17 Plonge avec moi dans le Festival de Cinéma Africain à Córdoba, un rendez-vous rare mêlant passion, découvertes et regards sincères.Un événement cinématographique qui reconnecte les ponts culturels Vivre à Córdoba m’a permis de constater combien cette ville andalouse incarne la rencontre des cultures. L’annonce du retour du Festival de Cinéma Africain Tarifa-Tánger (FCAT) ici, en juin 2024, n’est pas seulement un événement culturel ; c’est une célébration profondément ancrée dans l’identité multicouche que porte cette région. Ce festival est bien plus qu’une simple projection : il ouvre un dialogue entre continents, évoquant l’histoire partagée et les échanges continus entre l’Afrique et l’Espagne. Cette édition 2024 propose notamment des films accompagnés d’échanges avec leurs réalisateurs, ce qui permet au public de saisir non seulement le récit mais aussi les émotions authentiques derrière chaque œuvre. À mes yeux, cet aspect humain est ce qui rend cette extension du FCAT à Córdoba si précieuse : elle transforme une expérience passive en véritable rencontre. Des choix artistiques engagés révélant des réalités méconnues Parmi la sélection présentée, "Hanami" de Denise Fernandes m’a particulièrement touché. Ce film capverdien aborde le délicat sujet des migrations – non pas sous un angle politique ou sensationnaliste – mais par la perspective innocente d’une enfant. Ce regard intimiste m’a rappelé pourquoi le cinéma peut être un formidable outil d’empathie. Un autre exemple remarquable est « Les Voyageurs » de David Bingong. Réalisateur camerounais installé en Espagne, il nous invite à explorer son propre parcours migratoire via une coproduction hispano-camerounaise. Cette double origine enrichit son récit d’un point de vue biculturel rare que je trouve essentiel pour comprendre ces expériences transfrontalières complexes. Vous pourriez être interessé par Les implications de l’intelligence artificielle dans la vie quotidienne seront explorées au Musée archéologique 25 octobre 2023 Córdoba, la lumière de l’art cinématographique post-apocalyptique 31 janvier 2025 C’est précisément ce mélange d’expériences vécues et racontées par ceux qui traversent ces chemins qui différencie ce festival des projections habituelles souvent détachées du vécu direct. Initiatives éducatives pour sensibiliser dès le plus jeune âge Ce qui m’a également plu dans cette édition est l’initiative « Espacio Escuela », proposant aux élèves secondaires plusieurs séances dédiées au cinéma africain, notamment avec la projection matinale du film « Wallay » de Berni Goldblat. L’approche pédagogique y est subtile : offrir aux jeunes générations espagnoles une ouverture sur d’autres réalités culturelles par le biais narratif puissant du cinéma. Connaissant bien les enjeux éducatifs locaux, je salue vivement ces efforts intégrés dans les écoles cordouanes afin que nos jeunes puissent dialoguer tôt avec l’altérité culturelle et sociale. Cela construit inévitablement une conscience plus ouverte sur les défis contemporains liés à la migration ou aux identités diasporiques. Des espaces atypiques pour savourer le cinéma autrement Les projections ont lieu dans des lieux emblématiques comme la Filmothèque d’Andalousie et même dans un patio traditionnel cordouan lors d’un apéritif cinématographique avec les réalisateurs eux-mêmes. Ayant fréquenté régulièrement ces lieux chargés d’histoire locale et baignant dans leur atmosphère authentique, je peux témoigner que cela confère aux séances une ambiance chaleureuse incomparable — loin des salles impersonnelles classiques — renforçant ainsi la proximité entre artistes et spectateurs. Cela rappelle aussi combien cultura locale et mondes lointains peuvent se croiser harmonieusement en terre andalouse. Pour approfondir cette programmation riche : site officiel FCAT et découvrir davantage sur la Filmothèque Andalouse. La force renouvelée d’un festival engagé au cœur de Andalucía : perspectives personnelles et conclusion Comme journaliste français installé ici depuis plusieurs années, j’ai vu défiler diverses manifestations culturelles mais rares sont celles où sensibilité artistique rime autant avec responsabilité sociale comme c’est le cas au FCAT étendu désormais à Córdoba en 2024. Plus qu’un simple divertissement audiovisuel – c’est selon moi un moment privilégié pour renforcer liens interculturels profonds sans lesquels notre monde globalisé resterait superficiel voire fracturé.Toute personne curieuse gagnera à s’y plonger pleinement – curiosité intellectuelle stimulée assurément ! Cette richesse contextuelle souvent occultée mérite vraiment votre attention attentive bien au-delà du calendrier festif.Merci donc cordialement pour votre intérêt sincère envers ma belle ville désormais tremplin exemplaire vers Afrique plurielle! Media: Cordópolis – Filmoteca en Córdoba | TONI BLANCO agricultureFestival 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Découverte intime des fêtes de mai à Córdoba : fleurs et traditions entrée suivante Sécurité et festivités : le botellón aux Cruces de Córdoba 2025 dévoilé A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025