Loisirs J’aime le film imaginaire que je me suis créé dans ma tête. par María Fernanda González 4 mars 2024 101 Le monde du cinéma espagnol est en ébullition avec la sortie tant attendue de "Tratamos demasiado bien a las mujeres", un film inspiré du célèbre roman de Raymond Queneau et réalisé par Clara Bilbao. Avec un casting de renom composé de Carmen Machi, Antonio de la Torre, Julián Villagrán, Isak Férriz, Diego Anido, Óscar Ladoire, Luis Tosar et Gonzalo de Castro, ce long-métrage promet d’être un véritable succès. Une adaptation inspirée Clara Bilbao a su relever le défi de transposer sur grand écran l’oeuvre de Raymond Queneau, connue pour son univers loufoque et décalé. Le roman, initialement publié en 1944, était une satire des romans policiers à la mode de l’époque. Le scénario du film, écrit par Miguel Barros, a su restituer à la perfection cet esprit déjanté et subversif de l’oeuvre originale. Un hommage incongru En mêlant l’humour à l’absurdité et à un discours politique engagé, "Tratamos demasiado bien a las mujeres" est une véritable déclaration d’amour à l’oeuvre de Queneau. Les références à des films cultes tels que "Evil Dead" ou "Los odiosos ocho" viennent ajouter une touche d’originalité à cette adaptation, qui ne manque pas de piquant. Un casting de choix Carmen Machi, actrice incontournable du cinéma espagnol, incarne à la perfection le personnage principal de cette histoire. Son interprétation de la "femme fatale" en quête de vengeance est à couper le souffle. Elle est accompagnée par un groupe d’acteurs talentueux, tels que Antonio de la Torre, Julián Villagrán et Luis Tosar, qui apportent chacun leur touche personnelle à ce film décalé. Le ton qui divise Malgré tous ces éléments prometteurs, certains critiques ont souligné le manque de rythme et de cohérence dans le ton du film. En effet, adapter un roman aussi complexe que celui de Raymond Queneau était un véritable défi. La transition entre les passages humoristiques et les moments plus sérieux peut parfois sembler abrupte, faisant perdre au film son élan et son charme. Un film à deux visages Cependant, les opinions sont partagées et il est possible que le spectateur ait une expérience différente de la mienne. Certains y verront un film drôle et décalé, tandis que d’autres seront déçus par le manque d’homogénéité de l’ensemble. Mais une chose est sûre, "Tratamos demasiado bien a las mujeres" ne laisse personne indifférent. Une expérience à vivre Malgré ses imperfections, le film vaut la peine d’être vu pour l’interprétation remarquable de Carmen Machi et pour son hommage réussi à l’oeuvre de Raymond Queneau. Les amateurs de cinéma espagnol et les curieux seront séduits par cette oeuvre cinématographique originale et audacieuse. Vous pourriez être interessé par Les hôtels sur les routes sont sous-exploités dans la fiction 2 mars 2024 Israël risque une expulsion de l’Eurovision 2024 : voici la raison 21 février 2024 Pour conclure "Tratamos demasiado bien a las mujeres" est un film qui doit être apprécié pour ce qu’il est; une adaptation libre et décalée d’un roman emblématique. Bien qu’il puisse diviser les opinions, il reste un divertissement rafraîchissant et osé, porté par un casting de choix et une narration surprenante. Alors n’hésitez pas à vous rendre dans les salles obscures pour découvrir ce film singulier qui saura vous surprendre. 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Benito Zambrano, réalisateur de Solas, s’inquiète de la diversité en Europe: La mixité culturelle préoccupe de nombreuses personnes entrée suivante Découverte d’un rare astrolabe andalou du XIe siècle avec la mention Córdoba dans un musée italien A lire aussi Célébrez le Día de la Bandera d’Andalousie à... 27 novembre 2024 Plats incontournables à déguster dans un asador cordobés 27 novembre 2024 Prix et menu du seul restaurant trois étoiles... 27 novembre 2024 World Cheese Awards 2026 : Les meilleurs fromages... 26 novembre 2024 Noor et Choco conservent leurs étoiles Michelin en... 26 novembre 2024 Trinitrán : 20 ans de bijoux d’exception à... 26 novembre 2024 Le restaurant de Córdoba avec son propre fantôme 26 novembre 2024 Restaurants étoilés et Bib Gourmand à Córdoba selon... 25 novembre 2024 La barberie de Córdoba candidate pour le titre... 25 novembre 2024 Córdoba : Top 10 des destinations surprenantes en... 25 novembre 2024