182 La Boîte aux Lettres de l’Institut Cervantès abrite désormais le héritage de l’écrivain Manuel Longares à partir de ce mardi 31 octobre. Ce précieux legs inclut une première nouvelle publiée, ainsi que deux lettres scellées de ses petits-enfants, dont il a souhaité « enclore l’héritage et l’esprit de la littérature ». Longares a déposé dans cette boîte son premier conte publié en 1969 dans la Revue de l’Occident intitulé ‘En el automóvil de tía Enriqueta’, le manuscrit original de ‘La novela del corsé’ (1979) et deux lettres de ses petits-enfants María et Pablo écrites il y a quelques jours, que personne n’a encore lues. L’écrivain espère les réunir devant la Boîte aux Lettres en 2043, pour célébrer le centenaire de sa naissance, afin qu’ils ouvrent les lettres et découvrent « l’évolution depuis le moment où ils ont décidé d’écrire ce qu’ils ont écrit – une nouvelle, un poème ou rien – jusqu’à ce que le temps passe ». « C’est une autre manière de concevoir l’écriture, de s’y livrer à un destin aléatoire qui te sera rendu ensuite sans que tu saches comment, peut-être en recevant un prix Nobel ou peut-être en en prenant une raclée », a déclaré l’écrivain. Pendant la cérémonie de dépôt, qui s’est tenue dans le coffre-fort numéro 1091, Manuel Longares (né à Madrid en 1943) était accompagné de la secrétaire générale de l’Institut Cervantès, Carmen Noguero, qui l’a qualifié de « l’un des plus grands conteurs de la littérature contemporaine en langue espagnole ». Son frère, Vicente Longares, ainsi que de Ernesto Pérez Zúñiga, sous-directeur de la Culture de l’institution, ont également participé à cet événement. Longares, diplomé en journalisme, droit et filologie hispanique, a travaillé en tant que journaliste pour des publications telles que ‘Diario 16’, ‘El Sol’, ‘El Mundo’ et ‘El País’. Il a écrit des romans, des nouvelles et des essais. Il a également remporté plusieurs prix, notamment le Prix National de la Critique Narratrive en 2001 pour son œuvre Romanisme, ainsi que les Prix Francisco Umbral et Livre de l’année de la Guilde des Libraires de Madrid en 2011 pour Las cuatro esquinas. En 2006, il a reçu le Prix Gómez de la Serna pour son œuvre Nuestra epopeya. Ce célèbre écrivain a marqué l’histoire littéraire espagnole grâce à ses nombreuses contributions de qualité, et le dépôt de son héritage à la Caja de las Letras en est une merveilleuse preuve. Venez découvrir ses œuvres à Cordoue, une ville regorgeant de richesses culturelles et littéraires. Ne manquez pas l’occasion de vous plonger dans l’univers fascinant de Manuel Longares et de le voir évoluer à travers ses écrits. Réservez dès maintenant votre voyage à Cordoue et découvrez la beauté de cette ville pleine de surprises. source : Diario Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Explorations poétiques de l’âme: Le lauréat Elías Prieto Sáenz de Miera reçoit le prix Juan Rejano entrée suivante Apprenez aux Productions Écologiques de Champignons dans le Confort de Votre Foyer : Un Voisinage Florissant à Oria! A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025