Frankenstein Netflix : ce que Del Toro va vraiment changer dans la légende !

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La nouvelle adaptation de Frankenstein sur Netflix promet un twist inédit, et je vous dévoile pourquoi ce film va bouleverser le mythe…

Un mythe revisité sous l’œil de Guillermo del Toro

En tant que Cordouane passionnée de cinéma et d’histoires qui traversent les frontières, je ne pouvais pas passer à côté de la nouvelle adaptation de "Frankenstein" par Guillermo del Toro pour Netflix. Que l’on soit amateur.trice de gothique ou simple curieux.se du septième art, difficile de rester indifférent face à cette promesse d’un chef-d’œuvre revisité par le maître mexicain du fantastique.

Dès les premières images révélées lors du TUDUM live, j’ai senti une atmosphère différente des précédentes adaptations : une Europe de l’Est du XIXe siècle magnifiée par des décors somptueux, une lumière crépusculaire presque palpable et un casting aussi séduisant qu’audacieux. Oscar Isaac en Docteur Frankenstein, Mia Goth et Christoph Waltz au sommet de leur art… Il y a comme une énergie nouvelle qui s’empare du mythe.

Mais ce qui m’intrigue le plus (et c’est là que Del Toro se démarque) : son choix assumé de donner enfin toute sa voix à la créature – incarnée par Jacob Elordi – tout en tissant autour d’elle des questionnements éminemment contemporains sur la solitude et la différence.

La passion de Del Toro : entre hommage et subversion

Si vous avez déjà plongé dans l’univers poétique et tourmenté de Guillermo del Toro (rappelez-vous « Le Labyrinthe de Pan » ou « La Forme de l’eau »), vous savez combien il excelle à brouiller les frontières entre le monstre et l’humain. Dans cette adaptation de "Frankenstein", on sent son amour sincère pour Mary Shelley mais aussi sa volonté d’offrir une lecture moderne.

Del Toro ne se contente pas de faire un remake : il recompose le récit en insistant sur le personnage du Docteur Pretorious (figure secondaire chez Shelley) dont la quête obsessionnelle donne au film des allures quasi-philosophiques. J’y vois un clin d’œil à nos débats actuels sur la technologie, la création et l’éthique scientifique. Cette mise en abîme résonne particulièrement à une époque où l’intelligence artificielle fait trembler autant qu’elle fascine – un thème dont je discute souvent avec mes lecteurs quand ils découvrent Cordoue sous un angle inattendu.

L’esthétique : luxe gothique et détails immersifs

Sur le plan visuel, ce "Frankenstein" s’annonce somptueux. J’adore observer comment Del Toro manie les couleurs froides – bleu nuit, verts profonds – pour souligner la mélancolie omniprésente du récit. Les premiers extraits dévoilent des laboratoires alchimiques dignes d’un tableau préraphaélite, mais aussi des extérieurs enneigés qui évoquent l’isolement tragique de la créature.

Il faut saluer la minutie accordée aux effets spéciaux pratiques – loin des CGI parfois aseptisés. C’est presque comme arpenter les ruelles pavées d’une vieille ville andalouse : chaque pierre semble avoir une histoire à raconter. En 2025, peu de réalisateurs osent encore accorder autant d’importance à l’artisanat cinématographique ; cela force mon respect.

Pour prolonger cette exploration esthétique autour du film gothique contemporain, je recommande cet article complet sur le renouveau du cinéma d’horreur européen.

Une relecture émotionnelle : vers une empathie radicale ?

Ce qui frappe dans cette version Netflix, c’est moins l’horreur pure que l’émotion brute. On pressent que Del Toro va nous forcer à regarder le monstre autrement : non plus seulement comme fruit tragique d’une science dévoyée, mais comme miroir troublant de nos propres vulnérabilités.

Jacob Elordi reste encore mystérieux derrière son masque dans les teasers – quelle patience il faudra avant novembre ! – mais sa posture massive suggère une intensité émotionnelle rare. J’espère personnellement retrouver cette même ambiguïté qui m’avait émue en visitant certains quartiers marginaux de Cordoue : ces lieux où beauté et douleur se côtoient sans jamais se confondre.

Le film s’inscrit donc dans une tradition littéraire forte tout en proposant un regard neuf sur nos obsessions contemporaines pour la perfection physique, le rejet social ou encore la peur viscérale de l’autre.

Le suspense entretenu : marketing ou génie narratif ?

Netflix n’a pas dévoilé tous ses atouts : le design final du monstre reste secret jusqu’à la sortie. Est-ce pur calcul marketing ou véritable volonté artistique ? Je penche pour un mélange subtil des deux. Garder ce mystère alimente notre imagination collective… Ce n’est pas sans rappeler certaines fêtes populaires andalouses où le clou du spectacle est révélé au dernier moment pour mieux surprendre.

Si cette stratégie peut paraître frustrante à l’heure des spoilers permanents, elle redonne aussi au spectateur.rice son pouvoir premier : celui d’imaginer avant même de voir. D’ailleurs, saviez-vous que Mary Shelley elle-même gardait volontairement flou certains aspects physiques du monstre dans son roman ? Une astuce narrative toujours aussi puissante deux siècles plus tard.

Pour aller plus loin sur cette dimension mythologique contemporaine : Analyse approfondie sur Frankenstein au cinéma.

Mon avis : pourquoi faut-il vraiment attendre ce Frankenstein ?

Ce n’est pas tous les jours qu’un réalisateur ose mêler hommage fidèle et innovation risquée autour d’une figure aussi emblématique que Frankenstein. Je suis convaincue que Del Toro nous offrira bien plus qu’un simple film d’horreur : il propose ici une véritable réflexion sur notre rapport à l’altérité et à notre propre humanité.

À celles et ceux qui aiment explorer Cordoue hors des sentiers battus (vous êtes nombreux.ses ici !), je conseille vivement de garder un œil attentif sur cette sortie annoncée pour novembre 2025. Car c’est bien ce mélange entre passé glorieux et présent incertain qui fait toute la richesse tant d’une ville millénaire que d’un mythe revisité par un conteur passionné.

Questions fréquentes

Quelle est la particularité du Frankenstein version Netflix ?

Cette adaptation mise en scène par Guillermo del Toro offre une perspective inédite centrée sur les émotions profondes du monstre et sa quête existentielle plutôt que sur l’horreur classique.

Le film reste-t-il fidèle au roman original ?

Del Toro respecte globalement la trame gothique imaginée par Mary Shelley tout en amplifiant certains personnages secondaires comme Pretorious pour nourrir sa réflexion contemporaine.

Pourquoi autant de mystère autour du look du monstre ?

Cacher le design final permet au public d’entretenir son imaginaire avant la découverte ; c’est également une manière astucieuse d’honorer le flou initial voulu par Shelley dans son œuvre littéraire.

Photo by Shane Aldendorff on Unsplash

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