139 La chanteuse cordouane María José Llergo a réfléchi ce samedi sur le festival de l’Eurovision et la présence d’Israël, à un moment où la Cour pénale internationale enquête sur le gouvernement de ce pays pour génocide. En partageant une story sur le réseau social Instagram dans laquelle elle partage une vidéo de la journaliste Inés Hernad sur l’Eurovision et les actions militaires d’Israël envers la population palestinienne, Llergo a commenté que tout le contenu de la vidéo est l’une des raisons pour lesquelles elle ne pourrait pas participer à l’Eurovision. Selon elle, la musique doit être une force de changement social et non un moyen pour un pays génocidaire de se blanchir. Les raisons qui poussent María José Llergo à refuser de participer à l’Eurovision La chanteuse, originaire de Pozoblanco, a expliqué dans sa story qu’elle refuse de participer à l’Eurovision en raison de la participation d’Israël, un pays qui est actuellement sous le coup d’une enquête pour génocide par la Cour pénale internationale. Elle estime que la musique doit être utilisée pour promouvoir le changement social et dénoncer les injustices, et non comme un moyen de blanchir l’image des pays accusés de crimes contre l’humanité. Les réactions face à la présence d’Israël à l’Eurovision La présence d’Israël à l’Eurovision a suscité de vives réactions ces derniers jours. Certains artistes et figures publiques ont appelé au boycott du concours en signe de protestation contre les actions du gouvernement israélien envers la Palestine. D’autres, en revanche, ont critiqué cette position en affirmant que la musique doit être apolitique et ne pas prendre part aux conflits internationaux. Une édition de l’Eurovision sous tension L’édition de l’Eurovision de cette année a été marquée par des tensions, notamment en raison de la participation d’Israël et de la situation au Moyen-Orient. Les organisateurs ont dû faire face à plusieurs appels au boycott et à des manifestations sur place. Le concours a également été perturbé par des problèmes techniques, ce qui a ajouté à l’atmosphère tendue qui règne autour de l’événement. Une tribune pour dénoncer les injustices Alors que l’Eurovision est souvent considéré comme un concours de musique divertissant, certains artistes voient en lui l’opportunité de dénoncer les injustices et les problèmes sociaux à travers leur performance. C’est le cas de María José Llergo, qui refuse de se produire devant un public qui inclut un pays sous le coup d’une enquête pour génocide. Pour elle, la scène de l’Eurovision ne doit pas être utilisée pour blanchir l’image de pays accusés de crimes contre l’humanité, mais plutôt pour sensibiliser les spectateurs à ces problèmes. Le rôle de la musique dans les mouvements sociaux La chanson engagée a toujours été un moyen pour les artistes de faire passer des messages et de soutenir des causes sociales ou politiques. Pour María José Llergo, la musique doit être utilisée non seulement pour divertir, mais aussi pour promouvoir le changement et dénoncer les injustices. C’est pourquoi elle prend position contre la participation d’Israël à l’Eurovision, afin de ne pas être complice de ce qu’elle considère comme un acte immoral. Vous pourriez être interessé par Flamenco à la Posada del Potro : secrets du Café Cantante Fosforito 2 juin 2025 Victoria González Torralba : La critique sociale dans la noir 11 novembre 2024 En conclusion : une remise en question de l’Eurovision La prise de position de María José Llergo nous invite à réfléchir sur la place de l’Eurovision en tant que concours de musique international. Est-il seulement un divertissement ou peut-il également servir de tribune pour dénoncer les injustices et promouvoir le changement ? La situation autour de la participation d’Israël à l’événement soulève des questions importantes sur le rôle de la musique dans notre monde et sur la responsabilité des artistes vis-à-vis des enjeux sociaux et politiques. source : Cordópolis – La reflexión de María José Llergo sobre Eurovisión y la presencia de Israel 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le Festival de Printemps de Cordoue clôture sa première édition avec neuf concerts à guichets fermés. entrée suivante Final d’Eurovision : Arrivée des fans au Malmö Arena pour le DIRECTO A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025