IES Aguilar, Eslava et Góngora demandent le BIC pour leurs planisphères

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La préservation du patrimoine astronomique en Andalousie

La Consejería de Cultura de la Junta de Andalucía a récemment reçu une demande pour inscrire des planisphères celestes au patrimoine historique. Ces œuvres ont été créées par le professeur Francisco Garrido Hidalgo dans deux instituts historiques. Le premier planisphère a été réalisé en 1895, suivi par un second en 1905. Les directeurs des instituts, Salvador Guzmán Moral et Fernando Merlo Fernández, ont initié cette démarche.

Ces planisphères sont bien plus que de simples œuvres d’art. Ils représentent un engagement profond envers l’éducation et l’astronomie. En effet, Garrido a créé ces planisphères pour enrichir l’apprentissage de ses élèves. Il a agi de manière désintéressée, motivé par le plaisir de partager ses connaissances. Ce projet s’inscrit dans le cadre des recommandations du Congrès Pédagogique Hispano-Portugais-Américain de 1892.

L’impact éducatif des planisphères

Les planisphères de Garrido sont conçus pour améliorer l’enseignement de la géographie astronomique. Ils permettent aux élèves d’observer le ciel étoilé et de comprendre les mouvements des corps célestes. En effet, ces œuvres sont des outils pédagogiques précieux. Elles offrent une représentation visuelle du ciel, facilitant ainsi l’apprentissage.

Le planisphère du premier institut, situé à Cabra, mesure 3,30 mètres de diamètre. Il représente le ciel de Cabra pendant le solstice d’hiver. Une inscription précise son orientation et son utilisation pour l’étude des mouvements célestes. De même, le planisphère du second institut, à Córdoba, mesure 4,80 mètres de diamètre. Il illustre le ciel de Córdoba et inclut une légende en latin, soulignant l’engagement de Garrido envers ses élèves.

La reconnaissance du patrimoine culturel

La demande d’inscription au catalogue général du patrimoine historique andalou est une étape importante. Elle vise à reconnaître l’importance de ces œuvres dans l’histoire de l’éducation en Andalousie. En effet, ces planisphères sont des témoignages de l’innovation pédagogique de leur époque. Ils illustrent comment l’art et la science peuvent se combiner pour enrichir l’apprentissage.

La reconnaissance de ces planisphères comme Bien d’Intérêt Culturel (BIC) pourrait également encourager d’autres initiatives similaires. Cela mettrait en lumière l’importance de la préservation du patrimoine éducatif. En fin de compte, ces œuvres ne sont pas seulement des objets d’art, mais des symboles d’un héritage culturel précieux.

Media: Diario Córdoba – Planifesrio celeste en el IES Aguilar y Eslava. / José Moreno

Source: Diario Córdoba – Los IES Aguilar y Eslava de Cabra y Luis de Góngora de Córdoba solicitan el BIC para sus planisferios celestes