131 L’incroyable voyage de Robe Iniesta à travers sa carrière lors de son concert à la Axerquía Le Teatro de la Axerquía a été témoin d’un voyage mémorable à travers la carrière de Robe Iniesta hier soir, capturant quelques-uns des succès d’Extremoduro, des chansons de son dernier album d’or Mayéutica, et se concentrant, bien sûr sur ses dernières créations, stars de sa nouvelle tournée "Ni santos, ni inocentes". Robe a su captiver son public et créer une atmosphère unique. Sa prestation a laissé personne indifférent. Malgré l’enthousiasme palpable du public dès les premiers instants, il est difficile de rassembler une audience aussi intergénérationnelle et de les faire voyager ensemble dans un univers si intime et "rock". Depuis sa participation à Ley innata, l’un des albums les plus influents de l’histoire du rock espagnol, avec des titres tels que Dulce introducción al caos et Coda flamenca, jusqu’à nous offrir un aperçu de son âme avec Nada que perder, en prenant quelques pauses pour laisser les plus mélancoliques pousser leur fameux cri de ralliement "dejar de lado la vereda de la puerta de atrás". La véritable essence de la soirée ne résidait pas seulement dans les grands succès d’Extremoduro, ni dans la nature prévenante de Robe envers sa musique et ses revendications, marquées par des pauses méritées. Roberto Iniesta a montré que son talent créatif et son enthousiasme pour composer et s’embarquer dans de nouveaux projets était toujours intact. Des chansons comme Nada que perder et Rozar contigo ont démontré non seulement sa grande forme, mais aussi l’importance de ses textes et l’émotion qu’ils provoquent. Le Teatro de la Axerquía, avec son acoustique impeccable et son public fervent, s’est avéré être le lieu parfait pour sa performance. Les lumières, soigneusement synchronisées avec le rythme endiablé de la batterie, ont ajouté une dimension supplémentaire au spectacle. Les autres musiciens n’étaient pas seulement une simple compagnie. En plus de leur amusement évident, exprimé à travers des danses, des rires et des plaisanteries pour voir qui ferait le meilleur solo, ils ont également apporté une précision chirurgicale lors de l’exécution des chansons et une passion qui se propageait autant sur scène que dans le public. La présence spéciale du violon dans la plupart du répertoire et la capacité de la guitare électrique à passer de la nouveauté à la nostalgie ont fait de ce concert un voyage unique. Robe a clôturé la soirée avec une interprétation émouvante de Ama, ama, ama y ensancha el alma, un dernier chant et message qu’il a offert à la ville. La sensation de plénitude et de gratitude était palpable dans l’air alors que la Axerquía disait au revoir à son idole avec une ovation qui résonnait dans la nuit de vendredi. source : Cordópolis – De viaje por lo más íntimo y cañero de Robe Vous pourriez être interessé par Córdoba et la magie du Festival de la Guitarra : une soirée inoubliable avec Yhael May 9 juillet 2025 Zorra, la chanson inspirée par une habitante de Castellón, par le duo Nebulossa 6 février 2024 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Des vacances originales ? Découvrez les ‘glampings’ incontournables d’Andalousie pour cet été entrée suivante Les plages les plus proches de Cordoue se trouvent à moins de 150 kilomètres A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025