130 Une rétrospective de l’oeuvre d’Antonio Bujalance : Le fulgor et la parole La salle Vimcorsa accueille ce soir, à 20h00, le vernissage de l’exposition "Le fulgor et la parole", du peintre Antonio Bujalance. Cette exposition rétrospective présente plus de 60 ans de travail à travers une sélection de près de 80 œuvres. Les deux constantes de l’oeuvre d’Antonio Bujalance Cette exposition met en lumière les deux constantes majeures de l’oeuvre d’Antonio Bujalance, en suivant sa trajectoire marquée par l’expérimentation picturale. La première constante est ce fulgor qui transcende le pur aspect stylistique pour se transformer en éclats d’émotions. Les formes se détachent de l’anecdotique et de l’inutile, comme animées par une évanescence transformante, un scintillement, une irisation. La seconde constante se trouve dans la thématique de la terre, abordée dans la grande majorité de son travail à travers toutes les acceptions possibles du terme. Une exposition organisée par la Délégation de la Culture de la Mairie Cette exposition, organisée par la Délégation de la Culture de la Mairie, restera à la salle Vimcorsa jusqu’au 2 juin, ouverte au public du mardi au samedi de 10h30 à 13h30 et de 17h30 à 20h30. Les dimanches et jours fériés, elle pourra être visitée de 10h00 à 14h00. Pour la Semaine Sainte, un horaire spécial de 10h00 à 14h00 sera appliqué. Antonio Bujalance, un artiste en perpétuelle ébullition Antonio Bujalance est un artiste en constante ébullition, qui n’a cessé d’expérimenter tout au long de sa carrière, donnant libre cours à ses plus vifs désirs intérieurs. Il a commencé avec un post-cubisme esthétique, puis a exploré l’abstraction lyrique et l’informalisme expressionniste, pour enfin incorporer le collage photographique dans ses derniers travaux. D’une autre à l’autre, un parcours reflétant les différentes thématiques abordées par l’artiste Le parcours de l’exposition commence avec les œuvres les plus récentes pour se terminer avec les premières qu’il a réalisées. Cela reflète les différentes thématiques que le peintre a abordées tout au long de sa carrière. On y retrouve notamment la conception de la terre comme pays, territoire ou habitat avec lequel l’être humain interagit. Les dessins sont composés de traits viscéraux, à peine ancrés dans le sol par une mince ligne d’horizon. Du mural au collage photographique : l’évolution de l’artiste "Bujalance" nom qui provient de ce qui a été appelé "école de Córdoba", a marqué une étape dans sa carrière en se concentrant sur une thématique rurale, mais aussi avec la mise en place d’une solution stylistique très étudiée dans le mur "harvesting and harvesting". Dans son ensemble, le peintre a réalisé quatorze murs, la plupart pour CajaSur, et une grande quantité de vitraux, inspiré par le désir d’expérimenter avec la lumière en traversant les verres colorés. Dans ces derniers, la composition fragmentée est un élément technique nécessaire. Vous pourriez être interessé par Le concert de Melendi à la plaza de toros de Córdoba à l’approche d’un ‘sold out’ 28 mai 2024 Journées d’automne : Juan Valera à la RAE – Fondation Delgado 20 novembre 2024 Ses épouvantails, construits à son image et à sa ressemblance, sont des êtres hybrides qui se montrent heureux de remplacer l’agriculteur, enveloppés dans un paysage qui rappelle le paradis perdu de l’enfance. À cette époque, il peint également la série "Masks", un artifice pour maquiller subtilement la partie de nous-mêmes que nous cherchons à cacher. La terre comme source d’inspiration Les séries "Allegories" et "Ruins" partent de l’idée d’un paysage chargé de symbolisme. Dans la série de figures allégoriques, une femme idéale et mythique est fondue avec le paysage environnant, apportant des qualités sémantiques de fertilité ou évoquant la nature maternelle. D’un autre côté, dans ses "Landscapes for the History", il présente le pouvoir créateur des civilisations qui, jusqu’à un certain point, se sont crues immortelles et qui sont aujourd’hui dévastées, dévorées par la nature qui les réduit en ruines, témoignant de la mélancolie et de la décadence suscitées par les vestiges du passé. La terre vue d’en bas Dans les séries "Landscapes for the Last Birds", "Degraded Landscape" ou "Last Green Space", la dénonciation et l’engagement écologique prennent une connotation plus patétique. Dans certaines œuvres très récentes, la photographie est incorporée, à travers le collage qui alterne avec la peinture, comme un témoignage de la réalité qui affecte la nature. Une exposition incontournable pour les amateurs d’art Cette rétrospective de l’œuvre d’Antonio Bujalance est un condensé de ses différents courants artistiques, témoignant de son changement de paradigme vers une expérimentation plus abstraite, guidée par le désir de poétiser la réalité. À ne pas manquer pour les amateurs d’art et pour découvrir l’oeuvre d’un artiste majeur de la scène artistique espagnole. source : Cordópolis – La sala Vimcorsa acoge la exposición ‘El fulgor y la palabra’, del pintor Antonio Bujalance 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente L’association C3A souligne Val del Omar comme un artiste essentiel dans l’histoire de l’art espagnol entrée suivante Nouvelles cartes inédites de plusieurs prix Nobel et de Cervantes dévoilées par Ánfora Nova A lire aussi Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025