129 Le Cristo mort soutenu par un ange – une oeuvre à découvrir au Musée des Beaux-Arts de Grenade L’oeuvre intitulée "Le Cristo mort soutenu par un ange" réalisée entre 1646 et 1652 par l’artiste Alonso Cano, sera exposée du 29 avril au 26 mai au Musée des Beaux-Arts de Grenade dans le cadre du projet "L’art qui connecte", mis en place par le Musée du Prado de Madrid. Ce peintre granadin, qui a exercé plusieurs métiers tels que dessinateur, designer, architecte, sculpteur et bien sûr peintre, a su marquer son empreinte dans l’histoire de l’art. Selon les informations disponibles sur le site du Musée du Prado, cette huile sur toile est un exemple rare de sérénité dans un sujet souvent traité de manière dramatique et douloureuse. En effet, l’artiste a choisi de représenter le corps du Christ avec une grande retenue, en consonance avec la piété pratiquée par les élites de l’époque. Cette oeuvre a été acquise en 1769 par le roi Carlos III et a ensuite intégré les collections royales espagnoles avant de rejoindre le Prado. La singularité de l’iconographie de ce tableau ne trouve pas ses origines dans les Évangiles, mais dans le célèbre "Christ de saint Grégoire", une icône orientale représentant la vision de ce pape du Christ mort entouré de deux anges. Cano a créé un prototype personnel où seul un ange soutient le corps inerte et le montre au spectateur. Cependant, il a utilisé une technique très répandue à son époque en s’inspirant de différents gravures. Selon les experts, il aurait combiné des estampes de Hendrick Goltzius, Bartolomeus Spranger et d’auteurs inconnus, notamment Giuseppe Diamantini, pour obtenir un prototype iconographique original. "L’art qui connecte" est une initiative complexe qui confirme le caractère national et transfrontalier du Musée du Prado. Il s’agit de permettre à une vingtaine de musées de toute l’Espagne d’exposer temporairement des "oeuvres maîtresses" d’artistes tels que Velázquez, Goya ou Rubens. Des villes comme Cartagena, Zamora ou Lugo pourront ainsi accueillir des oeuvres datant de 1613 à 1853 de ces grands artistes. Interrogé sur les oeuvres choisies, le directeur du Prado, Miguel Falomir, a déclaré qu’il n’y pas de liste d’oeuvres interdites au prêt, mais que certaines sont exclus. "Nous savons tous qu’il y a un certain nombre d’oeuvres qui ne sont pas disponibles pour le prêt. "Les Ménines", "Les fusillades" ou "L’Annonciation de Fra Angelico"", a-t-il expliqué. Le projet commencera à Cartagena le 2 avril jusqu’au 27 du même mois, lorsque l’ARQVA exposera l’oeuvre "L’embargo de Santa Paula Romana" de Claudio de Lorena. "Si quelqu’un pense que cela entraîne une perte pour le Musée du Prado, alors nous ne prêterions jamais aucune oeuvre pour des expositions. Mais après, les gens veulent que nous ayons de bonnes expositions à Madrid", a déclaré Falomir devant les médias, en finissant avec la précision que ce projet n’a rien à voir avec la volonté du ministère de la Culture de "décoloniser" les musées espagnols. "Il s’agit d’une activité du Prado, indépendamment de qui est le ministre ou le parti politique en tête du gouvernement", a-t-il ajouté. Vous pourriez être interessé par Vins Montilla-Moriles : Mes pépites cordobaises 23 avril 2025 Palillos de Leche : L’Authentique Saveur de Carcabuey 17 avril 2025 Enfin, Falomir a expliqué que les deux critères principaux pour choisir les musées ont été la qualité de la sécurité et des conditions environnementales ainsi que le fait de se rendre dans des villes où les gens ont rarement accès à des oeuvres de cette envergure. "Nous avons essayé de joindre des institutions qui garantissaient les conditions d’exposition des oeuvres, en termes de conservation et de sécurité, en assurant que les oeuvres seront en bon état, mais en évitant les grandes villes. Quel intérêt de prêter une oeuvre du Musée du Prado à Barcelone, où nous prêtons déjà constamment des oeuvres, ou à Séville, Valence ou encore Bilbao ?", a-t-il conclu. source : El Día de Córdoba – El Museo del Prado ‘conecta’ Granada con Alonso Cano« 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Spectacle de cirque contemporain ‘La sombra del oro’ présenté au C3A entrée suivante Le clan de fer: martyrs de l’arène A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025