Opposition critique la suspension du plénier et Bellido

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La suspension du conseil municipal de Córdoba par le maire Bellido suscite indignation et critiques. Les citoyens réclament écoute et dialogue face à leurs besoins.

La suspension du conseil municipal : un acte de mépris ?

La récente décision du maire de córdoba, José María Bellido, de suspendre le conseil municipal a suscité de vives réactions. En effet, cette suspension a été provoquée par les manifestations des habitants de Villarrubia, qui réclament un centre de santé. Ce choix du maire a non seulement retardé le conseil prévu, mais a également mis en lumière un manque d’empathie envers les citoyens.

Le porte-parole du PSOE, Antonio Hurtado, a qualifié cette décision d’« incompréhensible ». Selon lui, il est inacceptable de suspendre une réunion simplement parce que des citoyens souhaitent exprimer leurs besoins. Hurtado a même comparé cette attitude à celle d’un « roi Sol », qui ne tolère aucune critique. Cette situation soulève des questions sur la capacité du maire à écouter et à répondre aux préoccupations de ses administrés.

De plus, la réaction du maire a été perçue comme un manque de respect envers la municipalité et la population. Les critiques s’intensifient, et certains craignent que cette suspension ne devienne une pratique courante. En effet, si les conseils peuvent être annulés à chaque protestation, cela pourrait créer un précédent dangereux pour la démocratie locale.

Les voix de l’opposition : un appel à l’écoute

Les groupes d’opposition, notamment Hacemos Córdoba, ont également exprimé leur mécontentement. Leur porte-parole, Juan Hidalgo, a accusé le maire de ne pas savoir écouter les citoyens. Cette accusation n’est pas nouvelle, car cela fait plus d’un an que ce groupe dénonce un manque d’empathie dans la gestion de la ville.

Hidalgo a souligné que la suspension du conseil de novembre est une preuve supplémentaire de cette incapacité à dialoguer. Il a également exigé que le maire rencontre les habitants de Villarrubia et d’autres groupes concernés. Cette demande met en avant l’importance d’un dialogue constructif entre les élus et les citoyens.

En outre, Hacemos Córdoba a insisté sur le fait que la suspension n’a pas été précédée d’avertissements suffisants. Cela soulève des interrogations sur la transparence et la communication au sein de l’administration municipale. Les citoyens méritent d’être entendus, et il est essentiel que leurs préoccupations soient prises en compte.

Vox et la défense des droits des citoyens

La réaction de Vox, par l’intermédiaire de sa porte-parole Paula Badanelli, a également été très critique. Elle a décrit l’atmosphère au sein de l’hôtel de ville comme celle d’un « bunker », en raison de la forte présence policière. Badanelli a défendu le droit des habitants de Villarrubia à manifester, soulignant que leur protestation est légitime.

Elle a également dénoncé le comportement du maire, qui aurait « fui » la situation en évitant le dialogue. Cette attitude est perçue comme une tentative de dissimuler les problèmes plutôt que de les résoudre. Badanelli a accusé le maire de privilégier les intérêts politiques au détriment des besoins des citoyens.

En conclusion, la suspension du conseil municipal de Córdoba a mis en lumière des tensions entre les élus et les citoyens. Les critiques de l’opposition soulignent un besoin urgent d’écoute et de dialogue. Les habitants de Villarrubia méritent une réponse à leurs préoccupations, et il est essentiel que les élus prennent leurs responsabilités.

Media: Diario Córdoba – A. J. González

Source: Diario Córdoba – La oposición arremete contra la suspensión del pleno y acusa a Bellido de « absolutista »