Culture La SGAE condamnée à indemniser l’auteur du célèbre hymne religieux Dios está aquí pour 10 092 euros par María Fernanda González 14 novembre 2023 128 Titre : La bataille judiciaire entre Javier Gacías Mateo et la SGAE pour les droits d’auteur de la chanson « Dios está aquí » La Société Générale des Auteurs et des Editeurs (SGAE) vient d’être condamnée par la cour d’appel de Saragosse à verser une indemnisation de 10 092 euros à Javier Gacías Mateo, l’auteur de la célèbre chanson religieuse « Dios está aquí ». Cette décision fait suite à un recours déposé par l’auteur, après que l’affaire ait été classée en première instance. La cour a estimé que la SGAE avait manqué à ses obligations contractuelles en matière de défense des droits d’auteur de la chanson, et devait donc le dédommager pour les dommages et préjudices subis. Une indemnisation insuffisante selon l’auteur Cependant, la défense de Javier Gacías considère cette indemnisation comme totalement insuffisante et a fait appel de la décision devant la Cour Suprême. Selon l’avocate de l’auteur, Mónica Sevil, la cour d’appel a utilisé un « critère arbitraire » et « illogique » pour déterminer le montant à verser, alors que l’auteur réclamait une somme forfaitaire de 100 000 euros. Un succès, une frustration et une réparation Tout commence en 1979, lorsque Francisco Javier Gacías compose la célèbre chanson pour un festival chrétien à Saragosse, aux côtés de son groupe Nueva Vida. Depuis lors, la chanson a été reprise à de nombreuses reprises et cumule des dizaines de millions de vues sur des plateformes telles que Spotify ou Youtube. Elle a même été jouée lors de plusieurs visites du Pape François à l’étranger, ainsi que lors de certains concerts de Jean-Paul II. Vous pourriez être interessé par Court-métrage sur un village de bidonvilles à Barbate, réalisé par un Cordouan 15 août 2024 Observatoire digital citrícola du Guadalquivir : vers une modernisation du secteur 14 novembre 2023 Des différends sur les droits d’auteur En 2013, l’auteur commence à réclamer ses droits à la SGAE, mais sans succès. Il décide alors de porter l’affaire en justice. Le 10 juin 2022, la justice a classé l’affaire, mais Gacías Mateo a fait appel de cette décision devant la cour d’appel, qui vient de trancher en sa faveur. De nouveaux artistes enregistrés à tort Dans son recours, l’auteur a souligné que la SGAE avait accepté l’enregistrement de la chanson par de nouveaux artistes après que lui-même ait déposé ses droits en 1990. Selon lui, cela constitue une violation de ses droits d’auteur. Au total, il aurait été mentionné 18 enregistrements frauduleux et d’autres artistes auraient perçu des droits d’auteur qui lui revenaient. Des enregistrements de la chanson ont été faits sans l’autorisation de l’auteur, ce qui a entraîné un manque à gagner pour lui. Malgré les preuves présentées par l’auteur, notamment un certificat d’une entreprise audiovisuelle évaluant les droits numériques de la chanson à au moins 50 000 euros, la cour d’appel a estimé qu’une expertise judiciaire était nécessaire pour déterminer le montant exact des dommages et préjudices. Une indemnisation « approximative » En conséquence, la cour a accordé une indemnisation « approximative » de 10 092 euros à l’auteur, sans reconnaître de dommages moraux, comme l’avait demandé sa défense. Selon la cour, il n’y avait pas de preuve de préjudice moral causé à l’auteur. La défense de Javier Gacías Mateo a fait appel de cette décision, en soulignant les paramètres « arbitraires et illogiques » utilisés par la cour, malgré les nombreuses preuves d’exploitation de la chanson présentées. Selon son avocate, la SGAE n’a jamais annulé les enregistrements illégaux, et continue de verser des droits d’auteur à d’autres artistes dans le monde entier, sans reconnaître les droits de son client. Elle déplore également le manque de soutien de la SGAE envers Javier Gacías. Cette affaire montre une fois de plus l’importance de la défense des droits d’auteur pour les artistes, ainsi que les difficultés qu’ils peuvent rencontrer pour faire valoir leurs droits face à de grandes institutions comme la SGAE. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Le niveau des pantanos en Andalousie : Consultez l’état actuel ! entrée suivante Retour au pouvoir pour Torres (PP) : la motion de censure secoue Chercos A lire aussi Violon : Bandes sonores inspirées de Julio Romero... 1 décembre 2024 Priego accueille le trophée Neptuno du Pireo 1 décembre 2024 Lourdes Pastor reçoit le prix pour la création... 1 décembre 2024 Découverte du Legs de Rafael Botí : Un... 1 décembre 2024 Gervasio Iglesias et Fernando Navarro au Cinema Lab... 1 décembre 2024 ‘Segundo Premio’ : Film espagnol en lice pour... 1 décembre 2024 Chuty remporte la Red Bull Batalla pour la... 1 décembre 2024 José Pedraza : 26 artistes de Córdoba réunis... 1 décembre 2024 Triana : De 60 LP vendus à remplir... 1 décembre 2024 Première représentation à Córdoba de la troupe de... 1 décembre 2024