148 Titre : La bataille judiciaire entre Javier Gacías Mateo et la SGAE pour les droits d’auteur de la chanson « Dios está aquí » La Société Générale des Auteurs et des Editeurs (SGAE) vient d’être condamnée par la cour d’appel de Saragosse à verser une indemnisation de 10 092 euros à Javier Gacías Mateo, l’auteur de la célèbre chanson religieuse « Dios está aquí ». Cette décision fait suite à un recours déposé par l’auteur, après que l’affaire ait été classée en première instance. La cour a estimé que la SGAE avait manqué à ses obligations contractuelles en matière de défense des droits d’auteur de la chanson, et devait donc le dédommager pour les dommages et préjudices subis. Une indemnisation insuffisante selon l’auteur Cependant, la défense de Javier Gacías considère cette indemnisation comme totalement insuffisante et a fait appel de la décision devant la Cour Suprême. Selon l’avocate de l’auteur, Mónica Sevil, la cour d’appel a utilisé un « critère arbitraire » et « illogique » pour déterminer le montant à verser, alors que l’auteur réclamait une somme forfaitaire de 100 000 euros. Un succès, une frustration et une réparation Tout commence en 1979, lorsque Francisco Javier Gacías compose la célèbre chanson pour un festival chrétien à Saragosse, aux côtés de son groupe Nueva Vida. Depuis lors, la chanson a été reprise à de nombreuses reprises et cumule des dizaines de millions de vues sur des plateformes telles que Spotify ou Youtube. Elle a même été jouée lors de plusieurs visites du Pape François à l’étranger, ainsi que lors de certains concerts de Jean-Paul II. Vous pourriez être interessé par Révélation : musée archéologique romain restauré en 2025 ! 26 décembre 2023 Córdoba, mines et palmas : Ce que révèle la victoire de José del Calli au Cante de las Minas 11 août 2025 Des différends sur les droits d’auteur En 2013, l’auteur commence à réclamer ses droits à la SGAE, mais sans succès. Il décide alors de porter l’affaire en justice. Le 10 juin 2022, la justice a classé l’affaire, mais Gacías Mateo a fait appel de cette décision devant la cour d’appel, qui vient de trancher en sa faveur. De nouveaux artistes enregistrés à tort Dans son recours, l’auteur a souligné que la SGAE avait accepté l’enregistrement de la chanson par de nouveaux artistes après que lui-même ait déposé ses droits en 1990. Selon lui, cela constitue une violation de ses droits d’auteur. Au total, il aurait été mentionné 18 enregistrements frauduleux et d’autres artistes auraient perçu des droits d’auteur qui lui revenaient. Des enregistrements de la chanson ont été faits sans l’autorisation de l’auteur, ce qui a entraîné un manque à gagner pour lui. Malgré les preuves présentées par l’auteur, notamment un certificat d’une entreprise audiovisuelle évaluant les droits numériques de la chanson à au moins 50 000 euros, la cour d’appel a estimé qu’une expertise judiciaire était nécessaire pour déterminer le montant exact des dommages et préjudices. Une indemnisation « approximative » En conséquence, la cour a accordé une indemnisation « approximative » de 10 092 euros à l’auteur, sans reconnaître de dommages moraux, comme l’avait demandé sa défense. Selon la cour, il n’y avait pas de preuve de préjudice moral causé à l’auteur. La défense de Javier Gacías Mateo a fait appel de cette décision, en soulignant les paramètres « arbitraires et illogiques » utilisés par la cour, malgré les nombreuses preuves d’exploitation de la chanson présentées. Selon son avocate, la SGAE n’a jamais annulé les enregistrements illégaux, et continue de verser des droits d’auteur à d’autres artistes dans le monde entier, sans reconnaître les droits de son client. Elle déplore également le manque de soutien de la SGAE envers Javier Gacías. Cette affaire montre une fois de plus l’importance de la défense des droits d’auteur pour les artistes, ainsi que les difficultés qu’ils peuvent rencontrer pour faire valoir leurs droits face à de grandes institutions comme la SGAE. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le niveau des pantanos en Andalousie : Consultez l’état actuel ! entrée suivante Retour au pouvoir pour Torres (PP) : la motion de censure secoue Chercos A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025