L’amour : une belle ignorance qui nous libère

Javier Velaza, en la Fundación Antonio Gala, donde ofrecerá un recital este viernes. / Dovile Civilite

Découvre comment l'amour peut révéler notre ignorance d'une manière fascinante et enrichissante. C'est une aventure intellectuelle à ne pas manquer!

La beauté de l’ignorance

Quand on pense au mot ignorance, des connotations négatives émergent généralement. Pourtant, j’ai découvert à travers mes lectures et réflexions que certaines formes d’ignorance peuvent être des vecteurs de beauté, surtout dans le contexte de l’amour. Comme le disait Javier Velaza, « la plus haute ignorance est l’amour » – c’est fascinant ! Cette forme d’ignorance repose sur le fait que ni vous ni moi ne pouvons vraiment connaître totalement l’autre. C’est ce manque de connaissance qui rend chaque relation amoureuse unique et chargée d’émotions.

Dans un monde où les gens recherchent souvent certitude et compréhension absolue, il est vital de réaliser que cette quête du tout-savoir peut parfois conduire à une perte de la magie du mystère humain. Se nourrir de cette ignorance bienveillante pourrait ouvrir la porte à des expériences enrichissantes et belles.

Ignorances variées : comprendre pour mieux apprécier

Il existe différents types d’ignorances qui méritent réflexion. D’abord, parlons de celle qualifiée par Socrate comme « docte », reconnaissant que nous ne savons rien est en réalité un tremplin vers le savoir. Ce paradoxe est magnifique; reconnaître son propre manque de connaissances permet une véritable quête éducative.

Ensuite, on trouve ce que j’appelle l’ignorance métaphysique, où même les scientifiques avouent ignorer les limites de leur discipline. En finissant par admettre qu’il y a des réalités inaccessibles par la science seule, cela ouvre un débat intrigant sur les connaissances spirituelles ou mystiques. Cela nous amène à considérer si nous sommes ouverts à accueillir des vérités dépassant notre raison.

Le combat contre l’ignorance militante

Aujourd’hui plus que jamais, je crois qu’il faut lutter contre ce qu’on appelle l’ignorance militante, cette volonté délibérée de rester dans l’obscurité choisie. Alors que notre société navigue entre faits alternatifs et propagande dissimulée — ces fake news que tant redoutent — il devient essentiel d’éduquer nos jeunes aux valeurs du humanisme.

En analysant ces dimensions diverses de l’ignorance, on découvre aussi comment elles se croisent avec notre quête pour la vérité — une vérité qui n’est pas totalement relative mais soumise à certaines conditions.

Vivre avec l’inconnu: un chemin vers la liberté

Accepter son ignorance n’est pas synonyme d’impuissance; c’est plutôt vivre dans un équilibre dynamique entre savoir et non-savoir. Comme je m’y suis moi-même engagé lors de discussions avec des amis philosophes ici à Córdoba, la connaissance, bien qu’elle soit cruciale, ne devrait pas étouffer nos expériences humaines fondées sur le non-connaissance.

En apprenant chaque jour à coexister avec cette vérité nuancée – celle où chaque point peut coexister sans être en conflit direct – je vois maintenant combien il serait essentiel pour chacun d’entre nous d’apprendre également dans nos zones d’inconfort en matière émotionnelle comme intellectuelle.

Media: Diario Córdoba – Javier Velaza, en la Fundación Antonio Gala, donde ofrecerá un recital este viernes. / Dovile Civilite

Source: Diario Córdoba – "La ignorancia más noble y más digna es el amor"

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