Les trésors secrets de la Bibliothèque du Groupe Cántico, cachés derrière les portes verrouillées

La bibliothèque Grupo Cántico célèbre après 20 ans de fermeture

La semaine dernière a été marquée par un événement majeur à Cordoue : l’ouverture de la Bibliothèque Grupo Cántico après près de 20 ans de fermeture. Une inauguration officielle a eu lieu en présence de représentants de toutes les administrations publiques – la mairie, la région d’Andalousie et le gouvernement espagnol – qui se sont félicités de cette étape incroyable malgré les nombreuses péripéties rencontrées au cours de ces deux dernières décennies. Il faut plusieurs visites pour découvrir tout ce que renferme ce bâtiment, mais c’est à l’étage qu’on remarque particulièrement les longues étagères de verre contenant des milliers de livres sous clé. Tous font partie de la Collection Locale, ne comprenant que des ouvrages d’auteurs cordouans ou traitant de la ville. Leur protection est maximale et ils ne peuvent être consultés que sur place.

Au total, la Collection Locale compte 22 528 ouvrages de tous types de support, comprenant des livres, des publications périodiques, des supports audiovisuels, des CD et des DVD, comme l’explique Francisco del Río, directeur de la bibliothèque, qui a obtenu ce poste en 1992 lors de l’inauguration du bâtiment Amador de los Ríos. À l’exception des CD, tous peuvent être consultés. Parmi eux, on trouve des oeuvres comme La pasión turca, Más allá del jardín et Los papeles de agua d’Antonio Gala, ainsi que Los califas de Córdoba de Juan Bernier.

Pour consulter ces ouvrages, il suffit de demander à un employé de la bibliothèque qui les remettra sans aucun problème. La protection spéciale accordée à ces livres interdit qu’ils quittent la bibliothèque, ils ne peuvent donc être consultés que sur place. Del Río se souvient que cette collection était en dépôt lorsque la bibliothèque était située à Amador de los Ríos, et qu’elle n’était pas exposée en raison du manque d’espace. Mettre en lumière ces ouvrages permettra sans aucun doute un accès et une consultation plus faciles, ainsi que la diffusion de ce que les Cordouans écrivent et racontent à propos de leur ville.

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