Le PSOE dénonce la nomination de la coordinatrice du PP comme gerante de la fondation Botí par la Députation

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Politisation des organismes culturels : un enjeu crucial

La question de la politisation des organismes culturels soulève des préoccupations grandissantes au sein des institutions publiques en Espagne, notamment dans la province de Córdoba. Récemment, la députée du PSOE, Desirée Benavides, a exprimé son indignation face à la nomination de Pilar Gracia, coordinatrice du Parti Populaire (PP), comme nouvelle gerente de la Fondation de Arts Plastiques Rafael Botí. Cette situation soulève des interrogations sur la nature indépendante des institutions culturelles.

Les implications d’une nomination controversée

Selon Benavides, la nomination de Gracia est perçue comme un moyen pour le PP de renforcer son contrôle sur les activités culturelles locales. La députée précise que le président de la fondation, Gabriel Duque, devrait approuver cette nomination lors du conseil directeur, ce qui pourrait influencer l’orientation et les programmes culturels de la région. Un tel contrôle est dénoncé comme une tentative de manipuler l’art et la culture au détriment de la diversité et de l’objectivité.

Un appel à l’égalité des chances

L’opposition socialiste insiste sur le fait que la sélection de candidats pour ce poste doit reposer sur des critères objectifs liés à l’expertise et à l’expérience dans le secteur culturel. Benavides souligne que d’autres candidatures pourraient mieux correspondre aux exigences du poste, possédant une formation académique solide et une expérience pertinente. Ce manque d’équité dans le processus de sélection est un autre point soulevé par le PSOE.

Le rôle des institutions culturelles

Les institutions culturelles sont censées être des acteurs d’égalité et d’inclusivité, libres de toute ingérence politique. La députée demande ainsi au président de la Diputación de Córdoba de revoir la décision concernant la nomination et de s’assurer que le choix de la direction de la fondation se fasse en fonction de la compétence et non des affiliations politiques. Cela soulève le débat sur la nécessité de protéger l’intégrité des organismes culturels.

Conclusion : vers une meilleure gestion des institutions culturelles

Il est impératif que les organismes culturels préservent leur indépendance et leur mission initiale : servir l’ensemble de la communauté, sans favoritisme. La gestion de la culture doit passer au second plan par rapport à la politique, afin de garantir des programmes inclusifs et enrichissants. La province de Córdoba pourrait tirer des leçons de cette situation pour renforcer ses institutions culturelles et éviter l’utilisation de celles-ci à des fins politiques.

source : Cordópolis – El PSOE denuncia que la Diputación va a nombrar gerente de la fundación Botí a la coordinadora del PP