Étude des champignons de la Cueva del Yeso : pas d’effets santé

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Étude sur les champignons de la Cueva del Yeso : aucun risque pour la santé, gestion durable et préservation de l'écosystème en collaboration avec l'Université de Córdoba.

Les découvertes scientifiques sur les champignons de la Cueva del Yeso

La récente étude scientifique menée sur les champignons de la Cueva del Yeso a révélé des résultats intéressants. En effet, il a été confirmé que ces champignons n’ont aucun impact négatif sur la santé humaine. Ce constat rassurant a été présenté par l’entreprise spécialisée Dasotec, qui a travaillé en collaboration avec l’Université de córdoba. Cette initiative vise à garantir une utilisation durable de la caverne tout en préservant son écosystème.

L’alcaldesa de Baena, María Jesús Serrano, a souligné l’importance de ce partenariat. Elle a rappelé que le but est d’acquérir des connaissances scientifiques nécessaires pour établir un plan d’utilisation responsable. La recherche s’est concentrée sur des échantillons de champignons trouvés sur du bois dans la caverne. Ainsi, plusieurs espèces ont été identifiées, mais aucune d’entre elles ne présente de danger pour la santé publique.

Par ailleurs, le Dr Pablo Pérez, biologiste et membre de Dasotec, a ajouté que bien que l’étendue des champignons sur le bois ait suscité des inquiétudes, les résultats indiquent qu’ils ne sont pas fertiles. Au lieu de cela, leur croissance végétative crée des formations blanches sur le bois et provoque une décomposition qui affaiblit les structures en bois.

Propositions pour une gestion durable

Suite aux résultats de l’étude, Dasotec propose des solutions concrètes pour gérer la situation dans la caverne. D’une part, il est suggéré d’éliminer les morceaux de bois détériorés et abîmés par les insectes en les plaçant dans un espace sombre et inaccessible aux visiteurs. Cette méthode permettrait à ces débris organiques de se décomposer naturellement et d’attirer une faune locale bénéfique.

D’autre part, il est recommandé d’extraire le bois intact ou non infesté par les insectes afin de préserver l’intégrité structurelle de la caverne. Cela contribuerait à éviter toute dégradation supplémentaire des infrastructures tout en maintenant l’écosystème local en équilibre.

Après avoir résolu ce problème initial, il sera nécessaire de restaurer les installations existantes telles que les passerelles et les rampes d’accès. L’idée est d’utiliser des matériaux inoxydables qui résistent aux conditions humides présentes dans la caverne. Ce changement serait un pas vers une meilleure durabilité environnementale tout en assurant la sécurité des visiteurs.

Un avenir prometteur pour la Cueva del Yeso

L’engagement du gouvernement local envers la préservation de la Cueva del Yeso est clair. L’alcaldesa María Jesús Serrano a mentionné que dès l’été 2023, elle avait demandé une autorisation pour intervenir face à l’état préoccupant de la caverne. Grâce à cette démarche proactive, un accord avec l’Université de Córdoba a été approuvé pour entreprendre des travaux visant à restaurer cet espace naturel tout en favorisant le tourisme durable.

Le contrat attribué à Dasotec Soluciones de Ingeniería s’élève à 4 000 euros et fait partie du Plan de Sostenibilité Touristique en Destino. Cette initiative marque un tournant significatif vers une gestion responsable et respectueuse des ressources naturelles locales tout en garantissant une expérience enrichissante pour les visiteurs.

En conclusion, cette étude scientifique représente non seulement une avancée dans notre compréhension des champignons présents dans la Cueva del Yeso mais également un modèle pour une gestion écologique harmonieuse entre tourisme et conservation environnementale. Les prochaines étapes seront cruciales pour assurer que cet espace naturel continue d’être apprécié par les générations futures tout en préservant sa biodiversité unique.

Media: Diario Córdoba – Presentacion del estudio sobre la Cueva del Yeso de Baena. / CÓRDOBA

Source: Diario Córdoba – El estudio de los hongos de la Cueva del Yeso concluye que no tienen efectos sobre la salud