Étonnante réinvention de la maturité : « Esencias invisibles »

20

Découvre comment ce spectacle bouleverse notre regard sur les femmes âgées ! Un vrai bijou qui mérite d’être vu.

Une œuvre qui redéfinit le regard sur l’âge

« Esencias invisibles », un spectacle que j’ai eu le privilège de découvrir récemment à Córdoba, remet en question la perception de l’âge dans notre société. Inspirée par le livre Yo vieja d’Anna Freixas, l’artiste derrière cette pièce a voulu donner une voix aux femmes âgées souvent invisibilisées. En entrant dans la salle de théâtre, je n’imaginais pas que cette expérience me pousserait à réfléchir profondément à nos attitudes envers nos aînés.

La création a pour but non seulement de célébrer les femmes matures mais aussi de dénoncer l’âgisme qui les touche particulièrement. Il est tragique de constater qu’un homme vieillissant est souvent perçu comme un sage, alors qu’une femme peut se voir attribuer un statut bien moins glorieux. Cette dualité m’a frappé au cœur et c’est ce mélange poignant entre danse, théâtre et musique qui a véritablement éveillé mon sens critique.

L’importance des histoires des femmes âgées

Au fil du spectacle, il devient évident que chaque personnage féminin présente sur scène porte en elle des récits riches et significatifs. Le message central que la créatrice souhaite transmettre est simple mais puissant : vieillir ne signifie pas perdre sa valeur; c’est plutôt le début d’une nouvelle étape remplie d’opportunités et de sagesse accumulée. Ces histoires méritent d’être entendues.

Lorsqu’un personnage partage son vécu avec tendresse et lucidité, j’ai ressenti un profond respect pour toutes ces femmes qui ont été marginalisées par une société obsédée par la jeunesse. La pièce incite chaque spectateur à reconsidérer ses préjugés face à la maturité et à apprécier le chemin parcouru par nos ainées.

Le processus créatif

L’élaboration de cette œuvre mêle divers arts, une approche déjà tentée dans les précédentes créations comme Engalanados ou Lorkeando. Ce défi audacieux s’est révélé être un véritable acte d’amour vers les performances artistiques fusionnées. J’ai été ébloui par la collaboration fluide entre Carmen Rey, la directrice artistique, Lucía Nevado avec ses chorégraphies captivantes, et Manolo López offrant une bande-son mémorable.

Chaque aspect contribue non seulement à narrer mais aussi à intensifier les émotions ressenties par le public ; on ressort transformé après avoir vécu ces moments inoubliables ensemble.

Un appel au changement

Il est indéniable que le pouvoir du théâtre réside dans sa capacité à provoquer des réflexions cruciales sur des thèmes contemporains tels que l’âgisme et la solitude chez les personnes âgées. Après avoir vu « Esencias invisibles », je me suis demandé : comment pouvons-nous contribuer collectivement à changer notre perception sociale ? L’art nous offre des perspectives nouvelles pour appréhender ces enjeux délicats avec empathie.

J’espère sincèrement que ce spectacle encouragera davantage d’entre nous à aborder ces questions essentielles lors de discussions ouvertes sur les personnes âgées – car il faut tout faire pour lutter contre leur silence injuste !

Des réactions attendues : reflets identitaires ?

Les attentes envers celles qui assisteront sont également hautes. Je suis impatient de voir si elles se reconnaîtront dans ces récits présentés avec tant d’humanité sur scène et sortiront fières et renforcées dans leur identité féminine mature,
onus montrant ainsi leur pouvoir caché encore sous-estimé.

Cette œuvre nous rappelle combien il est nécessaire non seulement d’écouter leurs voix mais également de tisser ensemble une communauté plus inclusive où chacun peut exprimer son histoire sans peur ni jugement !

bref:
même après tout cela, « Esencias invisibles » réussit brillamment en marquant non seulement les esprits mais surtout en touchant directement nos âmes ! Ne manquez pas votre chance de découvrir cette performance remarquable.

Media: Diario Córdoba – May López, autora y directora de teatro. / CÓRDOBA

Source: Diario Córdoba – «A la mujer se le impone la idea de que perder juventud es perder valor»