Culture Lina Soualem remporte le prix du meilleur long-métrage au Festival de Cinéma Africain par María Fernanda González 1 juin 2024 179 Bye Bye Tibériade : un documentaire primé sur quatre générations de femmes palestiniennes Le festival de cinéma africain de Tarifa-Tanger (FCAT) a décerné le prix du meilleur long métrage à la directrice franco-algérienne-palestinienne Lina Soualem pour son documentaire Bye Bye Tibériade. Ce film nous emmène au cœur de la mémoire de quatre générations de femmes palestiniennes de sa famille. En 2021, Lina Soualem avait déjà remporté le prix du public du FCAT pour Leur Algérie, dans lequel elle avait exploré l’histoire de sa famille paternelle en Algérie. Dans les deux cas, la réalisatrice utilise la mémoire intime de sa famille ainsi que des archives vidéo tournées par son père durant son enfance pour témoigner de la mémoire collective des peuples de Palestine et d’Algérie. Bye Bye Tibériade était en compétition dans la catégorie Hipermetropía du festival qui se termine aujourd’hui après sa 21ème édition. Le jury international, composé d’Alejandra Val Cubero, Azza Chaabouni et Farida Benlyazid, a salué ce film "pour son travail de mémoire à travers quatre générations de femmes qui expriment une histoire douloureuse qui persiste jusqu’à nos jours". Le film, représentant de la Palestine aux Oscars, "allie avec brio l’intime et l’universel, la poésie et l’humour dans une approche profondément humaine", a souligné le jury. Lors de la remise du prix, la réalisatrice a rendu hommage à ceux qui n’ont pas eu la chance de raconter leur histoire à Gaza, car ils ont été tués, ainsi qu’à " ceux qui étaient les enfants de Palestiniens exilés en 1948". Elle a également rappelé que "le cinéma voyage, mais pas pour tout le monde, car de nombreux réalisateurs africains ne peuvent pas obtenir leur visa pour venir en Europe", une difficulté qui devrait pourtant être un droit. La réalisatrice a dédié son prix au peuple palestinien. Indivision : un film marocain récompensé pour sa maîtrise et son audace Le prix de la meilleure réalisation Casa África a été attribué à la réalisatrice marocaine Leïla Kilani pour son film Indivision, "pour sa maîtrise et son audace à donner vie à ce récit narratif. Un conte des mille et une nuits revisité par une réalisatrice proche des préoccupations de notre époque : la violence dans les relations de classe, les vies virtuelles vécues à travers les réseaux sociaux, la crise environnementale et la question de l’homme face à la nature", explique le jury. Disco Afrika : une histoire malgache récompensée pour sa réflexion sur le développement durable en Afrique Le cinéaste Luck Razanajaona (Madagascar, 2023) a reçu le Vè Prix ACERCA de la coopération espagnole au FCAT pour son long métrage Disco Afrika: une histoire malgache, "pour sa réflexion sur les opportunités de développement durable en Afrique, qui se traduisent par des opportunités individuelles pour chaque personne et chaque pays". Des récompenses pour les acteurs également Girley Jazama a remporté le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans Under the Hanging Tree, tandis que Parista Sambo a été récompensé du prix du meilleur acteur pour son travail dans Disco Afrika. Le jury andalou, composé de Chaimaa Boukharsa, Agus Jiménez et Pablo García Casado, a décerné le Prix FAMSI au meilleur court métrage à Bazigaga de Jo Ingabire Moys. L’actrice principale, Zula Karuhimbe, a sauvé plus de cent personnes d’être tuées dans la guerre au Rwanda en défiant une société patriarcale et coloniale. Le spectre de Boko Haram élu meilleur film par le public Enfin, le Prix TV5 Monde du public a été décerné à Le spectre de Boko Haram de la réalisatrice camerounaise Cyrielle Raingou. Ce film aborde la violence et la terreur du groupe terroriste Boko Haram au travers d’entretiens avec des femmes touchées par les actions de ce dernier. En résumé, cette 21ème édition du FCAT a récompensé une diversité de films engagés qui ont su toucher le public et le jury par leur maîtrise et leur audace. Ces prix ont également mis en lumière des problématiques actuelles de l’Afrique comme la mémoire collective, le développement durable et la place des femmes dans la société. Espérons que ces films auront une grande visibilité pour sensibiliser le monde à ces enjeux cruciaux. source : El Día de Córdoba – Lina Soualem, premio al mejor largometraje del Festival de Cine Africano 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Juanlu Montoya se produira à Peñarroya entrée suivante Netflix va diffuser la série télévisée tirée du livre ‘La Pasión Turca’ d’Antonio Gala A lire aussi Journées Cervantines à Castro del Río par la... 7 novembre 2024 Court-métrage sur l’Alzheimer à Pozoblanco au Memorables Festival 7 novembre 2024 Exposition ‘Donde habita el agua’ de Francisco Escalera 7 novembre 2024 Concert à Madrid pour les victimes de la... 7 novembre 2024 Concert à Madrid pour les victimes de la... 7 novembre 2024 Sara Soler : Illustration en direct chez Crash... 7 novembre 2024 Margaret Atwood : Peur d’une présidente femme et... 7 novembre 2024 Alcalá Norte : L’héritage de The Cure et... 7 novembre 2024 Sergey Belyavsky : Dualisme guerre et paix au... 7 novembre 2024 Cinéma24 : Hommage à Manolo Bellido et Marisol... 7 novembre 2024