Accueil » Les hôtels sur les routes sont sous-exploités dans la fiction

Les hôtels sur les routes sont sous-exploités dans la fiction

par María Fernanda González

–¿Y tiene la vista puesta en el mercado estadounidense? –No tengo malas noticias pero, cuando se negocian los derechos de venta de una novela, rara vez se suelen anunciar las ofertas que se pueden estar barajando, y menos a día de hoy. Las editoriales no suelen airear las negociaciones en las que pueden estar inmersas. Porque siempre hay peleas de por medio y a veces hay que esperar a que se cierren.

L’univers sombre et émouvant de Paul Pen

Paul Pen est un écrivain qui a déjà touché des milliers de lecteurs avec ses romans. Certains ont même été adaptés au grand écran et d’autres le seront certainement dans un avenir proche. Dans son univers, on trouve de l’obscurité mais aussi de la tendresse, des événements traumatisants mais des personnages forts. Son dernier ouvrage, intitulé "A un lado de la carretera" (HarperCollins), a été publié cette semaine et il a accordé une interview à notre journal.

Une structure complexe

Dans ce dernier livre, Pen a opté pour une structure plus complexe, avec plusieurs voix pour narrer l’histoire. L’auteur explique que cela est survenu naturellement car son personnage principal est lui-même un écrivain, ce qui est une première pour lui. Il voulait également un observateur externe pour raconter ce qui se passe dans l’hôtel restaurant Plácido, ce qui est inhabituel pour lui car ses personnages sont généralement directement impliqués dans l’histoire. Cependant, dans ce cas, l’écrivain finira par être touché par les événements et deviendra également un observateur externe. Au final, cette décision a mené à une structure à deux niveaux : la première partie du roman est l’histoire que nous lisons, tandis que la seconde nous donne un aperçu de ce que l’écrivain met sur papier. Cette structure rend la lecture plus dynamique et enrichit l’intrigue.

Une inspiration américaine

L’histoire se déroule en Espagne, mais elle a un côté très américain, rappelant les classiques de la fiction nord-américaine. Pen explique que c’est le roman le plus espagnol qu’il ait écrit, avec une certaine touche de réalisme, mais il a tenu à ancrer l’action dans le pays en évoquant des éléments locaux comme les tapas ou le taureau de Osborne. Il admet également la présence de la Guardia Civil, typiquement espagnole, dans son intrigue.

Des personnages forts

Sans révéler trop de détails sur l’intrigue, il faut souligner la complexité du personnage de la petite Coral, qui est bouleversant dès les premières pages. L’auteur admet qu’il aime inclure des enfants dans ses histoires pour créer une connexion émotionnelle avec le lecteur. Il trouve que les enfants apportent une touche de tendresse et d’émotion positive dans ses récits sombres. De plus, il peut rééquilibrer l’atmosphère en introduisant une certaine douceur au milieu de l’obscurité.

La fascination de la noirceur humaine

Paul Pen n’a pas peur d’aborder des sujets difficiles dans ses romans, tels que la viol collectif dans "La metamorfosis infinita". Il explique qu’il aime mêler le pire de l’humanité avec une touche plus lumineuse. Il trouve que cette combinaison rend ses histoires plus riches et plus intéressantes.

Un écrivain très demandé

Pen avoue travailler sur plusieurs projets à la fois, ce qui peut parfois être difficile à gérer. Cependant, il essaie de se concentrer sur une histoire à la fois afin de mieux développer ses personnages et son intrigue. Il explique qu’il réfléchit longuement à ses histoires afin d’avoir une idée claire du début et de la fin avant de commencer à écrire.

La reconnaissance du genre

Aujourd’hui, la littérature de genre est de plus en plus reconnue et respectée. Pen est heureux de voir que le genre du roman noir est en train d’être dignifié et que certains ouvrages ont même remporté des prix prestigieux comme le prix Nadal en Espagne. Il considère que c’est une évolution importante et qu’elle permet de donner à ces genres de la littérature la reconnaissance qu’ils méritent.

Le futur du cinéma et de la télévision pour Paul Pen

Deux de ses romans ont déjà été adaptés pour le grand et le petit écran, mais il ne compte pas s’arrêter là. Il explique que sa dernière oeuvre est très cinématographique et qu’il serait ravi de voir celle-ci adaptée un jour. Il considère que le décor choisi, un motel sur une route secondaire espagnole, n’a pas encore été exploité dans la fiction espagnole et que cela pourrait être un produit intéressant à adapter.

Un avenir prometteur

En plus de ses nombreux projets littéraires, Pen travaille déjà sur son prochain roman. Il garde pour lui les détails sur l’histoire mais il confirme qu’elle suivra sa ligne directrice habituelle. Quant aux possibles adaptations de ses œuvres aux États-Unis, l’auteur admet qu’il y a eu des discussions mais qu’il est encore trop tôt pour en parler publiquement. Il est heureux que ses romans reçoivent une telle attention et va continuer à travailler pour surprendre ses lecteurs avec de nouvelles histoires captivantes.

A lire aussi

Qui sommes-nous ?

Bienvenue à « Escapade à Cordoue », votre portail pour découvrir la magnifique ville de Cordoue, en Espagne. Plongez dans une riche histoire, explorez des festivals animés, dégustez une cuisine exquise et profitez de notre expertise pour planifier votre voyage. Découvrez la Mosquée-Cathédrale, les patios fleuris, les délices culinaires et bien plus encore. Préparez-vous à vivre une expérience inoubliable dans cette ville chargée de charme et d’histoire andalouse.