Le détail qui change tout : la province s’empare de la Puerta del Puente pour Califato In The Street 2025

Deux chefs dressent des tapas en plein air au coucher du soleil, foule floue et arc de pierre en arrière-plan.

TL;DR

  • 🌮 3€ la tapa et 40+ adresses: la rue devient gastro
  • 👨‍🍳 Chefs de la province en force, de la dehesa à l’assiette
  • 🍷 Accords Montilla‑Moriles qui claquent, tips insiders compris

Califato In The Street 2025 secoue Córdoba : 3€ la tapa, 40+ adresses et la province qui envahit la Puerta del Puente. Je t’embarque avec mes astuces terrain, les chefs à guetter et les accords Montilla‑Moriles qui font mouche.

Est-ce que tu savais que la province débarque en ville ?

Córdoba Califato Gourmet change de braquet. Les 20 et 21 octobre, Califato In The Street 2025 fait vibrer la Puerta del Puente: plus de quarante établissements de la ville et de la province, des tapas à 3 euros et des bars de boissons dressés comme des miradors gourmands. Ce n’est pas un énième “marché de street food”. C’est la province qui prend la scène, des pâturages de la dehesa de Los Pedroches jusqu’aux crus ambrés de Montilla‑Moriles, sous la pierre dorée qui regarde le fleuve.

Je connais l’endroit par cœur: à la tombée du jour, la lumière se reflète sur les assiettes comme sur les dalles chaudes. C’est pour cela que je te conseille d’arriver tôt, de pointer deux ou trois stands “signature” et de garder un coin pour l’imprévu. Car la vraie magie, c’est la bouchée qu’on n’avait pas anticipée — celle qui raconte un village tout entier en une miga croustillante ou un voile de salmorejo.

Dans la section suivante, on regarde qui met le feu aux fourneaux et pourquoi cette édition promet un tournant.

Chefs de la province, scène urbaine : le tournant attendu

Annoncé au Mercado Victoria, le “laboratoire” de la Xe édition réunit des voix qui font bouger les lignes: Matías Vega (Alcazaba de las Torres, Cañete de las Torres), Rafael Lora (Balma, Palma del Río), Carlos Fernández (Kàran Bistró, Pozoblanco) et Antonio Jiménez (Taberna La Montillana). Le message est clair: la province existe et elle compte. On m’a confié en aparté: “On amènera la dehesa en pleine ville.” Je l’ai vu ailleurs: quand un chef pose une lamelle d’iberico de bellota sur une crème d’ail noir, la prairie, les chênes‑lièges et la patience des éleveurs débarquent d’un coup dans ta tapa.

Ce n’est pas un caprice marketing. C’est une tendance de fond: terroir assumé, circuits courts, techniques fines au service du goût, pas l’inverse. Attends‑toi à des mariages futés — amontillado avec champignons, fino tranchant pour les fritures aériennes, huile AOP (Baena, Priego de Córdoba) en filigrane. Et derrière, des institutions comme Iprodeco et Sabor a Córdoba poussent pour donner de la visibilité aux producteurs. Dans la prochaine section, je te donne mon plan de route pour tout goûter sans te perdre.

Mon plan de jeu pour tout goûter sans te ruiner le palais

La foule va être belle et compacte. Mon kit de survie est simple et testé sur le terrain:

  • Arrive tôt (début de service) pour les pièces signature encore croustillantes.
  • Commence par le froid (marinades, salmorejo, charcuteries) puis passe au chaud: ton palais te dira merci.
  • Paye simple: petites coupures ou paiement sans contact selon les stands; évite les files de monnaie.
  • Hydrate malin: alterne eau et verre de fino bien frais; la pierre rayonne encore en soirée.

Je partage souvent les tapas à deux ou trois. On goûte plus, on fatigue moins. Et si tu es veggie ou sans gluten, demande: la plupart des équipes ont une option claire et, quand elles peuvent, elles s’adaptent. Astuce photo: capte l’instant juste après le dressage; la lumière dorée fait danser l’huile d’olive. C’est pour cela que je garde toujours une serviette en tissu dans la poche — écolo et pratique.

Ensuite, on passe du trottoir au velours: le dîner à huit mains et la critique gourmande.

Dîner à huit mains et regard critique : le duo gagnant

Comme chaque année, le rendez‑vous “Paco Morales et ses amis” (21h‑23h) au Real Círculo de la Amistad réunit une dream team: Kisko García, Celia Jiménez, Paco Morales, le boulanger‑pâtissier José Roldán, et l’invité de cette édition, Toño Pérez (Atrio, Cáceres). Peu de places, beaucoup d’attente: si tu peux réserver, fais‑le vite. Ce dîner, c’est la couture fine du terroir — les mêmes produits, passés au prisme d’une haute précision.

Dans la journée, le Centre de réception des visiteurs accueille une Journée de Critique Gastronomique avec des voix nationales et des académies: utile pour comprendre pourquoi une tapa “tient debout” et ce qui la rend mémorable. Le lendemain, place aux prix des meilleures tapas de Califato In The Street 2025 et au showcooking officiel chez Bodegas Campos (14h‑16h): des chefs étoilés y créent chacun une tapa, pour un total de douze bouchées, incluant des lauréats d’éditions précédentes. Dans la section suivante, je te glisse mes produits‑totems et comment les accorder.

Produits totems : dehesa, huiles AOP, Montilla‑Moriles

Si tu veux “lire” Córdoba dans l’assiette, retiens trois axes. D’abord, la dehesa de Los Pedroches: jambon ibérique de bellota (DOP), pluma et presa à la braise, mais aussi embutidos délicats. La clé? Graisse noble, noisette, herbe sèche. Un fino bien tendu ou un palo cortado subtil les met en orbite. Ensuite, les huiles d’olive AOP (Baena, Priego de Córdoba): amertume élégante, piquant final, parfums d’amande verte — parfaits sur un salmorejo au pain de veille ou des artichauts rôtis. Enfin, Montilla‑Moriles: du fino pour les fritures légères, amontillado pour les champignons et les fonds grillés, PX pour une touche sucrée (essaie un filet sur fromage de chèvre des Sierras Subbéticas ou une crème de coing de Puente Genil).

Je me souviens d’une bouchée qui résume tout: artichaut confit, copeau d’iberico, réduction d’amontillado. Simple, droit, inoubliable. C’est exactement l’esprit de Califato: héritage ancien, geste moderne.

Questions Fréquentes

C’est quand et où a lieu Califato In The Street 2025 à Córdoba ?

Les 20 et 21 octobre. Le cœur battant est à la Puerta del Puente, avec stands de tapas en plein air. D’autres moments (dîner, critique, showcooking) se tiennent dans des lieux emblématiques du centre.

Combien coûte une tapa pendant l’événement ?

Chaque tapa est annoncée à 3 euros. Les bars de boisson sont installés sur zone. Prévoyez de petites coupures ou le sans contact selon les stands pour fluidifier l’attente.

Faut‑il réserver pour le dîner “Paco Morales et ses amis” ?

Oui, les places sont très limitées et le créneau (21h‑23h) très demandé. Renseigne‑toi à l’avance auprès de l’organisation et réserve dès que possible pour éviter la déception.

Le showcooking officiel, c’est quoi et comment y assister ?

Le lendemain, un showcooking a lieu chez Bodegas Campos (en général de 14h à 16h), avec des chefs étoilés qui réalisent chacun une tapa. Informe‑toi sur l’accès (priorités, horaires précis) auprès de l’organisation à l’approche de la date.

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