Culture Liudmyla Diadchenko : Poétesse ukrainienne sur la guerre par María Fernanda González 4 octobre 2024 par María Fernanda González 4 octobre 2024 4 La poésie au cœur de la guerre : Le témoignage de Liudmyla Diadchenko Liudmyla Diadchenko, poétesse ukrainienne née à Kiev en 1988, a récemment partagé son expérience vécue en temps de guerre lors d’une conférence de presse. Confrontée à la question récurrente de son ressenti face à la guerre en Ukraine, elle hésite un moment avant d’oser prononcer le terme "s’habituer". Pendant près de trente minutes, elle évoque les défis émotionnels et psychologiques auxquels elle doit faire face. Une poésie éloignée du message politique Diadchenko est en visite à Madrid avant de se rendre à Córdoba pour le festival Cosmopoética. Sa poésie, axée sur la beauté des mots, évite délibérément les enjeux politiques. Elle a fait savoir qu’elle n’a pas l’intention d’écrire sur la guerre, considérant que parler de ce sujet est déjà épuisant. Elle explique que aborder des thèmes liés à la guerre dépasse souvent les simples sentiments, touchant à quelque chose de plus profond et tragique. Une expérience de guerre inédite Ayant grandi dans une famille ayant déjà connu les horreurs de la guerre, avec un père ayant combattu en Afghanistan, Diadchenko admet que vivre ce conflit dans son propre pays est radicalement différent. Ses descriptions des nuits troublées par des bruits inconnus illustrent à quel point elle a dû réévaluer sa compréhension de la guerre. Le poids de la perte et de la création La perte de son meilleur ami, universitaire tué sur le front, a été un tournant décisif pour Diadchenko. Après une période de neuf mois sans pouvoir écrire, elle a repris la plume pour exprimer son chagrin et sa douleur. Elle aborde la question de la création artistique en temps de guerre, soulignant que le vrai processus d’écriture demande du temps et une distance émotionnelle. La culture face à la guerre Malgré la difficulté, Diadchenko reste attachée à son pays et défend l’idée que la guerre ne doit pas être romantisée. La culture, selon elle, n’a pas de pouvoir pour arrêter les conflits; elle est, au contraire, l’antithèse de la guerre. Son expérience personnelle témoigne d’une connexion profonde avec son pays, faisant écho à ses réflexions : la guerre, bien qu’elle soit destructrice, peut paradoxalement renforcer les liens avec sa patrie. En somme, Liudmyla Diadchenko nous montre que la souffrance et la créativité ne doivent pas nécessairement s’entrecroiser, et que la poésie peut être un refuge face à l’horreur de la réalité. source : Cordópolis – Liudmyla Diadchenko, poeta ucraniana: « La cultura no puede hacer nada para detener la guerra » 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Nouvelle sortie de ‘Los Contaminados’ au Ciné Axion de Córdoba entrée suivante Critique du nouvel album de Coldplay : L’amour nous sauvera A lire aussi Hommage à Juan Valera à Córdoba lors d’un... 4 octobre 2024 30 films de 12 pays à la Muestra... 4 octobre 2024 Hommage de la soprano Auxiliadora Toledano à Mozart... 4 octobre 2024 Ramón Rubio Lucia : Lauréat 2024 du Prix... 4 octobre 2024 Francisco Artacho et José Luís Tirado dévoilent ‘Zapal’... 4 octobre 2024 Manolo García : Les pollueurs n’ont-ils pas d’enfants... 4 octobre 2024 Critique du nouvel album de Coldplay : L’amour... 4 octobre 2024 Nouvelle sortie de ‘Los Contaminados’ au Ciné Axion... 4 octobre 2024 Projection de ‘Todo sobre ma mère’ à Córdoba... 4 octobre 2024 Mayte Martín dénonce le traitement d’Omara Portuondo à... 4 octobre 2024