118 Le Musée des Beaux-Arts de Cordoue présente une nouvelle exposition de dessins issus de sa collection remarquable, rassemblant 24 exemplaires de dessins anciens sélectionnés en fonction de leur rareté ou de leur faible diffusion. Ces œuvres proviennent d’artistes de diverses origines géographiques. L’exposition est présentée dans la salle I des dessins et estampes jusqu’au 2 juin. Tal como se ha indicado en una nota del musée, la plupart de ces dessins sont l’oeuvre d’auteurs andalous des XVIIe et XVIIIe siècles, pour un total de 16. On y retrouve notamment un ensemble de 12 dessins d’artistes cordouans aussi variés que José Ruiz de Sarabia, Juan de Alfaro, Fray Juan del Santísimo Sacramento, José Cobo y Guzmán ou encore Antonio Acisclo Palomino. Ensuite, vient un groupe de dessins d’un artiste originaire de Grenade, avec un ensemble de trois dessins du XVIIe siècle, dont seul l’un d’entre eux est attribué avec certitude à Miguel Gómez de Valencia. Enfin, un dessin lié à l’art sévillan de Francisco Herrera el Viejo est aussi étudié, bien que sa production soit datée de la fin du XVIIIe siècle. Il est également à noter un groupe de cinq dessins d’auteurs liés à la région de Castille et Manche, en particulier d’artistes venus d’Italie à partir du dernier quart du XVIe siècle et qui ont travaillé pour la noblesse et la monarchie espagnole dans des palais tels que l’Escurial ou le Viso del Marqués. Trois d’entre eux présentent une forte influence génoise et un dessin est signé du florentin Rómulo Cincinato, qui a bénéficié du soutien de Philippe II, grand défenseur des arts. Enfin, l’exposition inclut un cinquième dessin attribué à Blas de Prado, artiste espagnol installé à Tolède. On y trouve également un ensemble de dessins moins marqués provenant de Valence, avec trois œuvres qui ont été cataloguées pour la première fois comme appartenant à l’entourage d’artistes tels que Fernando Yáñez de la Almedina, Vicente Castelló ou Francisco Quesadez. Quant à leur provenance, 22 d’entre eux faisaient partie de la collection de José Saló y Junquet, dont l’acquisition suivant sa mort en 1877 marque le début de la constitution de l’importante collection de dessins anciens du musée. Les deux dessins restants ont été acquis, l’un par le Patronat auprès d’un particulier en 1932 (dont le nom n’est pas mentionné dans les documents d’archives) et l’autre par la Consejería de Cultura de la Junta de Andalucía en 2000. Cette exposition est présentée au public dans la salle I des dessins et estampes, du 9 février au 2 juin, aux horaires d’ouverture du musée. Une occasion rare de découvrir ces 24 bijoux de la collection de dessins anciens du musée de Cordoue ! Vous pourriez être interessé par Equilibrio : la nouvelle œuvre sculpturale de Marco Augusto Dueñas à Estepona 4 décembre 2023 Violín flamenco : derrière le mythe, la vraie histoire 11 mai 2025 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Le groupe Mundo vise à dépasser les 95 000 entrées pour ses concerts à la Plaza de Toros de Cordoba entrée suivante Le dévoilement de Quintero sur Elena lors de son procès décisif dans les derniers épisodes d »Amar es para siempre’ A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025