Culture Fermeture de l’Ermita del Colodro en raison des fissures apparues sur la façade et la coupole par María Fernanda González 3 juin 2024 83 L’Eglise du Monastère du Très Saint-Sacrement et de l’Immaculée à Cordoue fermée pour une inspection technique Suite à une inspection technique effectuée avec des tranchées dans l’Église du Monastère du Très Saint-Sacrement et de l’Immaculée à Cordoue, également connue sous le nom de Ermita del Colodro, les services techniques du patrimoine du diocèse de Cordoue ont décidé de la fermer. Cette décision a été prise dans le but de procéder à une étude plus approfondie des causes qui ont entraîné la détérioration de la façade et de la coupole du chœur de cette chapelle. D’après une note publiée par le diocèse de Cordoue, cette ermita, qui présente des fissures et autres dommages visibles sur la façade et à l’intérieur, est une petite chapelle érigée à l’endroit où la tradition dit que les patrons de Cordoue, Saint Aciscle et Sainte Victoire, ont passé leur enfance chez Menciana. C’est en effet elle qui les a recueillis et enterrés après leur martyre à l’époque de l’empereur Dioclétien. C’est pourquoi, sur la pierre de la façade de l’ermita, on peut voir une épée et une flèche, qui symbolisent la mort des deux saints. En leur honneur, le sanctuaire a été construit, rénové au XVIIe siècle, et où Saint Aciscle et Sainte Victoire dominent le retable. Les raisons de la fermeture Plusieurs raisons peuvent expliquer la fermeture de l’ermita. Tout d’abord, les dommages visibles à la façade et à l’intérieur de l’édifice peuvent constituer un risque pour la sécurité des visiteurs. Ensuite, le patrimoine du diocèse de Cordoue souhaite effectuer une étude plus approfondie des raisons du délabrement de l’ermita afin de pouvoir entreprendre des travaux de restauration appropriés. Une histoire chargée de symboles La présence de l’épée et de la flèche sur la façade de l’ermita n’est pas anodine. Ces symboles font référence à la mort des deux patrons de Cordoue, San Aciscle et Santa Victoria, ainsi qu’à leur martyre. Le meuble funéraire de cette église était sans aucun doute un symbole important pour les catholiques de cette ville et de cette époque. Cependant, des années plus tard, une autre personnalité historique est associée à l’ermita : Menciana. Selon la tradition, elle est celle qui a recueilli et enterré les corps des deux saints. Mais qui était réellement cette femme et quelle était sa relation avec San Aciscle et Santa Victoria ? C’est une question à laquelle les services techniques de Patrimoine du Diocèse de Cordoue pourront peut-être répondre après leur étude approfondie. Réouverture prévue après les travaux de rénovation Les autorités ecclésiastiques et les services techniques de Patrimoine estiment que la fermeture de l’ermita sera temporaire. En effet, une fois les travaux de rénovation terminés, l’église devrait être rouverte au public. Des informations plus précises concernant l’ampleur des travaux et l’ouverture de l’ermita seront communiquées ultérieurement. En attendant, les fidèles pourront toujours se rendre dans d’autres lieux de culte de la ville, tels que la majestueuse Mezquita, pour prier et célébrer leur foi. Conclusion Cette fermeture temporaire de l’Église du Monastère du Très Saint-Sacrement et de l’Immaculée à Cordoue est nécessaire pour préserver ce patrimoine historique et culturel. Grâce à cette décision, les services techniques pourront mener une étude approfondie des raisons du délabrement de l’ermita et entreprendre les travaux de rénovation nécessaires pour le préserver pour les générations à venir. Nous attendons tous avec impatience sa réouverture et la possibilité de découvrir ou redécouvrir ce lieu chargé d’histoire et de symboles. source : Cordópolis – Cerrada la Ermita del Colodro ante las grietas aparecidas en la fachada y la cúpula 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González Maria Gonzalez, originaire de Cordoue, est une ambassadrice passionnée de sa ville natale. Guide touristique, elle partage l'histoire riche de Cordoue et enseigne le flamenco, représentant l'âme de l'Andalousie. Sa maîtrise du français, acquis lors de ses études en France, enrichit l'expérience des visiteurs francophones. Maria incarne l'esprit de Cordoue avec sa connaissance approfondie de l'histoire, ses talents de danseuse de flamenco, et sa capacité à communiquer en français, témoignant de la beauté et de la diversité de cette ville andalouse magnifique. entrée prédédente Les cinq endroits incontournables pour déguster des tapas à Cordoue entrée suivante Le polyvalent violoniste et chef d’orchestre britannique Daniel Hope fait ses débuts avec l’Orchestre de Córdoba A lire aussi Avocats de Diddy Combs demandent l’identité des plaignants 16 octobre 2024 Pablo García Casado remporte le Prix de poésie... 16 octobre 2024 Paloma Sánchez-Garnica remporte le Prix Planeta 2024 avec... 15 octobre 2024 Les Rois présidents de la fête des 75... 15 octobre 2024 Feria du Livre Ancien : Activités pour enfants... 15 octobre 2024 Une orchestre de guitares australiennes en concert à... 15 octobre 2024 Carmen ‘La Talegona’ en concert au Festival Suma... 15 octobre 2024 Découvrez l’autre réalité : ‘Arte du revés’ par... 15 octobre 2024 Concert de l’Orchestre de Cordoue au profit du... 15 octobre 2024 Décès à 83 ans de l’écrivain chilien Antonio... 15 octobre 2024