Loisirs Juana Martín : J’aime être imparfaite car cela me pousse à me surpasser par María Fernanda González 7 mars 2024 par María Fernanda González 7 mars 2024 98 Juana Martín : de Cordoue à Paris, l’évolution d’une créatrice de mode La mode espagnole est en train de conquérir le monde, notamment grâce à la créativité et au talent de ses designers. Parmi eux, la designer cordobesa Juana Martín se démarque particulièrement. En effet, elle est la première femme espagnole à avoir participé à la Semaine de la Haute Couture de Paris. Dans une récente interview, elle a déclaré : "J’aime être imparfaite parce que c’est ça qui me pousse à me dépasser et à rechercher constamment cette imperfection dans tout ce que je fais". Une philosophie de vie qui lui a permis d’évoluer et de devenir une référence dans le monde de la mode. Une évolution personnelle et professionnelle remarquable Jeune, Juana Martín était déjà attirée par l’art et la mode, mais c’est en 1999 qu’elle a véritablement fait ses premiers pas dans ce monde en créant sa propre marque. Depuis, son parcours n’a cessé d’évoluer et de se développer. Aujourd’hui, elle est reconnue internationalement et ses créations sont très appréciées sur les podiums parisiens. Pourtant, la designer reste humble et reconnaît que sa transformation a été rendue possible grâce à un travail acharné, de nombreux rêves et une vision claire pour son activité. Elle confie également que son exigence envers elle-même lui a souvent fait douter et l’a poussée à remettre en question son propre travail. Mais c’est grâce à cette capacité à se remettre en question qu’elle a pu évoluer et se démarquer dans un milieu aussi compétitif. De la modeste Don Rodrigo à la cour des grands Si Paris est une grande étape pour tout designer de renom, cela est d’autant plus vrai pour Juana Martín. En effet, la compétition y est rude, car elle doit affronter les plus grands noms de la mode et des marques de renommée internationale. Mais comme elle le dit si bien : "Au final, ce sont les géants de la mode qui font bouger les choses. On se retrouve alors face à de grandes marques telles que Louis Vuitton ou Arnault. Nous sommes donc là-bas, bien modestes, avec nos propres moyens, car nous n’avons aucune aide. Nous n’avons pas de marques qui nous soutiennent". Face à cela, la designer a su trouver une force supplémentaire en comptant sur le soutien de l’initiative "Málaga es moda" et de ses soutiens. Un retour aux sources inattendu pour une évolution sans faille C’est un véritable changement de vie qu’a opéré Juana Martín en décidant de quitter son pays pour s’installer à Paris. En effet, après 14 ans à la Mercedes-Benz Fashion Week et alors qu’elle avait tout en Espagne, elle a tout quitté pour tout recommencer en France. Elle explique cette décision par un besoin d’évoluer et de se remettre en question, mais aussi par une insatisfaction face au système établi en Espagne. Aujourd’hui, Juana Martín se bat pour faire connaître et apprécier la mode andalouse sur la scène internationale. Son travail acharné et son talent lui ont permis de se faire remarquer à Paris, mais elle n’oublie pas d’où elle vient. En tant que fille de gitans, le flamenco fait partie intégrante de sa vie et de son art. Pour elle, il ne s’agit pas seulement d’un style vestimentaire, mais d’une véritable philosophie de vie, un moyen de respecter et d’évoluer en tant qu’être humain. En somme, Juana Martín est un exemple inspirant de réussite à travers des valeurs telles que le travail acharné, l’humilité et l’acceptation de ses imperfections. Elle nous montre que pour réaliser ses rêves, il faut parfois oser sortir de sa zone de confort et se remettre en question pour évoluer et se surpasser. Une véritable source d’inspiration pour toutes les femmes aspirant à se lancer dans le monde de la mode. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Vincent doit mourir : l’ennemi inattendu entrée suivante Présentation du dernier livre de Nieves Concostrina, Acontece que no es poco, à Córdoba par la journaliste. 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