Culture Javier Cercas : Pour l’abolition du travail par María Fernanda González 6 octobre 2024 par María Fernanda González 6 octobre 2024 0 Le Pouvoir du Humour : Une Refondation de la Sérieux Il est souvent dit que le rire est le meilleur remède, mais l’humour va bien au-delà de cette affirmation triviale. En effet, chaque rire porte en lui une réflexion morale souvent négligée. L’écrivain Javier Cercas souligne que la sérénité apparente est souvent la façade qui couvre des vérités plus sombres. La vie, avec ses absurdités, mérite d’être rire. À l’instar de La Rochefoucauld, qui affirmait que "la sérénité est le masque que revêt le corps pour cacher la putréfaction de l’esprit", Cercas nous invite à réfléchir sur notre rapport à la réalité. L’Écrivain comme Citoyen Cercas n’hésite pas à se définir comme un citoyen avant tout. Son rôle d’écrivain ne l’exempte pas de la responsabilité civique. Le fait de rester silencieux face à des injustices est, selon lui, une forme de lâcheté. En tant qu’intellectuel, il n’a jamais associé son nom à un dogme; il préfère prêter une oreille aux opinions diverses, tout en reconnaissant le pouvoir que le discours peut avoir sur la société. La Littérature comme Acte Politique La littérature de Cercas explore souvent des thèmes politiques, mais pas de manière traditionnelle. Dans son œuvre "Soldats de Salamina", il aborde la mémoire historique, non comme un réquisitoire, mais comme un élan vers la compréhension. Le fait d’écrire sur le passé peut être, paradoxalement, une manière d’interroger notre présent collectif. Ainsi, l’écrivain revendique une écriture qui interroge et qui n’a pas peur de remettre en question des croyances établies. La Dualité Entre Humour et Tragédie L’humour peut sembler antithétique à la tragédie, mais pour Cercas, ils coexistent de manière dialectique. Il rappelle que de nombreux grands auteurs, tels que Kafka, ont su tourner en dérision des situations tragiques. Cette ironie, loin d’être anodine, est un outil puissant qui nous permet de naviguer dans les complexités de la vie. En évoquant des figures comme Don Quichotte, il démontre que le récit est souvent plus subversif que sérieux. Conclusion : L’Impératif de la Rire Il est impératif de ne pas prendre la vie trop au sérieux. En embrassant l’humour, nous révélons les hypocrisies et les injustices qui nous entourent. Javier Cercas, loin d’être un écrivain de discours ennuyeux, nous rappelle que le rire et la réflexion vont de pair. C’est dans l’interrogation de nos préjugés que réside la vérité, et il est de notre devoir, en tant que citoyens, de ne pas rester les bras croisés face à l’absurde et à l’injustifiable. source : Diario Córdoba – Javier Cercas: « Estoy a favor de la abolición del trabajo » 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Córdoba : L’indispensable Coque Malla et son rock A lire aussi Córdoba : L’indispensable Coque Malla et son rock 6 octobre 2024 Pluralité littéraire : clé de la santé de... 5 octobre 2024 Dolmen redécouvert par des cyclistes en Campiña de... 5 octobre 2024 Ciclos de microthéâtre pour animer les quartiers 5 octobre 2024 Denonciation du ‘borrado’ andalou à la Mezquita :... 5 octobre 2024 Podcast ‘Diseño a la vista’ : changement de... 5 octobre 2024 Conversación entre Jesús Vigorra et César Orrico lors... 5 octobre 2024 Le bain du diable : la société, pire... 5 octobre 2024 Flora : Réservations ouvertes pour visites guidées florales 5 octobre 2024 Lancement de la quatrième campagne d’excavation à Ategua 5 octobre 2024