Le présentateur Sonsoles Ónega arrête un ancien militaire qui prétend être trans pour des propos choquants : Je regrette de l’avoir fait venir

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Les dangers de l’invitation de personnes militaires transexuelles sur les plateaux de télévision

L’invitation de militaires transexuelles sur les plateaux de télévision a récemment suscité une polémique. Le cas le plus récent est celui de Carla Antonelli, qui a dénoncé sur les réseaux sociaux l’invitation de militaires transexuelles sur le plateau de Sonsoles Ónega, dans son émission "Y ahora Sonsoles" diffusée sur Antena 3. Ce type d’invitation soulève de sérieuses questions concernant les droits des personnes transgenres et leur représentation médiatique.

Des invités controversés sur Y ahora Sonsoles

Le magasine de Sonsoles Ónega a récemment traité le sujet des possibles fraudes à la loi trans, en invitant Francisca Javier, une ex-militaire et ex-gendarme qui a changé de genre. Cette invitation a provoqué la colère de Valeria Vegas, écrivaine et activiste pour les droits des personnes trans. Elle a vivement critiqué la direction de l’émission pour la présence d’une personne qui n’est pas légitime pour parler de la loi trans.

"Pourquoi continuez-vous d’inviter ces personnes ? En ont-ils vraiment besoin de plus après le tollé médiatique autour de l’histoire des militaires de Ceuta ?" a-t-elle déclaré, indignée par la présence de Francisca Javier sur le plateau.

Une interview mouvementée

Lors de l’émission, Francisca Javier n’a pas su expliquer sa forme de dysphorie et a même déclaré que "beaucoup de lesbiennes ne se rasent pas". Cette déclaration a choqué les autres invités et tout particulièrement Sonsoles Ónega, qui s’est demandée ce que son invitée était en train de dire. La situation a encore plus dégénéré lorsque Francisca Javier a affirmé que les femmes mentent sur les cas de violence conjugale, provoquant ainsi l’intervention de Sonsoles.

"Nous avons une obligation en tant que médias, qui est de ne pas inviter des personnes néfastes", a rappelé Valeria Vegas, choquée par ce qu’elle voyait en direct à la télévision. "Cela ne devrait pas se produire en 2024, sur un plateau de télévision", a-t-elle ajouté, visiblement dépassée par la situation.

L’invité de trop

La situation a réellement dégénéré lorsque Francisca Javier a déclaré qu’il y avait eu 148 000 cas de femmes maltraitées l’année précédente, mais que la plupart étaient faux. Sonsoles Ónega a alors décidé de mettre fin à l’interview et a demandé que Francisca Javier se fasse couper le micro.

"Je suis désolée, mais nous en avons assez ! Ce n’est pas possible, non ? Ce n’est pas possible !" a-t-elle déclaré, devant les applaudissements du public. Elle a ensuite fait une déclaration à l’encontre de son invité qui a choqué les téléspectateurs.

"Tous les invités viennent sur ce plateau, qu’ils soient transgenres ou non. Mais je n’ai jamais regretté d’avoir invité quelqu’un, jusqu’à aujourd’hui avec vous", a-t-elle déclaré.

Des invités qui ne connaissent pas leur sujet

La mère d’un jeune transgenre présent sur le plateau a également exprimé sa colère envers Francisca Javier et Sonsoles Ónega : "Vous vous moquez de personnes vulnérables qui ont besoin de soutien à travers la loi trans. Vous venez ici pour vous moquer, pour discréditer", a-t-elle déclaré.

Il est clair que l’invitation d’invités qui ne sont pas du tout informés sur le sujet qu’ils sont censés traiter peut avoir de graves conséquences et être destructrice pour les personnes concernées. Les médias ont une responsabilité envers le public et doivent veiller à donner la parole à des personnes compétentes et respectueuses lorsqu’il s’agit de sujets sensibles comme la diversité de genre et les droits des personnes transgenres.