Partager 0FacebookTwitterPinterestEmail 130 Vadym Makarenko : La révélation ukrainienne Vadym Makarenko est un violoniste baroque ukrainien talentueux issu de la prestigieuse école musicale soviétique. Son parcours atypique l’a mené à la classe d’Amandine Beyer à Basilea, un véritable centre de l’historicisme musical. Samedi 3 février dernier, Vadym Makarenko s’est produit à la Sala Silvio del Espacio Turina avec son ensemble Infermi d’Amore, pour interpréter leur dernier programme intitulé "Lost in Venice". Une soirée entre redécouvertes et modernité Le programme du concert, intitulé "Lost in Venice", était composé d’oeuvres peu connues ou incomplètes, reconstruites par Olivier Fourés, plongeant ainsi le public dans la Venise baroque, source inépuisable de chefs-d’oeuvre. La soirée a débuté avec l’Ouverture n°6 de F.M. Veracini, suivie du célèbre Concerto en la majeur Op.1 n°9 de B. Marcello. Les concerts RV 788, 182, 320 et 521 ainsi que la symphonie RV 786 d’Antonio Vivaldi ont également été interprétés par les Infermi d’Amore. Blai Bosser, violoncelliste soliste, Natalie Carducci, deuxième violon soliste et Vadym Makarenko, violoniste soliste et chef d’orchestre, ont offert un spectacle magistral. Le choix de ces œuvres, pour la plupart inconnues du grand public, témoigne de la volonté de Vadym Makarenko de redonner vie à des partitions qui ont trop souvent été oubliées. Une virtuosité maîtrisée et une sonorité éblouissante Vadym Makarenko s’est distingué par sa virtuosité sans faille et sa maîtrise parfaite du violon baroque. Malgré l’absence de mentonnière, il a su délivrer un jeu fluide et élégant, laissant résonner la sonorité caractéristique des cordes en boyaux. Son interprétation était à la fois délicate et puissante, montrant une grande sensibilité et une profonde compréhension du répertoire baroque. Les membres de l’ensemble Infermi d’Amore ont également brillé par leur jeu subtil et harmonieux, démontrant une parfaite maîtrise du style baroque. Un orchestre à la hauteur du talent de son chef L’ensemble Infermi d’Amore a su convaincre le public par son interprétation maîtrisée et passionnée. Les musiciens ont fait preuve d’une grande connaissance du style baroque et d’une profonde compréhension du répertoire interprété. Ils ont su mettre en valeur les nuances subtiles de la musique vénitienne, offrant une version distincte de celle des orchestres italiens actuels associé à une modernité bien dosée. Un Vivaldi heureux et équilibré L’orchestre Infermi d’Amore a proposé une interprétation lumineuse du répertoire de Vivaldi. Le jeu vif et enjoué des musiciens a permis de redécouvrir le compositeur sous un nouveau jour, loin des contrastes extrêmes des orchestres italiens contemporains ou du son plus lourd et monotone des orchestres de chambre du XXe siècle. Les Infermi d’Amore ont ainsi offert au public une version extravertie et optimiste de Vivaldi, démontrant une parfaite maîtrise de son style et une grande complicité avec leur chef Vadym Makarenko. En somme, la soirée du 3 février au Espacio Turina a été un véritable succès, témoignant du talent indéniable de Vadym Makarenko et de son ensemble Infermi d’Amore. Le public a ainsi pu redécouvrir des œuvres méconnues du répertoire baroque, magnifiquement interprétées par des musiciens passionnés et talentueux. Une soirée qui restera certainement gravée dans les mémoires et qui confirme le statut de révélation baroque de Vadym Makarenko. Vous pourriez être interessé par Le succès de ‘La société de la neige’ est d’essence cordobèse. 11 février 2024 Égypte antique à Cordoue ? Oh là là, j’y cours ! 15 février 2025 Concertfête de la musiquemusicien Partager 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le titre français optimisé pour le référencement de ‘Nos gusta ser una zorra’: le succès du Benidorm Fest pour l’hymne féministe de Nebulossa qui défie l’Europe entrée suivante Victor Clavijo remporte le prix du meilleur acteur pour son rôle dans ‘La Espera’ au Festival du Carmen A lire aussi Cordoue, quand la peinture prend vie: Julio Romero... 29 octobre 2025 Ce détail que les touristes ignorent : comment... 28 octobre 2025 Vu de l’intérieur: un Cordouan de Villa del... 28 octobre 2025 Vu de l’intérieur: quand l’Orchestre de Córdoba transforme... 28 octobre 2025 Vu de l’intérieur: un virtuose ouvre le bal... 28 octobre 2025 Le haïku andalou existe : comment Lucena célèbre... 27 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout: l’IA rebat... 27 octobre 2025 Le détail oublié qui change tout : comment... 27 octobre 2025 Vu de l’intérieur: comment Mayte Adrián remet la... 27 octobre 2025 Le frisson d’après-club, capturé: Juan réenchante le house... 27 octobre 2025