Culture Hisham Zaman : Refugiés et défis à 18 ans, le film Un jour heureux par María Fernanda González 7 octobre 2024 par María Fernanda González 7 octobre 2024 1 La réalité de l’immigration Un des principaux problèmes de notre perception de l’immigration est que, souvent, les migrants et réfugiés ne sont que des chiffres dans des statistiques désincarnées. Ils n’ont ni visage, ni histoire. Le cinéaste Hisham Zaman aborde ce sujet de façon unique, lui-même ayant été réfugié. Son film Un jour heureux, récemment sorti, nous plonge dans la vie de trois adolescents bloqués dans un centre de réfugiés en Norvège. Une représentation poignante Le récit suit Hamid, Aras et Ismail, trois adolescents de 17 ans, alors qu’ils planifient leur évasion à travers des montagnes enneigées. Zaman souligne l’impact de la neige sur l’humanité, créant une dichotomie entre la beauté des paysages et la solitude des personnages. Ce décor devient le reflet de leur état d’esprit, plongeant le spectateur dans un mélange de mélancolie et de poésie. L’ironie du "jour heureux" Le film tire son titre de la célébration du 18ème anniversaire, qui symbolise une transition tragique pour ces jeunes. Alors que d’autres attendent ce jour avec impatience, pour eux, c’est un saut vers l’inconnu. Zaman explique que même une fête, avec des gâteaux et de la musique, ne peut masquer la dure réalité : l’imminente expulsion. Un humour entre les lignes Zaman parvient à équilibrer une atmosphère humoristique avec la gravité de la situation, montrant comment l’humour peut émerger même dans les moments les plus sombres. Les protagonistes sont des adolescents, pleins de vie et d’espoir, malgré la menace constante de devoir retourner dans un pays qu’ils cherchent à fuir. Cette authenticité permet une connexion poignante avec le public. L’amour au cœur de la lutte L’arrivée d’Aida, une autre jeune réfugiée, bouleverse la dynamique entre les garçons ; elle apporte de l’espoir mais aussi des tensions. Cela met en lumière comment, malgré des circonstances désastreuses, l’amour et l’amitié persistent et évoluent. Une humanisation nécessaire Zaman a choisi de travailler avec des acteurs non professionnels pour renforcer le réalisme de l’histoire. Cette décision vise à humaniser les personnages et à leur donner vie sous un nouvel éclairage. En rendant ces jeunes visibles, Zaman espère susciter une conscience sociale qui dépasse la simple lecture des statistiques. Conclusion Un jour heureux ne vise pas seulement à raconter une histoire de réfugiés ; il cherche à réveiller nos consciences sur les vérités humaines derrière les chiffres. Zaman nous rappelle l’importance d’une empathie collective pour améliorer le sort de ceux qui vivent en attente d’un avenir incertain. media : Diario Córdoba – ‘Un día feliz’, la cinta de Hisham Zaman que narra la historia de Hamid, Aras e Ismail, refugiados en Noruega. / FILMIN source : Diario Córdoba – Hisham Zaman, exrefugiado y director de ‘Un día feliz’: « Para los adolescentes cuya solicitud de residencia ha sido rechazada, la llegada de su 18 cumpleaños es cualquier cosa menos alegre » 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Un essai primé sur la perte de narration chez l’individu postmoderne entrée suivante Le TSJA rejette le recours de Carlos Aladro contre son licenciement A lire aussi Heather Langenkamp : La culture vénère le monstre,... 7 octobre 2024 Lali Espósito, la voix contre Javier Milei et... 7 octobre 2024 Le TSJA rejette le recours de Carlos Aladro... 7 octobre 2024 Un essai primé sur la perte de narration... 7 octobre 2024 Cultura évaluera Cosmopoética avant de lancer le prochain... 7 octobre 2024 Cosmopoética : le maire envisage des lieux plus... 7 octobre 2024 Nita rend hommage à Chavela Vargas avec Rozalén... 6 octobre 2024 Temps et esotérisme : la nouvelle œuvre d’Arnau... 6 octobre 2024 Ballet de Kiev à Córdoba : ‘Le Lac... 6 octobre 2024 ‘La madre’ : Anne et la mystique féminine... 6 octobre 2024