Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 131 ##’Lugares que hablan, femmes qui écoutent’: Patricia Almarcegui présente son nouveau roman à Cadix La célèbre écrivaine zaragozana Patricia Almarcegui présentera demain samedi, 24 février, à la Fondation Carlos Edmundo de Ory son dernier roman intitulé ‘Las vidas que no viví’ (Les vies que je n’ai pas vécues) publié chez Ediciones Candaya. Un colloque mené par Salvador García et portant le nom de ‘Lugares que hablan, femmes qui écoutent’ sera organisé pour l’occasion. La Fondation Municipale de la Culture de la Mairie de Cadix soutient l’événement, qui se déroulera à Calle Ancha, numéro 16 à 12h30. ‘Las vidas que no viví’ raconte l’histoire de deux femmes, Anna et Pari, qui, à travers une série de conversations, se confient l’une à l’autre leurs vies alors qu’elles luttent pour résister avant l’expulsion de l’hôtel abandonné où elles vivent. Ce roman est également un hommage à deux endroits : Minorque et l’Iran, pays natifs de chacune des protagonistes. Les récits, incarnés comme si ces lieux avaient leur propre voix, nous transportent dans le passé et le présent de ces endroits, tous symboliquement liés aux vies des deux femmes, à leur destin et à leurs souvenirs. Des thèmes tels que le monde du travail, la grossesse et l’avortement, les relations familiales et amoureuses, en passant par des récits historiques sur Minorque et l’Iran, tout en abordant des problèmes sociaux contemporains comme le logement et la gentrification, ‘Las vidas que no viví’ oscille entre l’intime et le public grâce à un langage conversationnel, quotidien, fragmenté et délicatement choisi. La présence des espaces naturels, des jardins, des vergers et du paysage de Minorque et d’Iran, ainsi que des plages de la Méditerranée et de la mer Caspienne font de ce livre un texte dans la lignée de la littérature, une exploration de l’histoire à travers la rencontre et les relations des personnages avec les espaces qui les entourent. En outre, le jardin et le verger symbolisent la récupération, le calme et la lenteur, la patience et la résistance contre l’avancée agressive des espaces touristiques. Patricia Almarcegui est une écrivaine de renom qui, dans son troisième roman, propose un regard sur les territoires qui lui sont les plus proches : Minorque, où elle réside depuis longtemps, et l’Iran, pays complexe qu’elle a déjà abordé dans ses travaux de littérature de voyage. Dans ce livre de fiction basé sur une trentaine d’entretiens avec des femmes de différentes générations, l’auteure propose une histoire intime, personnelle, qui démontre que les histoires autobiographiques sont construites à partir des vies de nombreuses personnes. Par ailleurs, l’auteure a publié de nombreux essais et livres de voyage, notamment ‘Les livres de voyage : réalité vécue et genre littéraire’ (2005), ‘Alí Bey et les voyageurs européens en Orient’ (2007), ‘Le sens du voyage’ (2014, 2e prix de l’essai Fray Luis de León), ‘Une voyageuse en Asie centrale’ (2017), ‘Découvrir l’Iran’ (2018), ‘Les mythes du voyage. Esthétique et culture des voyages’ (2019) et ‘Carnets perdus du Japon’ (Candaya, 2021). Elle est également l’auteure des romans ‘Le peintre et la voyageuse’ (2011) et ‘La mémoire du corps’ (2017). Certains de ses livres ont été traduits en français, en persan et bientôt en arabe. Elle a été professeure invitée à l’Université américaine du Caire et à la Sorbonne, Paris IV. Elle a également effectué des séjours de recherche à l’Institut de Littérature Comparée et de Sociologie de l’Université de Columbia, à New York. Ses recherches portent sur l’esthétique littéraire et les études culturelles. Elle est également collaboratrice pour elDiario.es et les suppléments culturels d’ABC, La Vanguardia et El País, et a publié des articles dans les revues Cuadernos hispanoamericanos, Revista de Occidente, Jot Down, Quimera et Altaïr Magazine. Vous pourriez être interessé par Córdoba, tribu et émotions : une nuit avec Manuel Carrasco à El Arenal 13 juillet 2025 3 magnifiques villages espagnols à visiter absolument (dont un situé dans la province de Cordoue) : calme et beauté au rendez-vous 8 mars 2024 Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Alubias rouges au chorizo, un plat réconfortant pour affronter le froid entrée suivante Dílar accueille le Dee Fest, un festival éco-musical en faveur de la culture durable A lire aussi Pourquoi tout le monde s’arrête ici: le Marathon... 8 octobre 2025 Vu de l’intérieur : Jardín Alhambra a fait... 6 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment un soir à La... 5 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais entendu ainsi: El Kanka... 4 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment El Kanka et Beret... 4 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: les ‘Noches... 4 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué : ce week‑end,... 3 octobre 2025 Tu ne l’avais jamais remarqué: 12 bourses de... 29 septembre 2025 Bad Bunny au Super Bowl 2026 : voilà... 29 septembre 2025 Vu de l’intérieur: Ana Belén fait bouillir l’asphalte... 28 septembre 2025