La dénonciation du directeur de l’IMAE envers le manque de soutien et de collaboration internes et externes envers son travail

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Le conflit entre le gerant de l’Institut Municipal de Arts Scéniques et les directeurs techniques fait la une des journaux

L’Institut Municipal de Artes Escénicas (IMAE) est au coeur d’une polémique après de nombreuses dénonciations publiques entre son directeur, Carlos Aladro, et les trois directeurs techniques, Ana Linares, Francisco J. Montero et Dolores Barba. Ce conflit qui oppose le personnel de l’IMAE a abouti au licenciement du responsable de la gestion, seulement cinq mois après sa prise de fonction.

Selon un courrier adressé à la conseillère en charge de la culture et présidente de l’IMAE, Isabel Albás, les représentants du personnel dénoncent les "manques de respect envers les directeurs de département" de la part du directeur, ainsi que "des cris, un refus de dialogue ou d’écouter l’opinion des autres". De plus, ils accusent Aladro d’avoir "diffusé de fausses informations ou de faire des commentaires méprisants sur l’équipe de direction" et de rendre "impossible, avec ces attitudes, l’exécution de son travail".

Face à ce courrier qui n’a pas encore été communiqué au directeur, Carlos Aladro a répondu à Cordópolis que "les diffamations contenues dans le courrier sont une accusation grave qui doit être prise au sérieux". "Tout propos de cette nature doit être étayé par des preuves solides", a déclaré le directeur, ajoutant que cette lettre "n’a pas été consensuelle lors d’une assemblée de travailleurs". Par conséquent, "tous les employés ne sont pas au courant de son contenu ni ne l’ont soutenu".

"Il semble que les délégués syndicaux agissent de manière unilatérale, en se concentrant davantage sur les problèmes avec la direction qu’avec les intérêts des travailleurs", suggère Aladro à propos du contenu du courrier, qui aurait finalement été un motif pour son licenciement, ce qui constituerait "une violation flagrante de la présomption d’innocence".

Dans son récit des cinq derniers mois à la tête de l’IMAE, il n’hésite pas à parler de ses conflits avec les trois directeurs de l’institution. "Dès mon premier jour à l’IMAE, j’ai fait face à une résistance et à des refus injustifiés dans mes tentatives d’analyser et de comprendre les processus internes. De nombreuses personnes ont réagi de manière excessive à des questions légitimes, ce qui suggère un fort patrimonialisme institutionnel. Ce comportement a affecté ma capacité à contribuer positivement à l’institution et à la communauté", raconte Carlos Aladro, qui déplore que "ce conflit détourne l’attention de ce qui compte vraiment : offrir une culture inclusive et de qualité à la population".

Interrogé sur les détails de son licenciement, il a préféré ne pas en parler, affirmant que c’était une question que ses avocats devraient étudier. Il a également envoyé le communiqué suivant :

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