122 Le monde du cinéma espagnol est en ébullition avec la sortie tant attendue de "Tratamos demasiado bien a las mujeres", un film inspiré du célèbre roman de Raymond Queneau et réalisé par Clara Bilbao. Avec un casting de renom composé de Carmen Machi, Antonio de la Torre, Julián Villagrán, Isak Férriz, Diego Anido, Óscar Ladoire, Luis Tosar et Gonzalo de Castro, ce long-métrage promet d’être un véritable succès. Une adaptation inspirée Clara Bilbao a su relever le défi de transposer sur grand écran l’oeuvre de Raymond Queneau, connue pour son univers loufoque et décalé. Le roman, initialement publié en 1944, était une satire des romans policiers à la mode de l’époque. Le scénario du film, écrit par Miguel Barros, a su restituer à la perfection cet esprit déjanté et subversif de l’oeuvre originale. Un hommage incongru En mêlant l’humour à l’absurdité et à un discours politique engagé, "Tratamos demasiado bien a las mujeres" est une véritable déclaration d’amour à l’oeuvre de Queneau. Les références à des films cultes tels que "Evil Dead" ou "Los odiosos ocho" viennent ajouter une touche d’originalité à cette adaptation, qui ne manque pas de piquant. Un casting de choix Carmen Machi, actrice incontournable du cinéma espagnol, incarne à la perfection le personnage principal de cette histoire. Son interprétation de la "femme fatale" en quête de vengeance est à couper le souffle. Elle est accompagnée par un groupe d’acteurs talentueux, tels que Antonio de la Torre, Julián Villagrán et Luis Tosar, qui apportent chacun leur touche personnelle à ce film décalé. Le ton qui divise Malgré tous ces éléments prometteurs, certains critiques ont souligné le manque de rythme et de cohérence dans le ton du film. En effet, adapter un roman aussi complexe que celui de Raymond Queneau était un véritable défi. La transition entre les passages humoristiques et les moments plus sérieux peut parfois sembler abrupte, faisant perdre au film son élan et son charme. Un film à deux visages Cependant, les opinions sont partagées et il est possible que le spectateur ait une expérience différente de la mienne. Certains y verront un film drôle et décalé, tandis que d’autres seront déçus par le manque d’homogénéité de l’ensemble. Mais une chose est sûre, "Tratamos demasiado bien a las mujeres" ne laisse personne indifférent. Une expérience à vivre Malgré ses imperfections, le film vaut la peine d’être vu pour l’interprétation remarquable de Carmen Machi et pour son hommage réussi à l’oeuvre de Raymond Queneau. Les amateurs de cinéma espagnol et les curieux seront séduits par cette oeuvre cinématographique originale et audacieuse. Vous pourriez être interessé par Ana Rosa exprime son émotion suite au sauvetage des dernières personnes prises au piège dans l’incendie de Valencia : ses mots en sont bloqués 22 février 2024 Découvrez cinq tapas incontournables à déguster lors de vos sorties dans les bars de Jaén ! 3 novembre 2023 Pour conclure "Tratamos demasiado bien a las mujeres" est un film qui doit être apprécié pour ce qu’il est; une adaptation libre et décalée d’un roman emblématique. Bien qu’il puisse diviser les opinions, il reste un divertissement rafraîchissant et osé, porté par un casting de choix et une narration surprenante. Alors n’hésitez pas à vous rendre dans les salles obscures pour découvrir ce film singulier qui saura vous surprendre. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Benito Zambrano, réalisateur de Solas, s’inquiète de la diversité en Europe: La mixité culturelle préoccupe de nombreuses personnes entrée suivante Découverte d’un rare astrolabe andalou du XIe siècle avec la mention Córdoba dans un musée italien A lire aussi Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025 Córdoba, bebetecas: et si bébé découvrait la bibliothèque... 31 août 2025 Córdoba: le Cine Fuenseca s’embrase cet automne —... 30 août 2025 Córdoba, cines de verano 2025 : la soirée... 29 août 2025 Córdoba, flamenco et ciné d’été: mes bons plans... 29 août 2025 Córdoba, ce week-end: flamenco, ferias et un Mundial... 28 août 2025 Córdoba, cines de verano 2025: lequel choisir ce... 28 août 2025 Córdoba, flamenco et vin: mon plan d’été secret... 26 août 2025 Zaragoza, Gamberro comme un local: 17 étapes qui... 25 août 2025 Córdoba, Taberna n°10: le spot à tapas de... 25 août 2025