Le phénomène Sokolov – Un regard sur le phénomène Sokolov à des fins de référencement

Un interruptor que saca del oscuro emborrascado a otro en el que un jolgorio de bailarines se disloca al borde de un precipicio tan sólo

Un virtuose impressionnant : Grygory Sokolov au piano

Le 14 novembre dernier, le Teatro de la Maestranza accueillait le célèbre pianiste russe Grygory Sokolov pour un concert exceptionnel. Au programme, les Duette BWV 802-805 et la Partita II en Do mineur BWV 826 de J.S. Bach, ainsi que les 4 Marzurcas op. 30 et les 3 Mazurcas op. 50 de F. Chopin et les ‘Waldszenen’ op. 82 de R. Schumann. Un programme ambitieux et complexe, mais rien ne semble être un défi pour Sokolov qui enflamme toujours son public.

La force tranquille de Sokolov

Grygory Sokolov est un artiste à part. Son imperturbable visage, l’immobilité de son corps, son absence de gesticulations des bras et son énergie pour parcourir des programmes longs n’est pas la seule particularité de ce pianiste unique. Sokolov a également l’habitude de prolonger ses concerts avec une série de rappels, qui en ajoute toujours un peu plus à la magie de ses performances. Ce soir-là, il en offre six au public, avec des pièces de Rameau, Chopin, Rachmaninov et encore Bach. Malgré plus de deux heures de concert, il reste encore frais et capable de jouer des pièces complexes avec autant de fluidité.

Un Bach cristallin et dépouillé

La performance de Bach au piano fait souvent débat et il faut être un artiste de la trempe de Sokolov pour réussir à le jouer sans tomber dans les clichés. Son interprétation des quatre duettes est impressionnante de clarté et de transparence, avec une nuance subtile pour rendre le contrapunto visible. Son jeu est rapide et enlevé, sans aucun relâchement, et son toucher rappelle un diamant. Dans la Sinfonía de la deuxième partita, il sait également utiliser plus de densité sonore pour créer une atmosphère plus imposante, avant de revenir à des danses aériennes et graciles.

Les mazurcas : entre élégance et nostalgie de la patrie perdue

Les mazurcas de Chopin sont une autre spécialité de Sokolov. Il les interprète avec une élégance aristocratique et une certaine nostalgie pour sa patrie. Son rubato expressif et sa variété de nuances rendent ces pièces encore plus belles, chaque gemme étant polie de manière unique.

Les Évocations de la forêt : de la mélancolie à la légèreté

Pour finir en beauté, Sokolov nous offre une interprétation des ‘Waldszenen’ de Schumann, exprimant à travers son jeu un sens évocateur et bucolique. Son toucher léger et aérien, ainsi que sa phrase sereine, donnent vie à ces tableaux de nature. Tantôt mélancolique, tantôt léger et enjoué, Sokolov révèle toute la richesse émotionnelle de ces pièces ultimes.

En conclusion : un artiste inégalable

Grygory Sokolov a encore une fois démontré sa maîtrise et son talent exceptionnel au piano. Son jeu est unique, sans artifices ni gestes superflus, il met toute son énergie au service de la musique et fait honneur aux grands compositeurs de notre histoire. Un concert inoubliable pour un artiste inégalable, dont le public a témoigné son admiration pendant plus de quinze minutes à la fin du concert. Nous sommes déjà dans l’attente de son prochain passage sur scène.

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