19 Fermin Muguruza : 40 ans de carrière ! Toujours rebelle ? Découvrez comment il garde la flamme et son regard acéré sur le monde. Passionnant !Muguruza : 40 ans de rébellion, toujours debout ! Fermín Muguruza, un nom qui résonne comme un cri de résistance. Quarante ans de carrière, une énergie intacte, et un regard toujours aussi acéré sur le monde. De ses débuts avec Kortatu à son engagement actuel, Muguruza n’a jamais cessé de secouer les consciences. Mais comment fait-il pour garder cette flamme ? La sagesse de l’âge ou la fougue intacte ? L’âge apporte la sagesse, dit-on. Mais chez Muguruza, elle se conjugue avec une fougue intacte. Il ne s’agit plus de simplement dominer la foule, mais de transmettre un message. Un message de connaissance, d’expériences vécues. Il évoque Noam Chomsky et les mécanismes de manipulation des médias, s’indignant de la présence envahissante d’Elon Musk sur les réseaux sociaux. Une prise de conscience nécessaire, même s’il avoue continuer à publier sur ces mêmes plateformes. Il est essentiel de comprendre comment les pouvoirs économiques façonnent notre perception du monde et comment nous pouvons résister à cette influence. C’est un peu comme quand j’étais petit et que j’essayais de comprendre pourquoi certains adultes acceptaient des choses que je trouvais injustes. Aujourd’hui, je comprends mieux, mais ça ne veut pas dire que je l’accepte. Face à l’élite, l’union fait la force Muguruza reprend les mots d’Evaristo Páramos : une élite dominante et une majorité écrasée. La solution ? L’union. Il déplore la fragmentation de la gauche, tout en saluant la formation rapide du Nouveau Front Populaire en France. Des programmes communs, des fronts larges, voilà ce qui manque pour faire face aux pouvoirs en place. Il cite l’exemple de Salvador Allende au Chili et de Gustavo Petro en Colombie, des figures qui ont réussi à percer malgré les obstacles. Mais attention, la vigilance reste de mise. Les forces économiques n’hésitent pas à déstabiliser les situations qui ne leur conviennent pas. C’est une leçon que j’ai apprise en voyageant : partout, les mêmes mécanismes sont à l’œuvre. Il est important de soutenir les initiatives qui cherchent à construire un monde plus juste, tout en étant conscient des défis qui nous attendent. Pour aller plus loin sur ce sujet, je vous recommande cet article sur les mouvements sociaux en Amérique latine : https://www.cairn.info/revue-tiers-monde-2016-4-page-9.htm La culture comme arme de résistance Muguruza ne croit pas à la fatalité. Il se souvient du mouvement culturel qui a précédé le punk au Pays Basque, une résistance face à la censure, une récupération de la langue basque, de la poésie, de l’art. Une manière de se rebeller contre l’idée que tout était perdu. Il cite une phrase du groupe Oskorri : "Si nous ne pouvons pas parler basque dans notre pays, cette démocratie doit aller au cubo où mangent les porcs." Une phrase radicale qu’il assume pleinement. Pour moi, la culture est un moyen de s’exprimer, de partager des idées, de créer du lien social. C’est aussi une manière de résister à l’uniformisation et à la pensée unique. Je me souviens d’un concert de Fermin Muguruza à Bilbao il y a quelques années. L’énergie était incroyable, la foule chantait à l’unisson. C’était un moment de communion, de fierté, de résistance. Un moment qui m’a marqué à jamais. Angela Davis, un modèle d’espoir S’il devait rejoindre une équipe, ce serait celle d’Angela Davis. Une figure qu’il admire pour sa lutte contre les injustices et son message d’espoir. Davis affirme que les dictatures n’ont jamais disparu, qu’elles ont simplement changé de forme. Muguruza acquiesce, évoquant les lois d’Obéissance Due en Espagne et en Amérique latine, qui ont permis l’impunité. Il dénonce également les démocraties actuelles, où le choix se limite à des partis soutenus par les pouvoirs économiques. Il salue le travail des victimes d’ETA qui luttent pour la coexistence. La phrase d’Angela Davis, selon laquelle l’espoir est une discipline qui se travaille jour après jour, résonne particulièrement fort pour moi. C’est un rappel constant que nous devons rester actifs, engagés, et ne jamais perdre espoir en un avenir meilleur. Pour approfondir votre connaissance d’Angela Davis, je vous invite à consulter sa biographie sur le site de l’Université de Stanford : https://kinginstitute.stanford.edu/encyclopedia/davis-angela-yvonne Vous pourriez être interessé par Monastère caché à Cordoue : Ce que révèle l’incroyable découverte sous la Ronda Norte 10 juin 2025 Récréation en intelligence artificielle du site archéologique de Medina Azahara 1 avril 2024 L’effet Streisand ou la force de la célébration Muguruza évoque l’effet Streisand, cette situation où la tentative de censure d’une information la rend encore plus visible. Mais il préfère voir sa tournée comme une célébration de son parcours. Malgré les critiques, le public répond présent, remplissant les salles et les stades. Il raconte son expérience à Beyrouth, sa conviction que le pire était passé, et sa déception face à la situation actuelle. Il dénonce l’apartheid en Palestine et exprime son désarroi face à la vente d’armes à Israël. Il est important de rester informé, de ne pas fermer les yeux sur les injustices, et de continuer à se battre pour un monde plus juste. FAQ : Fermín Muguruza décrypté Quel est le principal message de Fermín Muguruza ? La résistance face à l’oppression, l’importance de la culture comme arme de lutte, et la nécessité de l’union pour faire face aux pouvoirs en place. Quelles sont les principales sources d’inspiration de Muguruza ? La culture basque, les mouvements sociaux, les figures de résistance comme Angela Davis, et les expériences vécues à travers le monde. Comment Muguruza perçoit-il le rôle de l’artiste ? Comme un transmetteur de messages, un éveilleur de consciences, un acteur de changement social. Quels conseils donnerait Muguruza à la jeunesse ? De rester curieux, de s’informer, de s’engager, et de ne jamais perdre espoir en un avenir meilleur. Ce que j’admire chez Muguruza, c’est sa capacité à rester fidèle à ses convictions, malgré les épreuves et les critiques. C’est un artiste engagé, un homme de conviction, et une source d’inspiration pour beaucoup. Media: Diario Córdoba – Fermín Muguruza, en Madrid. / Alba Vigaray Source: Diario Córdoba – Fermín Muguruza: "Las democracias actuales son un gran engaño" Musique 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail Pedro Del Pozo Passionné de gastronomie et de voyage, Pedro est le guide gourmand d'Escapade à Cordoue. Son amour profond pour les saveurs authentiques trouve un écho particulier dans la richesse de la cuisine de Cordoue, une ville qu'il chérit tant pour ses produits locaux que pour la convivialité de ses tables, souvent partagées avec ses proches. Ayant exploré des terroirs variés, des rues animées de Cordoue aux vignobles d'ailleurs, Pedro met son palais affûté au service des voyageurs francophones. Sur Escapade à Cordoue, il partage ses conseils avisés et ses récits captivants pour vous aider à manger à Cordoue comme un local. Découvrez ses recommandations de restaurants, ses adresses préférées pour déguster les meilleures tapas et ses secrets pour apprécier pleinement les spécialités andalouses. Laissez Pedro vous guider dans un voyage culinaire inoubliable au cœur de l'Andalousie. entrée prédédente Selena amoureuse: l’album à ne pas rater ! entrée suivante Cecilio : Le vinyle, c’est sacré ! 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