190 Le fichaBLANCAS & COGATO *** en concert au Turina. Ángeles Blancas, soprano; Tommaso Cogato, piano. Programme : Un voyage à l’Orient avec Maurice Ravel (1875-1937) : Cinq mélodies populaires grecques [1904-06] ; Claude Debussy (1862-1918) : Proses lyriques [1892-93] ; Serguéi Rajmáninov (1873-1943) : Étude-tableau Op.33 nº7 en sol menor : Moderato [1911] / Cinq romances Op.4 [1890-93] ; Komitas (1869-1935) : Hoy, Nazan im / Çinar es / Oror / Garun a ; Fazil Say (1970) : Black Earth [1997]. Lieu : Espacio Turina. Date : Samedi 4 novembre. Capacité : un quart des places occupées. Nous sommes gratifiés par cette puissante voix d’Ángeles Blancas qui remplit le théâtre sans effort apparent, permettant ainsi au pianiste accompagnateur de jouer avec les nuances sans retenue. Nous sommes également reconnaissants à la soprano de mémoriser tout le récital, lui laissant ainsi la liberté de se déplacer sur scène et d’exprimer sa nature dramatique, toujours aussi excitante. Cependant, ceci fut également le problème principal de ce concert. Blancas semblait vouloir nous montrer qu’elle est Elektra et ne s’est jamais écartée du personnage toute la soirée. Avec une émission postérieure qui l’oblige à exagérer sa voix et entrave la diction (son français était peu compréhensible ; je ne peux juger du russe ni de l’arménien), Blancas a chanté presque toute la soirée entre mezzo-piano et fortissimo, toujours avec une intensité dramatique qui frôlait l’exagération. Même dans les cinq miniatures charmantes et populaires de Ravel, elle ne s’est pas retenue : tout a sonné plat, sans presque aucun changement de volume pour retenir sa voix. Les passages récités de Debussy ont mieux fonctionné, bien que légèrement emphatiques, mais dans les passages plus lyriques, elle continua de marteler sa voix. Cogato a attentivement accompagné toutes les inflexions de sa partenaire, a brillamment interprété l’Étude-tableau de Rajmáninov, puis a mis tout son cœur dans les romances du Russe, dont les textes un peu naïfs ont été de nouveau enflammés par cette interprétation d’un dramatisme démesuré. Avec Komitas, des bruits champêtres ont été entendus par haut-parleurs, ensuite Blancas a récité un texte à la tonalité plutôt pessimiste avant que Cogato ne clôture le concert avec une interprétation impeccable d’une pièce métissée captivante de Fazil Say. source : El Día de Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Découvrez la révolution du TradingPad dans les huiles d’olive vierges andalouses : le fameux code QR désormais approuvé ! entrée suivante Le poète émergent passionné nommé Fernando Aramburu: Découvrez l’énergie poétique d’une nouvelle voix enivrante A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025