70 La Fin d’un Chapitre Musical à Cordoue La ville de Cordoue, célèbre pour son riche héritage culturel, s’apprête à connaître un changement majeur qui affectera l’ambiance de son cœur touristique. Les musiciens de rue, habitués des lieux emblématiques tels que le Puente Romano et les abords de la Mezquita-Catedral, vont devoir quitter ces espaces emblématiques suite aux nouvelles régulations établies par la municipalité. Un Changement de Règlementation Les nouvelles bases de l’expression artistique, dévoilées par le Conseil municipal de Cordoue, modifient radicalement les zones où la musique et la peinture de rue peuvent se produire. Alors que certaines rues telles que Torrijos et Magistral González Francés étaient jusqu’à présent autorisées, les deux zones les plus fréquentées ont été exclues, provoquant l’inquiétude parmi les artistes locaux. La Réaction des Musiciens de Rue Face à ces nouvelles directives, des artistes comme Juan Antonio Galiot ont pris l’initiative d’organiser une collecte de signatures sur Change.org. Galiot souligne que depuis huit ans, le centre historique de Cordoue est devenu un vibrant théâtre pour les musiciens de rue, intégrant leur art dans le quotidien des passants et des touristes. Pour lui, ces musiciens font partie intégrante du paysage culturel de la ville. L’Importance de la Musique dans le Patrimoine La campagne lancée par Galiot met en avant un slogan percutant : "La musique ne nuit pas au patrimoine. La musique est patrimoine." Cette phrase résume parfaitement l’importance de la musique dans le cadre historique et culturel de Cordoue. Les musiciens, qui respectent les obligations légales en matière de licences et de taxes, se battent maintenant pour préserver leur moyen d’expression principal. Que Pense le Conseil Municipal? Interrogé sur les raisons de cette exclusion, le Conseil municipal n’a pas encore répondu. Ce flou laisse supposer un manque de communication entre les autorités et les acteurs culturels de la ville, soulignant la nécessité d’un dialogue constructif pour préserver le dynamisme de Cordoue. Conclusion La situation actuelle à Cordoue met en lumière les défis auxquels les artistes de rue sont confrontés dans un monde en constante évolution. Le cas de la musique de rue illustre l’importance de protéger et de soutenir l’expression artistique, qui enrichit non seulement le patrimoine culturel, mais aussi l’expérience quotidienne des habitants et des visiteurs. Il reste à voir si la municipalité révisera sa décision pour permettre à la musique de continuer à vibrer au cœur de Cordoue. source : Cordópolis – Adiós a la música callejera en el Puente Romano y junto a la Mezquita de Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Les cinémas d’El Tablero présentent en avant-première le nouveau film de la saga Alien entrée suivante Fête estivale de clôture à Cordoue : événements, musique et ambiance romaine au programme du pont A lire aussi Cinema Espagnol : Projections d’Almodóvar et Coixet à... 7 octobre 2024 Chico Sánchez dévoile ‘La tristesse du vigile’ à... 7 octobre 2024 Exposition ‘Kiseki’ de Lou Campos à Málaga :... 7 octobre 2024 Heather Langenkamp : La culture vénère le monstre,... 7 octobre 2024 Lali Espósito, la voix contre Javier Milei et... 7 octobre 2024 Le TSJA rejette le recours de Carlos Aladro... 7 octobre 2024 Hisham Zaman : Refugiés et défis à 18... 7 octobre 2024 Un essai primé sur la perte de narration... 7 octobre 2024 Cultura évaluera Cosmopoética avant de lancer le prochain... 7 octobre 2024 Cosmopoética : le maire envisage des lieux plus... 7 octobre 2024