Loisirs Itziar Miranda : Le final de ‘Amar es para siempre’ ne décevra personne par Megan Gordon 20 février 2024 113 ##L’adieu émouvant d’Amar es para siempre C’est avec tristesse que les téléspectateurs vont devoir dire au revoir à l’une des séries les plus longues de la télévision espagnole : ‘Amar es para siempre’. Après 18 ans d’antenne et de nombreuses saisons, la série va en effet bientôt se terminer sur les chaînes d’Antena 3. Mais si les acteurs ont changé au fil des saisons, trois personnages ont été présents depuis le tout début : les propriétaires du bar El Asturiano. Parmi eux, le personnage de Manolita, joué par Itziar Miranda, a eu du mal à contenir ses larmes lors du tournage du dénouement final. Le tournage du final de la série a eu lieu en octobre dernier. Quelles émotions avez-vous ressenties en interprétant cette ultime scène ? Cela a été très émouvant, avec tout ce que cela représente. Parfois, nous nous regardions sans pouvoir nous arrêter de pleurer, et d’autres moments où nos regards exprimaient notre chance d’être là. Nous ressentions des sentiments de tristesse et de nostalgie, mais aussi d’excitation à l’idée que la série devient désormais une partie de l’histoire de la télévision, sans même que nous nous en soyons rendu compte. Y a-t-il eu un seul acteur qui n’a pas pleuré lors de cette scène finale ? Non, nous avons tous énormément pleuré. En fait, cela a été très difficile à tourner. Je n’ai même pas réussi à apprendre ma dernière phrase. Je ne sais pas ce qui m’a pris, mon cerveau a bloqué et nous avons dû recommencer plusieurs fois, ce qui ne m’était jamais arrivé. Parce que je savais que lorsque je prononcerais cette phrase, c’était fini. Pensez-vous que les téléspectateurs pleureront également devant ce dénouement ? Bien sûr. En plus, tout ce que le public attend va se retrouver dans ce final, personne ne se sentira déçu par la fin d’Amar es para siempre. Elle a été minutieusement réfléchie et soignée. Beaucoup d’acteurs vous envieront, ainsi que Manuel Baqueiro et José Antonio Sayagués, le trio qui a été présent dans la série depuis le début. Car dans votre métier, il est rare d’avoir un rôle pendant autant d’années. Je suis privilégiée d’avoir eu cette stabilité économique et émotionnelle grâce à cette série, et surtout, j’en ai beaucoup appris. Notre métier est très intermittent, donc avoir une série comme cela n’est pas courant. Quand on commence, on ne sait pas qu’elle va durer 18 ans. D’ailleurs, c’était la seule fois de ma vie où je n’ai pas eu à faire de casting car c’était pour un petit rôle dans une série qui devait être courte. Regardez où nous sommes aujourd’hui ! "Assomption Balaguer pensait que Manuel Baqueiro et moi étions en couple dans la vie réelle" Le personnage de Manolita que nous verrons dans le final n’a plus rien à voir avec la jeune fille du début. C’est l’un des plus beaux personnages féminins de notre fiction pour cette raison. Elle a été comme une mère et une grand-mère pour nous, une femme qui a dû faire face à des moments très difficiles, et comment elle a réussi à s’adapter et à évoluer avec les changements de la société et de l’écoute envers ses filles. C’est l’un des personnages les moins stéréotypés de la télévision, car son évolution n’a rien à voir avec ses débuts. La vie de Manolita n’est pas la seule à avoir beaucoup changé en 18 ans. La vôtre également, puisque vous êtes devenue mère deux fois, par exemple. Oui, j’ai accouché pendant ‘Amar’ à deux reprises. En plein tournage ? Oui. Lorsque je suis tombée enceinte de ma première fille, personne ne me croyait. Les scénaristes ont mis du temps à changer les scripts car ils pensaient que c’était une blague. Il m’est arrivé de tout pendant ces presque 20 ans, entre mes 25 et 45 ans. Quel est le moment de la série que vous gardez en tête avec le plus de tendresse ? Quand je vois mes filles jouer le rôle de mes bébés sur le plateau. Cela a été un moment très magique. Je les emmenais sur le plateau car je leur donnais le sein, et elles ont fait partie de la famille d’Asturiano de manière très naturelle. Et le plus difficile ? Chaque année, nous vivions des adieux très dramatiques, car les acteurs changeaient et nous souffrions énormément. Certains téléspectateurs étaient convaincus que Manuel Baqueiro, votre mari dans la série, l’était également dans la vraie vie. Oui, on me l’a dit plusieurs fois au marché. Mais cela a également été le cas pour des confrères. Assomption Balaguer pensait que nous étions en couple dans la réalité, et nous avons dû le nier. Vous avez deux films qui doivent sortir, ‘Tierra baja’ et ‘Cariñena’, et vous continuez vos collections de livres. Vous avez envie de refaire une série quotidienne ? Oui, j’ai très envie. J’adore les séries quotidiennes et je serais prête à en refaire une. 0 FacebookTwitterPinterestEmail Megan Gordon Megan, a globetrotter with a passion for wine and journalism, has traveled across the world, exploring vineyards and uncovering stories that connect people to their heritage. From the rolling hills of Tuscany to the sun-soaked vineyards of California, she has tasted wines from every corner of the globe, developing a keen palate and a deep appreciation for the art of winemaking. entrée prédédente des personnesRayden et sa nouvelle, ‘Votos en contra’, qui met en lumière la mémoire des individus entrée suivante Festival de Málaga 2024 : programme, nouveautés et événements A lire aussi Meilleurs plans week-end à Córdoba : 7-10 novembre 7 novembre 2024 Refuges d’automne à Córdoba : Évasion et détente 7 novembre 2024 Monuments d’Espagne classés au Patrimoine de l’Humanité 6 novembre 2024 Soles et Recommandations de la Guía Repsol à... 6 novembre 2024 Découvrez le quartier des chirimeros à Córdoba ! 6 novembre 2024 Persépolis : Concert de musique électronique au C3A... 5 novembre 2024 Córdoba : Gala des Soletes Repsol Automne-Hiver 2024 5 novembre 2024 Parcours hommage à Julio Romero de Torres pour... 5 novembre 2024 Défilé unique : 6 designers cordobais rendent hommage... 4 novembre 2024 Recette de lubina de Paco Morales : cuisinez... 4 novembre 2024