126 L’ombre de l’acier à Barcelone : la nouvelle série ‘Mano de hierro’ de Netflix se dévoile Depuis quelques années, la ville de Barcelone est devenue l’un des principaux points d’entrée en Europe pour le trafic de drogues, avec plus de 70 millions de tonnes de marchandises saisies chaque année. Et si les chiffres officiels font état de seulement 10 000 kilos de cocaïne trouvés en 2023, les autorités estiment que cela ne représente même pas 10% de la drogue qui entre dans la ville. Un chiffre alarmant qui a inspiré le réalisateur Lluís Quílez pour son nouveau projet : la série dramatique "Mano de hierro", disponible sur Netflix à partir du 15 mars. Une histoire familiale sur fond de criminalité Tout a commencé lorsque Lluís Quílez, natif de Barcelone, a découvert les données sur le trafic de drogues dans le port de sa ville natale. Le réalisateur s’est alors lancé dans le développement d’une histoire centrée sur une famille et une organisation criminelle dans un contexte portuaire. Le titre de la série, "Mano de hierro", fait référence au protagoniste, Joaquín Manchado (joué par Eduard Fernández), qui dirige l’une des principales terminales du port de Barcelone. Mais derrière cette apparence de main de fer se cache un trafiquant de drogue sans scrupules qui utilise son influence pour faciliter l’entrée de cargaisons illégales dans la ville. Un casting de choix pour une série à suspense Pour incarner cette famille Manchado complexe, le réalisateur a réuni un casting de talent avec Chino Darín, Sergi López, Enric Auquer, Jame Lorente et Natalia de Molina. Ensemble, ils mènent une lutte sans merci pour le pouvoir et l’argent dans les rues de Barcelone. La disparition d’une importante cargaison de cocaïne déclenche une guerre violente, remplie de meurtres et de trahisons, qui plonge les personnages dans un jeu dangereux de méfiance et de coups bas. Un décor naturel et authentique Tout au long des épisodes, les spectateurs auront un aperçu de la Barcelone actuelle, mais aussi celle des décennies passées à travers des flashbacks qui révèlent l’origine des personnages. Et pour coller au plus près de la réalité, Quílez a choisi de tourner entièrement en décors naturels, avec le port de Barcelone comme centre névralgique de l’intrigue. Mais ce choix n’a pas été sans difficultés puisque le port est un lieu très protégé et inaccessible. Le réalisateur explique : "Nous avons tourné une scène montrant un processus technique très complexe de déchargement de marchandises. Cela a été un véritable défi technique pour l’équipe." Une série résolument réaliste La série "Mano de hierro" ne se contente pas de montrer la réalité du trafic de drogues à Barcelone, mais elle s’attache également à retracer les processus et les mécanismes mis en place par les trafiquants pour faire entrer leur marchandise dans la ville. Un aspect qui a tenu à coeur au réalisateur qui souhaitait donner une dimension documentaire à la série. "Nous avons pris des idées inspirées de la réalité, d’affaires d’employés du port, d’agents des douanes et de policiers infiltrés, mais c’est une histoire de fiction", assure-t-il. L’absence de la langue catalane dans la série Malgré le cadre très local de la série, les spectateurs ne pourront pas entendre parler catalan dans "Mano de hierro". Une décision assumée par Lluís Quílez qui explique : "Quand une série essaie de mettre en avant le bilinguisme, cela a tendance à sembler forcé et maladroit. Je n’avais pas confiance pour le faire, car cela pouvait être une distraction. Mon objectif était que les spectateurs se laissent emporter par l’histoire de ‘Mano de hierro’." Une fiction qui promet de tenir les téléspectateurs en haleine avec ses intrigues, ses rebondissements et son ambiance réaliste. 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Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente La Fundación José Manuel Lara et le Hay Fórum Sevilla rapprochent la lecture aux élèves du Polígono Sur entrée suivante Picasso Málaga : Le jeu de trônes entre Zayas et Meyerowitz A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025