154 ##Una comédie noire explosive : Eva Hache se lance dans la réalisation avec ‘Un mal día lo tiene cualquiera’ Pour son tout premier film en tant que réalisatrice, Eva Hache nous transporte dans une folle nuit à Madrid où tout ne cesse de déraper. ‘Un mal día lo tiene cualquiera’ est une comédie noire remplie d’action qui sortira en salles ce vendredi 26 janvier. Connue pour ses émissions comme ‘Noche Hache’, elle se lance dans une nouvelle aventure en tant que réalisatrice, un rôle auquel elle n’avait jamais pensé… jusqu’à ce qu’Álex de la Iglesia, le producteur du film, lui propose le scénario. "Il m’a dit : j’ai un script et je veux que tu le réalises. J’ai pensé que c’était complètement fou et audacieux de sa part, mais s’il a confiance en moi, alors je dois aussi avoir confiance", déclare Hache. "En plus, c’était une opportunité qui ne se représenterait peut-être plus, et j’aime être dans une situation où je dois apprendre beaucoup", ajoute la célèbre ex-jurée de l’émission ‘Got Talent’. Le personnage principal de son film est Sonia (interprétée par Ana Polvorosa), une jeune femme qui aime avoir tout sous contrôle mais qui va vivre une nuit mouvementée juste avant le jour le plus important de sa vie. Quelle est la raison d’une journée aussi décisive ? Cela fait cinq ans qu’elle se consacre entièrement à sa thèse et elle doit la défendre le lendemain devant un jury et en présence de sa famille et de ses amis. Mais lorsque la nuit avant l’examen elle sort pour jeter les poubelles, sans téléphone ni argent, elle croise une amie fraîchement séparée de son petit-ami qui l’incite à boire quelques bières dans un bar. Sonia accepte seulement pour consoler son amie, sans savoir que cette décision de dernière minute va bouleverser sa vie et l’obliger à faire tout ce qu’elle n’a jamais osé faire en 36 ans. "Il y a des moments dans la vie où tout à coup, il y a quelque chose qui vous pousse à remettre en question si ce que vous faites vous rend vraiment heureux ou si vous avez besoin d’un changement, et c’est ce qui arrive à mon personnage" affirme Polvorosa, qui souligne que le film "a une morale et peut faire réfléchir sur sa propre vie". Vous pourriez être interessé par Vostell à Badajoz : l’art caché qui réveille Auschwitz 20 mai 2025 Décès de Tyler Christopher d’ ‘Hôpital Général’ et ex-mari d’Eva Longoria : Un hommage à sa vie et à sa carrière 2 novembre 2023 De Scorsese à Tarantino, ‘Un mal día lo tiene cualquiera’ mélange comédie noire, thriller, action et même critique sociale, avec des similitudes avec le célèbre ‘Jo, ¡qué noche!’ de Martin Scorsese de 1985. "La première fois que nous avons parlé, Ana [Polvorosa] et moi, je lui ai conseillé de regarder ce film, bien qu’il soit beaucoup plus sombre que notre film, car je voulais montrer un Madrid nocturne plein de couleurs", explique la réalisatrice, qui a également voulu apporter une touche de Tarantino à son film. "J’ai dû me fier à mon intuition, aux films qui m’ont marqué et qui m’inspirent, pour savoir quel film je voulais faire", reconnaît Hache. "Et j’aimais ce côté comédie macabre qu’il y a chez Tarantino. Dans ‘Un mal día lo tiene cualquiera’, il n’y a pas autant de violence, mais ce côté de violence exagérée qui amène à la comédie m’intéressait beaucoup", ajoute la réalisatrice, qui avoue avoir ressenti "de la peur" et "les pires jours de sa vie" pendant le tournage. "C’était effrayant de prendre toutes les décisions sur le plateau, de bouger tout le monde. C’était une responsabilité que je n’avais jamais ressentie dans aucun autre travail", insiste-t-elle. Mais elle a maintenant envie de recommencer. "Pendant le tournage, il y avait des jours où je rentrais chez moi très contente et d’autres où je repartais plongée dans une incertitude sombre. Mais quand le film a été terminé et que j’ai finalement appuyé sur pause, je me suis demandée : avons-nous fait tout ce que nous devions faire ? Le puzzle s’emboîtera-t-il ? Je n’osais même pas le regarder", confesse-t-elle. Une fois les peurs surmontées, elle a même apprécié le processus de post-production. "Je ne connaissais pas tous les outils auxquels un réalisateur a accès et tout ce que l’on peut embellir et peaufiner dans le film avec la colorisation, la musique…", énumère Hache, qui, maintenant que son premier film en tant que réalisatrice sort, se sent presque en train de vivre un rêve : "C’est une sensation assez onirique". 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Figueres renforce son offre culturelle autour de Salvador Dalí entrée suivante Célébration des quarante ans de Malevaje au Ambigú Scènes A lire aussi Orchestre de Cordoue : tu le savais ?... 5 septembre 2025 Cordoue, où l’amitié ressemble à un crush: voilà... 5 septembre 2025 Filmoteca de Andalucía à Cordoue : tu le... 4 septembre 2025 À Cordoue, Romero de Torres vs Warhol: tu... 4 septembre 2025 Sorolla revient avec une plage oubliée: ce que... 3 septembre 2025 Córdoba, résidence bretonne: mon carnet d’initié pour une... 3 septembre 2025 Arcana à Córdoba: la Mezquita chuchote une élégance... 2 septembre 2025 Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025