137 Saetas Las saetas, que también se denominan saetas de Semana Santa, son un estilo de cante jondo andaluz, preflamenco. La saeta se canta en la Semana Santa ante las imágenes de los pasos y monumentos religiosos cruciferos fijos o en movimiento, públicamente o a puerta cerrada, silente o acompañada de instrumentación, de forma amanerada o sencilla, normalmente en la madrugá. El Ciego de Almodóvar et sa collaboration avec le guitariste Rafael Nieto El Rerre Manuel Gómez Segovia, également connu sous le nom de El Ciego de Almodóvar, est né en 1942 à Almodóvar del Río, dans la province de Cordoue. La perte de sa vue l’a conduit à déménager à Cordoue où il a géré un kiosque pour la ONCE avant de partir vivre en Catalogne avec sa famille. Passionné de flamenco, il était un cantaor talentueux et a remporté plusieurs prix dans des festivals et des concours à travers la région de Cordoue. Il a notamment participé au prestigieux Concours National d’Art Flamenco de Cordoue en 1965, où il a obtenu un accessit dans la section Cayetano Muriel. En 1970, il a remporté un troisième prix au Concours Régional de Cante Jondo de Montalbán. En 2008, l’artiste a reçu un hommage de la part de sa ville natale et un azulejo portant son nom a été placé dans la rue. Le parcours d’Antonio José Mejías, autre grand cantaor aveugle Antonio José Mejías est originaire de Montilla, dans la province de Cordoue, et est né en 1979. Il a progressivement perdu la vue jusqu’à devenir complètement aveugle. Issu d’une famille liée au monde du flamenco, il a grandi en écoutant cette musique chez lui. À l’âge de 15 ans, il a rejoint un chœur rociero et a commencé sa carrière en tant que cantaor en participant à différents concours et en se produisant en Espagne et à l’étranger. Malgré son handicap, Antonio José ne se laisse pas abattre et considère même que sa voix est un cadeau de Dieu. Après avoir travaillé en tant que vendeur de la ONCE, il s’est remis à la musique en 2019. Il est reconnu pour son interprétation orthodoxe du flamenco et a remporté de nombreux prix, dont celui du Concours National de Flamenco de Cordoue. En 2022, il a été récompensé à la Biennale du flamenco de la ONCE à Grenade pour sa performance. Juan El Plazoleta, un cantaor andalou aveugle passionné de flamenco Juan Miguel Ramos, plus connu sous le nom de Juan El Plazoleta, est né à Sanlúcar de Barrameda, en Andalousie. Il est aveugle depuis sa naissance et a commencé à chanter très jeune, dans le bar de son grand-père et lors des processions de la Semaine Sainte. Il a également appris à jouer de la guitare dès l’âge de 10 ans. Bien qu’il ne soit pas professionnel, il a remporté plusieurs prix dans les concours de la ONCE, où il travaille comme vendeur de billets de loterie. Son talent lui a également permis de participer à la prestigieuse Biennale de la ONCE et de se produire dans différents spectacles où il mélange les différents styles de flamenco. Passionné de musique, il ne se limite pas au flamenco et explore d’autres genres musicaux. Maria Rodriguez, un talent de Moguer Maria Rodriguez est née en 1994 à Moguer, dans la province de Huelva. Aveugle de naissance, elle a commencé à étudier le chant flamenco à l’âge de six ans à l’école de Amparo Correa. Elle a développé un intérêt pour cette musique tout en écoutant les programmes dédiés au flamenco sur la chaîne andalouse Canal Sur TV. Elle a débuté sa carrière en interprétant des saetas, un style de cante jondo andalou qui est chanté pendant les processions de la Semaine Sainte. Elle a également remporté des prix lors de la Biennale flamenca de la ONCE en 2022. Maria a également étudié à la Fondation Cristina Heeren et est membre de l’Agrupación de Teatro Tiflonuba, un groupe où des acteurs aveugles ou malvoyants se produisent. El Cortecitas, un artiste complet Jose El Cortecitas est né en 1983 à Cordoue et a grandi à Puente Genil avant de s’installer à La Línea de la Concepción avec sa famille. Fils du célèbre cantaor El Corteza, il a commencé à jouer de la guitare à l’âge de 4 ans, mais préfère chanter. Il a enregistré son premier album à seulement 17 ans et en compte une vingtaine aujourd’hui. Il est également pianiste, percussionniste et bassiste. Passionné par le flamenco de Camarón, El Cortecitas est un artiste polyvalent qui excelle dans différents styles, notamment les bulerías et les fandangos. Son amour pour la musique ne se limite pas au flamenco et il compose également ses propres morceaux. Vous pourriez être interessé par La folie et la bonne humeur s’emparent de la Copera grâce aux ginebras! 22 octobre 2023 Découverte de la culture espagnole : Ouigo et Dani Fernández 31 janvier 2025 Les saetas, du flamenco préflamenco Les saetas sont un style de cante jondo andalou, considéré comme l’un des précurseurs du flamenco. Ce cante est chanté pendant la Semaine Sainte devant les statues et figures religieuses, en public ou en privé, accompagné ou non d’instruments. C’est un chant profondément émouvant qui peut être interprété de différentes manières, avec des gestes et des mouvements du corps. Les saetas trouveraient leur origine dans les lamentations juives pendant la Semaine Sainte et sont un exemple de la forte influence de différentes cultures et religions dans le développement du flamenco. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le lac des cygnes : la version unique de Preljocaj présentée au Maestranza entrée suivante Les selfies du XIXème siècle : un voyage dans l’ère des portraits au CaixaForum de Séville A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025