Loisirs La Malédiction : l’autre face de la télé-réalité par María Fernanda González 10 février 2024 par María Fernanda González 10 février 2024 99 Une véritable malédiction de la télé-réalité Depuis quelques années, les émissions de télé-réalité ont envahi nos écrans, nous offrant un aperçu de la vie de personnes lambda devenues célèbres grâce à leur exposition médiatique. Certains les adorent, d’autres les détestent, mais rares sont ceux qui peuvent ignorer leur existence. Mais qu’en est-il vraiment de ces "stars" du petit écran ? La série "The Curse", également connue sous le titre "La Maldición", nous offre une vision acide et cynique du monde des émissions de télé-réalité et des influenceurs qui ont émergé dans notre société obsédée par les apparences et la prétention. Une série à la fois drôle et terrifiante, avec en tête d’affiche l’actrice Emma Stone, qui nous a déjà prouvé ses talents dans "Pobres Criaturas" et qui compte parmi les nominées des Oscars de cette année. Les héritiers de la télé-réalité "The Curse" suit le parcours d’un couple de présentateurs de télé-réalité qui se lance dans un programme de réhabilitation de maisons et d’édifices abandonnés dans un petit village de Nouveau-Mexique appelé "La Española". Leur but est de transformer ces bâtiments en logements écologiques et de promouvoir leur message de renouveau et d’amélioration de la communauté. Tout cela dans le but de vendre ces petites maisons de rêve à des personnes défavorisées, avec en prime des lieux "instagrammables" pour prendre la photo parfaite avec son café. Mais petit à petit, il devient évident que les intentions de cette noble et philanthropique entreprise ne sont peut-être pas aussi pures qu’elle le prétend. Quand la réalité se joue de la fiction La série s’amuse à jouer avec les codes de la télé-réalité et du documentaire, nous donnant l’impression de regarder un vrai programme de télé-réalité. Mais derrière cette façade, la réalité est déformée par la présence de caméras et l’influence des producteurs. D’ailleurs, les édifices rénovés par les protagonistes sont recouverts de miroirs, rappelant que la vérité est souvent altérée sous le regard des caméras et qu’il importe peu de ce qui se passe réellement, tant que cela fait un bon spectacle. La malédiction de la télé-réalité Portée par des intentions manipulatrices et opportunistes, la productrice de l’émission (interprétée par Benny Safdie) est prête à tout pour avoir le sensationnel et augmenter l’audimat. On assiste alors à des situations gênantes et ridicules quand les caméras dévoilent les comportements des protagonistes face à des moments intimes ou embarrassants. Et ce n’est que le début, car au fil des épisodes, les deux présentateurs commencent à ressentir les conséquences désastreuses de leur "malédiction". La fausse image de la perfection La protagoniste, jouée par Emma Stone, est une excellente actrice qui prétend faire toujours le bien devant les caméras, mais dont le vrai visage va peu à peu se révéler au spectateur. Avec ses sourires forcés et sa volonté constante de montrer le meilleur d’elle-même lorsqu’elle est filmée, elle peut donner la chair de poule. Une des scènes révélatrices est l’altercation entre elle et une journaliste qui commence à lui poser des questions dérangeantes sur sa vie privée. Et si dans un premier temps elle tente de corrompre la journaliste avec un billet de banque pour qu’elle détruise son enregistrement, elle finira par céder à la tentation devant son mari. Une série qui divise "The Curse" n’est pas une série pour tout le monde. Son humour décalé et son ton sarcastique peuvent perturber certains téléspectateurs, mais si on se laisse prendre au jeu, elle a le pouvoir de nous captiver totalement. Une représentation étrange et atypique du monde de la télé-réalité, mais qui soulève des questions intéressantes sur les limites de la manipulation des médias et de l’image que nous avons de nous-mêmes. À découvrir sans hésiter ! 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente La colère monumentale d’Adrián Lastra après un défi de ‘El desafío’ : Quelle putain de merde ! entrée suivante Suivez en direct l’Alfombra roja des prix Goya A lire aussi Flamenco et gastronomie : la voie gastronomique de... 15 octobre 2024 Deux marques de mode cordobaises à suivre de... 15 octobre 2024 Découvrez le umami, le cinquième goût, à Córdoba 15 octobre 2024 Flora 2024 : Déconnexion totale à Córdoba 14 octobre 2024 Eva Longoria visite la Mezquita-Catedral de Córdoba 14 octobre 2024 Les quatre villages de Córdoba en lice pour... 13 octobre 2024 4 Expositions incontournables à Córdoba avant fin 2024 13 octobre 2024 Les 10 plats incontournables de la cuisine cordobaise... 12 octobre 2024 Don Juan Tenorio ressuscite au Palais de Viana 12 octobre 2024 Meilleurs plans pour le week-end du 11 au... 11 octobre 2024