14 Fan de films cultes mêlant action, horreur et aventure ? Laisse-moi te révéler les secrets de "The Seventh Curse", ce bijou inclassable enfin accessible.Un joyau caché du cinéma d’aventure horrifique On croit tout connaître des classiques du cinéma d’action et d’horreur. Pourtant, il existe un film si exubérant, si singulier que même les plus aguerris passent souvent à côté : "The Seventh Curse". Sorti en 1986 sous la houlette de Ngai Choi Lam – figure incontournable du cinéma hongkongais underground – ce film défie toutes les conventions. Ayant eu la chance de découvrir récemment cette pépite dans sa version restaurée, je peux vous assurer qu’on tient là une expérience aussi jouissive que déroutante. Entre influences occidentales et folie asiatique Ce qui rend "The Seventh Curse" irrésistible pour l’amateur de films cultes, c’est sa capacité à fusionner des univers apparemment incompatibles. Imaginez un mélange survitaminé entre "Indiana Jones", "Alien" et "Rambo", mais teinté d’une folie visuelle et narrative typique du cinéma hongkongais des années 80. On y suit le docteur Yuen (Chin Siu-Ho), embarqué malgré lui dans un périple au cœur du mystérieux triangle thaïlandais où sévit une secte vermiforme aux rituels sanglants. Dès la première demi-heure, le spectateur est propulsé entre scènes d’action explosives dignes de Jackie Chan ou John Woo, parenthèses érotiques flirtant avec le burlesque, puis plonge tête la première dans un cauchemar gore à base de créatures mutantes émergeant littéralement des corps humains. « Ce film n’a peur de rien : il ose tout montrer là où tant d’autres reculent ! » Pourquoi personne ne t’a parlé de ce film jusqu’ici ? Il y a une raison à cela. Pendant longtemps en Europe – et surtout en France –, "The Seventh Curse" n’a existé qu’en versions censurées ou mal distribuées. Les fans purs et durs se lançaient dans des chasses au trésor numériques ou sur les marchés asiatiques pour mettre la main sur une version décente… sans jamais être vraiment satisfaits par l’offre disponible. Avec la sortie inédite prévue en Allemagne en mai 2025 (édition limitée ultra-complète comprenant quatre montages différents !), voilà enfin une opportunité pour tous les cinéphiles francophones curieux d’explorer un pan oublié du patrimoine cinématographique mondial. Vous pourriez être interessé par Hommage vibrant à la mère dans le nouveau clip de Bonier 5 mai 2025 Cordoue en musique ? Les concerts à ne pas manquer ! 12 février 2025 Une œuvre transgressive qui brise tous les codes Ce qui m’a marqué en visionnant "The Seventh Curse", c’est avant tout sa liberté totale : ici, rien n’est sacré. La narration prend des chemins inattendus — on passe sans transition d’une baston survoltée à un rituel occulte où des enfants sont sacrifiés pour invoquer un démon ancestral. Oui, ça choque ; mais c’est précisément cette audace narrative qui donne au film sa force unique. Dans le final apocalyptique — que je ne gâcherai pas entièrement — on retrouve tout ce que j’adore dans le cinéma extrême asiatique : Des effets spéciaux artisanaux et inventifs, Une créativité visuelle débridée, Des personnages bigger-than-life portés par Chow Yun-Fat et Maggie Cheung, Des références subtiles (ou non !) à l’imaginaire occidental. Loin d’être gratuit, ce cocktail détonant traduit aussi les angoisses politiques et sociétales du Hong Kong pré-handover : peurs archaïques réveillées par le contact avec l’inconnu, fascination/dégout face à la modernité technologique (ces vers mutants !), besoin viscéral d’héroïsme collectif. Les héros atypiques qui ont marqué mon imaginaire Difficile après coup de ne pas ressentir une affection toute particulière pour ce trio improbable : Dr Yuen, médecin dépassé mais déterminé, Tsai-Hung (Maggie Cheung), sidekick aussi pétillante qu’efficace, Le mentor charismatique incarné par Chow Yun-Fat. Ils incarnent chacun à leur façon une facette différente de l’aventurier moderne confronté à l’indicible. Pour moi — qui ai grandi fasciné par les blockbusters américains comme par la fantaisie asiatique — voir ces archétypes se croiser puis s’affronter dans la moiteur tropicale fut un vrai choc esthétique… et une bouffée de fraîcheur inattendue ! Un film culte injustement ignoré… mais plus pour longtemps ! Depuis trop longtemps réservé aux initiés ou aux collectionneurs acharnés – faute d’édition complète accessible –, "The Seventh Curse" mérite aujourd’hui sa place au panthéon du cinéma bis international. Sa ressortie imminente est donc bien plus qu’un simple événement home-cinéma ; c’est la redécouverte collective d’un morceau d’histoire culturelle! Ce regain soudain d’intérêt coïncide avec un renouveau global pour le cinéma de genre hongkongais. À travers festivals spécialisés (comme celui-ci), chaînes thématiques ou plateformes VOD confidentielles (voir cet aperçu), les spectateurs curieux peuvent désormais explorer ce foisonnement artistique hors-normes. « On ne regarde pas The Seventh Curse ; on le vit comme un rite initiatique pop-gore ! » Et si votre truc c’est plutôt l’étude comparative : amusez-vous à repérer les clins d’œil directs ou détournés aux franchises américaines populaires… effet garanti lors d’une soirée cinéphile entre amis ! Conseils pratiques pour apprécier pleinement "The Seventh Curse" Quelques recommandations issues de ma propre expérience pour savourer cette rareté : Préparez-vous mentalement à changer plusieurs fois de registre émotionnel : rire, horreur viscérale puis pure aventure, Regardez-le dans la version non-censurée (Uncut) — c’est là que son génie éclate pleinement, Osez l’expérience en groupe : crier ensemble devant certains effets gores crée une vraie complicité ! Pour compléter la découverte : explorez aussi « Story Of Ricky » du même réalisateur — autre monument délirant trop méconnu chez nous. Enfin… gardez toujours une lampe allumée. Certaines visions ne s’oublient pas facilement 😉 Questions fréquentes ### Est-ce que The Seventh Curse est réservé aux amateurs de gore ? Non ! S’il propose effectivement des scènes très sanglantes (d’où son classement FSK18), il regorge aussi d’humour noir, de rebondissements absurdes et rend hommage autant au film d’aventure qu’au fantastique asiatique. ### Existe-t-il une version française sous-titrée ou doublée ? Jusqu’ici rares étaient les éditions françaises ; cependant avec la sortie allemande très complète en 2025 (et le regain d’intérêt international), il devient plus facile de trouver des versions multilingues incluant parfois le français en bonus. ### Quelles autres œuvres comparer avec The Seventh Curse ? Si vous aimez « Indiana Jones », « Alien », « Big Trouble in Little China » ou encore « Evil Dead », foncez sans hésiter — ce film dialogue constamment avec ces classiques tout en y ajoutant une touche follement originale ! FilmHistoire 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Patrimoine et innovation : Réhabilitation de Fuente Álamo, une aventure archéologique hors du commun entrée suivante Roland-Garros : quand les tribunes se transforment en scène de rencontres inattendues ! A lire aussi Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025 Córdoba, chirigota del Canijo: la halte immanquable avant... 28 août 2025