Culture Hisham Zaman : Refugiés et défis à 18 ans, le film Un jour heureux par María Fernanda González 7 octobre 2024 25 La réalité de l’immigration Un des principaux problèmes de notre perception de l’immigration est que, souvent, les migrants et réfugiés ne sont que des chiffres dans des statistiques désincarnées. Ils n’ont ni visage, ni histoire. Le cinéaste Hisham Zaman aborde ce sujet de façon unique, lui-même ayant été réfugié. Son film Un jour heureux, récemment sorti, nous plonge dans la vie de trois adolescents bloqués dans un centre de réfugiés en Norvège. Une représentation poignante Le récit suit Hamid, Aras et Ismail, trois adolescents de 17 ans, alors qu’ils planifient leur évasion à travers des montagnes enneigées. Zaman souligne l’impact de la neige sur l’humanité, créant une dichotomie entre la beauté des paysages et la solitude des personnages. Ce décor devient le reflet de leur état d’esprit, plongeant le spectateur dans un mélange de mélancolie et de poésie. L’ironie du "jour heureux" Le film tire son titre de la célébration du 18ème anniversaire, qui symbolise une transition tragique pour ces jeunes. Alors que d’autres attendent ce jour avec impatience, pour eux, c’est un saut vers l’inconnu. Zaman explique que même une fête, avec des gâteaux et de la musique, ne peut masquer la dure réalité : l’imminente expulsion. Un humour entre les lignes Zaman parvient à équilibrer une atmosphère humoristique avec la gravité de la situation, montrant comment l’humour peut émerger même dans les moments les plus sombres. Les protagonistes sont des adolescents, pleins de vie et d’espoir, malgré la menace constante de devoir retourner dans un pays qu’ils cherchent à fuir. Cette authenticité permet une connexion poignante avec le public. L’amour au cœur de la lutte L’arrivée d’Aida, une autre jeune réfugiée, bouleverse la dynamique entre les garçons ; elle apporte de l’espoir mais aussi des tensions. Cela met en lumière comment, malgré des circonstances désastreuses, l’amour et l’amitié persistent et évoluent. Une humanisation nécessaire Zaman a choisi de travailler avec des acteurs non professionnels pour renforcer le réalisme de l’histoire. Cette décision vise à humaniser les personnages et à leur donner vie sous un nouvel éclairage. En rendant ces jeunes visibles, Zaman espère susciter une conscience sociale qui dépasse la simple lecture des statistiques. Vous pourriez être interessé par Record de Participation au Concours National de Création Audiovisuelle de Cabra 10 août 2024 Eloïse Bella Kohn annule son concert au Festival Orozco 18 novembre 2024 Conclusion Un jour heureux ne vise pas seulement à raconter une histoire de réfugiés ; il cherche à réveiller nos consciences sur les vérités humaines derrière les chiffres. Zaman nous rappelle l’importance d’une empathie collective pour améliorer le sort de ceux qui vivent en attente d’un avenir incertain. media : Diario Córdoba – ‘Un día feliz’, la cinta de Hisham Zaman que narra la historia de Hamid, Aras e Ismail, refugiados en Noruega. / FILMIN source : Diario Córdoba – Hisham Zaman, exrefugiado y director de ‘Un día feliz’: « Para los adolescentes cuya solicitud de residencia ha sido rechazada, la llegada de su 18 cumpleaños es cualquier cosa menos alegre » 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Un essai primé sur la perte de narration chez l’individu postmoderne entrée suivante Le TSJA rejette le recours de Carlos Aladro contre son licenciement A lire aussi Programmation 2025 du CAAC et C3A : Un... 9 janvier 2025 Décès d’El Güito, légende du flamenco en Espagne 9 janvier 2025 Concert des Pecos à Córdoba : Réservez vos... 9 janvier 2025 Affaire Nacho Cano : Imputations et Déclarations de... 9 janvier 2025 Programmation 2025 du C3A : Art contemporain et... 9 janvier 2025 Nouveaux films espagnols : le féminisme à l’honneur 9 janvier 2025 Muerdo : L’Artiste qui Redéfinit la Musique Moderne... 9 janvier 2025 Préservation de la villa romaine de Santa Rosa... 9 janvier 2025 L’art du théâtre selon Pirandello : Une exploration... 9 janvier 2025 Concert de Pedro El Granaino à la Peña... 9 janvier 2025