Montijazz 2025 à Montilla: ce que personne ne t’a dit — jazz d’élite, vins Montilla‑Moriles et nuits magiques dans les bodegas Alvear & La Unión

Pianiste de jazz jouant au milieu de grands fûts dans une cave éclairée, public attentif, ambiance de vendanges nocturnes.

TL;DR

  • 🎷 Jazz world-class sous les voûtes des bodegas, ambiance frisson garanti
  • 🍷 Accords fins Montilla‑Moriles x solos de légende, combo inattendu
  • 🗓️ Trois soirées en septembre, lineup premium et ateliers à ne pas rater

Montijazz 2025, tu connais ? Jazz de haut vol + caves historiques + vins Montilla‑Moriles. Je t’emmène dans les coulisses: lineup, astuces d’initié, accords surprenants et l’ambiance unique des vendanges sous les voûtes des bodegas.

Tu pensais que le meilleur jazz se joue en club enfumé ?

Tu n’as encore rien entendu. À Montilla, le Montijazz 2025 fait vibrer les vendanges au rythme d’un sax qui résonne entre les fûts centenaires. Ici, la scène est une nef de bois et de chaux, l’odeur d’albariza et de Pedro Ximénez remplace la fumée, et chaque solo s’accorde à un verre de fino, sec et salin. La première fois que j’y ai emmené des amis de Córdoba, ils ont juré avoir entendu le bois répondre au vibraphone — et franchement, je les crois.

Cette édition 2025 s’inscrit dans le festival “Montilla en Vendimia” et revient avec un triptyque gagnant: jazz de qualité, vins D.O. Montilla‑Moriles, espaces patrimoniaux. Et pas n’importe lesquels: Bodegas Alvear, doyenne andalouse, et Cooperativa La Unión, emblème du coopérativisme vitivinicole. Tu cherches un plan qui sort des sentiers battus, entre culture, terroir et nuits à la belle étoile? Tu es au bon endroit.

Dans la section suivante, on décortique le programme et je te donne mes accords “morceau/verre” préférés pour vivre les concerts comme un pro.

Jazz + bodegas = alchimie (et acoustique de rêve)

Pourquoi ça marche si fort ? Parce que les bodegas sont de véritables caisses de résonance. Les voûtes gardent la fraîcheur et adoucissent les aigus ; les rangées de fûts diffusent un grave rond qui habille la contrebasse. Et pendant les vendanges, l’air se charge d’une note de moût: c’est discret, mais ça change tout. Les sens sont déjà en éveil avant la première note.

Côté verre, c’est un terrain de jeu. Les finos de Montilla sont souvent non fortifiés (le soleil fait le travail), avec une tension sèche qui sublime un chorus de sax. L’amontillado? Parfait sur les passages plus nerveux, noisette et longueur. Pour une ballade au vibraphone, ose un oloroso: ample, presque orchestral. Et évidemment, quand la voix devient miel, un trait de PX (Pedro Ximénez) au final — black notes, black raisin.

C’est pour cela que Montijazz n’est pas qu’un festival: c’est une expérience sensorielle. Dans la prochaine section, on passe au concret: qui joue, quand, et comment t’organiser.

Le programme 2025, décodé (et comment le savourer)

Trois soirées, trois ambiances, toutes en septembre:

  • 12/09 — Ouverture: Carmen Lancho & Daniel García. Une entrée en matière élégante, piano voix qui appelle le fino frais en copita. Mon tip: arrive tôt pour la lumière dorée sur les fûts.
  • 13/09 — La grande nuit à Alvear: Pepe Rivero en tête d’affiche, avec des complices des tournées internationales de Paquito D’Rivera: le vibraphoniste Sebastián Laverde, le sax Román Filiú et la voix d’Ángela Cervantes. Première partie: Quiet Colors. Ici, le set prend des contours Afro‑Cuba jazz: pense amontillado pour la dynamique, puis un PX pour le bis.
  • 20/09 — Patio de La Unión: Menil Swing et son jazz manouche. Django au pays de la PX? Si, et ça claque. Un fino plus vineux ou un jeune oloroso épouse la pompe manouche sans l’alourdir.

En parallèle, le festival maintient son Atelier d’Initiation au Jazz (avec l’Institut de la Musique et du Connaissance de Séville). Pour les curieux, 90 minutes qui changent l’écoute: après ça, tu n’entends plus les standards pareil.

Mes astuces d’initié pour ne rien rater (et tout apprécier)

  • Réserve tôt: en 2024, Montilla affichait 90% d’occupation. Les salles en bodega ont des jauges limitées: pas de place pour l’impro là‑dessus.
  • Tenue & confort: sol en terre battue ou pierre, température stable: chaussures fermées, petite veste. Les caves sont fraîches même en septembre.
  • Verre et palais: commence par un fino à 8–10°C, garde l’amontillado pour les sets plus intenses, et termine par PX sur un rappel vocal. Bois lentement; ici, on écoute avec la langue aussi.
  • Transport: depuis Córdoba, compte 45–50 minutes en voiture. Si tu viens en bus, vérifie les retours; sinon, pense chauffeur désigné — c’est encore la meilleure manière de profiter.
  • Photo & respect: évite le flash, attention aux fûts et au silence pendant les intros. Oui, on applaudit les solos, mais on laisse la dernière note tomber.
  • Avant/Après: goûte un salmorejo cordobés, un rabo de toro ou un pastel cordobés. La gastronomie ici est une autre scène.

Ensuite, on parle impact: car ce festival fait plus que remplir les copitas — il a une portée locale bien réelle.

Plus qu’un concert: moteur culturel et mémoire vivante

Montijazz n’est pas un ovni marketing. C’est une plateforme qui fait fructifier l’identité de Montilla. Jouer chez Alvear, la plus ancienne bodega d’Andalousie, c’est relier des siècles de savoir‑faire à une scène vivante, pas figée. Et quand le second week‑end se déplace au patio de La Unión, on célèbre aussi l’économie coopérative qui a maintenu la vigne debout aux heures creuses.

L’édition précédente a boosté l’hôtellerie (ce fameux 90% de remplissage), rempli les tables des tabernas et poussé les curieux vers les visites guidées. Et honnêtement, en tant que chroniqueur basé à Córdoba, je vois l’effet domino: les voyageurs reviennent pour les patios, pour Medina Azahara, pour la Mezquita — Montijazz est souvent la première porte d’entrée.

Tu veux prolonger? Dans la section suivante, je te propose un mini‑itinéraire mêlant patrimoine et verre, idéal sur un week‑end.

Itinéraire express depuis Córdoba: patrimoine, verres et standards

  • Matin: départ tranquille, pause café à Montilla et visite de bodega (réserve à l’avance). Comprendre la flor, toucher la craie de l’albariza: ça change la gorgée.
  • Midi: tapas locales et fino. Garde un estomac léger pour la soirée.
  • Après‑midi: flânerie patrimoniale (églises mudéjares, cours intérieurs). Si l’atelier d’initiation est programmé, fonce.
  • Soir: concert. Laisse‑toi porter par l’acoustique. Si Menil Swing joue, repère le moment où la pompe s’emballe: c’est l’instant oloroso.
  • Nuit: observe le ciel sur le patio, le bois qui respire, les verres qui tintent. Tu comprendras pourquoi on revient.

En bref, Montijazz 2025, c’est l’endroit où les notes bleues rencontrent les notes de noisette. Où l’on quitte la ville pour une cave et on y trouve… une salle de concert.

Questions Fréquentes

Quelles sont les dates et lieux de Montijazz 2025 ?

Le festival se tient les 12, 13 et 20 septembre 2025 à Montilla. Les concerts ont lieu notamment à Bodegas Alvear et au patio de la Cooperativa La Unión, deux espaces patrimoniaux emblématiques.

Comment acheter des billets et s’y rendre depuis Córdoba ?

La billetterie est généralement proposée en ligne via les canaux officiels du festival et des lieux partenaires. Depuis Córdoba, compte 45–50 minutes en voiture; en bus, vérifie bien les retours nocturnes ou organise un chauffeur.

Quels vins Montilla‑Moriles goûter si je débute ?

Commence par un fino (sec, salin, très rafraîchissant), puis découvre l’amontillado (plus complexe, notes de noisette) et termine par un Pedro Ximénez (sucré, raisin sec) pour le dessert ou le dernier morceau.

Y a‑t‑il des activités en journée, hors concerts ?

Oui. Des visites de bodega, dégustations, et un Atelier d’Initiation au Jazz en partenariat avec l’Institut de la Musique et du Connaissance de Séville. Parfait pour enrichir l’écoute et comprendre les styles avant le live.

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