17 Plongez dans un voyage musical unique avec Pablo García au Festival Primavera, où traditions et baroque s'entrelacent magiquement.Une fusion inédite entre patrimoine musical et modernité Lorsque j’ai assisté au concert de Pablo García López accompagné par Forma Antiqva à l’église de la Merced lors du Festival Primavera de Córdoba 2025, j’ai ressenti une véritable communion entre passé et présent. Le spectacle "De Sópitu" ne se limite pas à un simple récital ; c’est une exploration sensible qui mêle instruments historiques à des chants populaires traditionnels issus d’Asturie, de Galice, mais aussi d’Irlande ou d’Andalousie. Cette soirée m’a rappelé combien la musique ancienne est vivante et toujours porteuse d’émotions puissantes. Ce dialogue entre folklore oral et répertoire classique — évoquant Händel ou Purcell — offre un regard rafraîchissant sur les racines culturelles qui ont façonné l’Europe musicale. Un pont sonore, tout en délicatesse, connectant les mélodies rurales aux scènes lyriques contemporaines. Pourquoi cette rencontre musicale résonne si fort à Córdoba ? Córdoba est une ville où chaque pierre raconte une histoire multiculturelle – romaine, musulmane, chrétienne – formant un riche tissu patrimonial semblable à ce mélange musical. En vivant ici depuis toujours, je constate que ce type d’événement fait plus que divertir : il stimule une réflexion sur notre identité culturelle partagée. Les commentaires généreux de Pablo García sur les origines des pièces révèlent un amour profond pour ces traditions souvent oubliées dans les grandes villes modernes. Plus qu’un simple concert, c’était un cours vivant où chaque chanson dévoilait ses secrets. Une invitation au chant participatif : quand le public devient acteur Ce qui m’a particulièrement touchée, c’est la conclusion interactive du concert avec le romance « Una mañana de abril ». Inviter le public à chanter ensemble crée une atmosphère joyeuse et inclusive typique des fêtes andalouses authentiques. C’est cette proximité entre artistes et auditeurs qui différencie ce festival. Vous pourriez être interessé par Andalousie : Vaquera Finojosa, théâtre et tradition ! 24 février 2025 À la recherche de la cité perdue d’Almanzor 27 janvier 2024 J’y ai retrouvé cette chaleur humaine si caractéristique de Córdoba : partager la culture ne consiste pas seulement à observer passivement mais bien à vivre pleinement ces moments collectifs. Les clefs pour apprécier pleinement De Sópitu lors d’une visite à Córdoba Arrivez en avance pour profiter du cadre exceptionnel de l’église de la Merced, Lisez quelques notes historiques sur les traditions musicales asturiennes ou galiciennes, Osez participer aux chants collectifs pour sentir le lien direct avec l’œuvre, Prenez le temps ensuite de découvrir d’autres trésors musicaux locaux (la Casa Árabe propose régulièrement des concerts), Explorez aussi l’influence des musiques anciennes sur le flamenco andalou – c’est fascinant ! Pour ceux qui souhaitent approfondir leur découverte avant ou après le festival, le site officiel du Festival Primavera offre un programme détaillé ainsi que des interviews exclusives. Aussi, l’Institut Andalou des Musiques Traditionnelles propose ressources pédagogiques précieuses pour mieux comprendre ce lien vibrant entre passé rural et musique savante. Ce concert a confirmé pour moi que Cordoue continue d’être un carrefour culturel où il est possible de redécouvrir nos héritages sous des angles surprenants. En tant que passionnée ancrée dans cette ville pleine de vie et d’histoire, je vous invite chaleureusement à vivre vous aussi ces expériences musicales hors du commun qui font battre plus fort le cœur andalou. Media: Generic – Presentación del disco ‘De Sópitu’ en la iglesia de la Merced. / Manuel Murillo Musiquetraditions 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Cinéma et gastronomie : une escapade sensorielle à Cordoue entrée suivante Viva Belgrado : quand le rock cordouan s’envole A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025