Actualités Madres en prison : d’un moment joyeux à un cauchemar par María Fernanda González 10 novembre 2024 2 La réalité des mères en prison : un témoignage poignant La situation des femmes incarcérées, en particulier celles qui sont mères, est souvent méconnue. María Victoria, un nom fictif, partage son expérience d’une vie derrière les barreaux, alors qu’elle était enceinte. À 23 ans, elle a été emprisonnée, craignant pour son avenir et celui de son enfant. Son récit met en lumière les défis uniques auxquels font face les mères en prison, ainsi que les conditions de vie souvent inhumaines. Les défis de la maternité en prison María Victoria a été transférée dans une prison pour femmes à Alcalá de Guadaíra, où elle a accouché deux semaines après son arrivée. Le moment de la naissance, bien que joyeux, a été assombri par l’absence de soutien. Elle a dû sonner une alarme pour signaler son accouchement, mais l’aide est arrivée avec un retard alarmant. À son réveil après la césarienne, elle a été confrontée à la présence de la police, ce qui a renforcé son sentiment d’impuissance. Les conditions de vie dans le module pour mères étaient déplorables. Les douches étaient partagées et les enfants vivaient dans des conditions semblables à celles de prisonniers. María Victoria a décrit cette expérience comme « horrible » et a plaidé pour la fermeture de cette prison. En avril dernier, il a été annoncé que cet établissement serait reconverti en hôpital psychiatrique, une décision qui a été accueillie avec soulagement par de nombreuses mères. La lutte pour la réinsertion Après un mois, María Victoria a été transférée dans un centre d’insertion sociale, où elle a pu vivre avec sa fille. Bien que les conditions aient été meilleures, elle a dû faire face à des situations difficiles, comme les fouilles de son bébé après les visites familiales. Ces expériences ont été traumatisantes pour elle. À partir de six mois, les enfants étaient envoyés dans des garderies extérieures, ce qui a suscité des inquiétudes chez de nombreuses mères. Malgré ces défis, María Victoria a réussi à s’adapter. Elle a commencé à travailler en cuisine, ce qui lui a permis de gagner en autonomie. Cependant, la séparation d’avec sa fille a été un moment difficile. À l’âge de deux ans, elle a pris la décision de laisser sa fille vivre avec sa famille, une décision douloureuse mais nécessaire pour le bien-être de l’enfant. L’impact de la pandémie et la résilience des mères La pandémie de COVID-19 a exacerbé les difficultés des mères en prison. Les visites ont été limitées, et María Victoria a contracté le virus lors d’une sortie. Elle a passé un mois enfermé dans une cellule avec sa fille, une expérience désespérante. À son arrivée à Córdoba, sa fille a eu besoin d’une période d’adaptation, mais les responsables du centre ont été compréhensifs. Vous pourriez être interessé par Futur du couvent de San José de Lucena : un usage social 14 novembre 2024 Córdoba : Manifestation massive contre la dégradation de la santé publique 17 novembre 2024 María Victoria a souligné l’importance des visites de bénévoles, qui apportaient joie et réconfort aux enfants. Elle a également encouragé les organisations sociales à continuer leur travail dans les prisons. Les mères, souvent stigmatisées, ont besoin de soutien pour surmonter les défis de la maternité en détention. En conclusion, le témoignage de María Victoria met en lumière les luttes des mères en prison. Leur parcours est semé d’embûches, mais leur résilience et leur détermination à offrir un meilleur avenir à leurs enfants sont inspirantes. Les efforts des organisations sociales et des autorités sont cruciaux pour améliorer leur situation et favoriser leur réinsertion. Media: Diario Córdoba – Carlos García y Pilar García, de la Fundación Don Bosco, trabajan en la inserción sociolaboral de presos. / Víctor Castro Source: Diario Córdoba – Madres en la cárcel: «Era un momento bonito y se volvió una pesadilla» Mère 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Pourquoi elle aime la gasolina : explications et analyses entrée suivante Du barro au lodo : voyage à travers le fango A lire aussi Top 3 des actualités matinales à Córdoba 22 novembre 2024 Météo à Córdoba : week-end stable et légère... 22 novembre 2024 Movimiento Ciudadano : limiter l’urbanisation selon le PGOU... 22 novembre 2024 Ce que recherchent les chasseurs lors d’une monterie 22 novembre 2024 Trois entreprises choisies pour gérer le Centre d’Urgence... 22 novembre 2024 Renouvellement du Mouvement Citoyen : semaine prochaine 22 novembre 2024 Aucorsa achète 15 nouveaux bus hybrides au gaz... 22 novembre 2024 Survivre à un coup de couteau : renaître... 22 novembre 2024 Limitation à 100 casetas et réorganisation du salon... 22 novembre 2024 Tesla ouvre la première électrolinera exclusive à Córdoba 22 novembre 2024