15 El Último de la Fila revient sur scène en 2026 ! En tant que Française installée ici, leur musique a marqué ma vie en Espagne. Un retour qui promet... J'vous dis pourquoi !El Último de la Fila : un retour qui résonne en Andalousie Ah, El Último de la Fila… Rien que d’entendre ce nom, j’ai des souvenirs musicaux qui affluent. Depuis que je me suis installée ici, à Cordoue, leur musique a été une sorte de bande-son non officielle de ma vie espagnole. Alors, quand j’ai appris la nouvelle de leur retour sur scène en 2026, près de trente ans après leur séparation officielle, un frisson a parcouru l’échine de beaucoup d’Espagnols – et la mienne avec eux ! Ce n’est pas juste le retour d’un groupe ; c’est celui d’une partie du patrimoine culturel, d’une époque, d’un son unique qui a marqué des générations. C’était dans l’air, bien sûr, avec la sortie de leur album de classiques réenregistrés en 2023, mais l’annonce d’une tournée… ça, c’est l’événement tant attendu. En tant que Française passionnée par cette culture locale si riche, je ne pouvais pas ne pas partager mon ressenti sur ce grand moment pour la musique espagnole. Pourquoi ce retour est bien plus qu’une simple tournée El Último de la Fila n’était pas un groupe comme les autres. Dans les années 80 et 90, Manolo García et Quimi Portet ont créé un style inimitable. Imaginez : une base rock-pop solide, mais infusée d’influences flamencas et arabes, avec des paroles poétiques, parfois surréalistes, toujours évocatrices. C’était frais, c’était différent, et ça parlait directement à l’âme espagnole. Leur musique avait cette capacité rare d’être à la fois populaire et profondément artistique. Elle transcendait les genres et les publics. En Andalousie, où les racines du flamenco sont si profondes, leur manière d’intégrer ces rythmes, ces mélodies, sans jamais tomber dans la caricature, a trouvé un écho tout particulier. On entendait leurs chansons partout, des bars aux fêtes de village. C’était la bande-son d’une Espagne en pleine évolution. Leur catalogue discographique, six albums studio entre 1985 et 1996, regorge de titres qui sont devenus de véritables hymnes. Des chansons comme « Insurrección », « El loco de la calle », « Querida Milagros » ou encore « Como un burro amarrado a la puerta del baile » ne sont pas que des tubes, ce sont des marqueurs temporels. Les entendre, c’est instantanément se replonger dans une certaine atmosphère, une certaine lumière, une certaine joie de vivre typiquement espagnole. C’est pourquoi leur retour est perçu comme un événement historique, un pont jeté sur presque trente années, ramenant avec lui toute la nostalgie positive d’une époque créative et effervescente. Le son unique : quand rock, pop et flamenco s’enlacent L’une des grandes forces d’El Último de la Fila résidait dans cette fusion audacieuse. À une époque où le rock espagnol penchait parfois vers des sonorités plus classiques ou punk, Manolo et Quimi ont osé regarder vers le sud, vers les racines andalouses et méditerranéennes. Ce n’était pas du flamenco pur, loin de là. C’était une appropriation respectueuse et inventive. On retrouvait des touches de guitare flamenca, des rythmes percussifs qui évoquaient les palmas, et surtout, le chant si particulier de Manolo García, avec ses intonations parfois rocailleuses, parfois lyriques, qui semblaient porter l’héritage du cante. Cette capacité à mélanger les genres a non seulement enrichi leur musique mais a aussi ouvert des voies pour d’autres artistes. Ils ont montré qu’on pouvait innover en puisant dans la tradition sans la dénaturer. Personnellement, vivant en Andalousie, j’entends cette influence partout. Pas seulement dans le flamenco pur, mais dans la manière dont la musique ici, même contemporaine, semble imprégnée de cette duende, cette âme particulière. Le son d’El Último capture quelque chose de cette vibration. Il y a une lumière dans leurs mélodies qui me fait penser aux matins clairs d’Andalousie, et une profondeur dans leurs textes qui évoque la complexité de l’histoire et des paysages. C’est une musique qui sent l’Espagne, et notamment le sud de l’Espagne. Cette ambiance particulière se retrouve aussi dans les célèbres patios fleuris de Cordoue, une autre merveille locale. Vous pourriez être interessé par Manifestation à la criée de Almería : une métasubasta pour défendre les libertés des pêcheurs et protester contre les restrictions 26 octobre 2023 Remake « Dragons » en action réelle : faut-il vraiment y croire ? Mon œil de voyageuse vous dit tout ! 11 juin 2025 L’attente et le pari de la tournée 2026 L’annonce de la tournée pour 2026 n’est pas sortie de nulle part. Depuis des années, le murmure d’un possible retour ne s’est jamais vraiment éteint. Manolo García et Quimi Portet ont mené des carrières solo fructueuses, explorant chacun leurs propres chemins, mais la magie opérait quand ils étaient ensemble. Les quelques réunions ponctuelles pour des projets de revival de leurs groupes précédents (Los Rápidos, Los Burros) n’ont fait qu’attiser la flamme. L’album Desbarajuste piramidal, sorti fin 2023, était le signal le plus fort : ils travaillaient à nouveau ensemble sur leur ancien répertoire. C’était un test, une manière de se retrouver musicalement, et visiblement, l’envie de la scène est revenue. La tournée annoncée parcourt neuf villes pour l’instant, dont Séville, ce qui est une excellente nouvelle pour nous en Andalousie ! Pouvoir les voir sur scène, ressentir l’énergie qu’ils dégageaient – une énergie à la fois puissante et poétique, souvent teintée d’humour et de complicité avec le public – c’est une perspective incroyablement excitante. Le défi pour 2026 sera de retrouver cette alchimie après tant d’années. Mais connaissant leur professionnalisme et leur charisme (la source souligne d’ailleurs leur « carisma y capacidad de conexión con el público »), je suis plutôt optimiste. Leurs concerts étaient réputés pour leur qualité sonore et leur mise en scène soignée. J’imagine que l’exigence sera la même pour ce grand retour. Les billets sont mis en vente exclusivement via Ticketmaster le 29 mai à 10h. Un conseil d’amie : ne tardez pas, l’engouement est énorme ! Au-delà des tubes : un héritage musical riche Si les grands succès d’El Último de la Fila sont gravés dans la mémoire collective, le groupe a aussi laissé un héritage de chansons moins connues mais tout aussi précieuses. Leurs albums regorgent de perles, de morceaux qui explorent des ambiances plus intimistes, des textes plus introspectifs. C’est là, peut-être, que l’on perçoit le mieux la profondeur de leur écriture et la subtilité de leurs arrangements. Ils savaient raconter des histoires, dépeindre des personnages, évoquer des paysages intérieurs et extérieurs avec une finesse rare. Leurs paroles, souvent imprégnées de références culturelles et poétiques, invitaient à l’interprétation, au voyage imaginaire. C’était une musique intelligente, qui respectait l’auditeur. Cet aspect de leur œuvre est peut-être moins mis en avant quand on parle d’eux, mais il est fondamental pour comprendre pourquoi leur influence perdure. De nombreux artistes espagnols actuels reconnaissent l’importance d’El Último de la Fila dans leur propre parcours musical. Ils ont ouvert des portes, montré qu’on pouvait faire une musique populaire exigeante, qui ne sacrifie ni la poésie, ni l’expérimentation. Leur discographie est une mine d’or pour qui veut explorer au-delà des titres les plus célèbres. Je passe souvent des heures à réécouter leurs albums, découvrant toujours de nouvelles nuances, de nouvelles émotions. C’est le signe des grandes œuvres, celles qui continuent de vivre et de résonner bien des années après leur création. Pourquoi leur musique résonne tant en Espagne (et pour moi, ici, à Cordoue) Il y a quelque chose dans la musique d’El Último de la Fila qui semble intrinsèquement lié à l’âme espagnole. Peut-être est-ce ce mélange de mélancolie et de vitalité, cette capacité à évoquer la beauté simple des choses tout en questionnant le monde. Leurs chansons parlent de voyages, de rêves, de liberté, mais aussi des petites choses du quotidien, des personnages croisés au coin d’une rue. Elles ont cette authenticité, cette sincérité qui touche droit au cœur. Pour moi, vivant en Andalousie, leur musique est un rappel constant de la richesse et de la complexité de cette culture que j’embrasse. C’est une musique qui m’ancre ici, qui me fait sentir connectée à l’endroit où je vis. L’entendre, c’est un peu comme retrouver des amis de longue date, ou se promener dans un lieu familier qu’on aime profondément. Leur capacité à fusionner les styles, à incorporer des éléments traditionnels dans un cadre moderne, reflète aussi l’Espagne elle-même : un pays fier de son histoire et de ses traditions, mais résolument tourné vers l’avenir. El Último de la Fila a su capter cette dualité, cette énergie. C’est une musique qui invite à la réflexion tout en donnant envie de danser, de vivre. Ce retour sur scène, c’est l’occasion de célébrer cette musique, mais aussi de se retrouver collectivement, de partager des émotions autour de chansons qui ont marqué des vies. C’est un beau cadeau pour 2026, et je suis impatiente de voir ce que Manolo et Quimi nous réservent. FAQ : Tout savoir sur le retour d’El Último de la Fila Le retour est-il définitif ou juste pour cette tournée ? Difficile à dire avec certitude ! Pour l’instant, l’annonce concerne une tournée en 2026. Eux-mêmes ont toujours été un peu énigmatiques sur un retour permanent. Mais après l’album de 2023 et cette tournée, qui sait ? L’important, c’est de profiter de ce moment unique. Où puis-je acheter les billets ? Les billets seront mis en vente exclusivement sur Ticketmaster, à partir du jeudi 29 mai à 10h. C’est la plateforme officielle annoncée, donc prudence avec les autres sites ! Le répertoire sera-t-il uniquement composé de vieux succès ? L’annonce parle d’un répertoire qui fait partie du « patrimoine culturel », ce qui laisse penser qu’ils joueront leurs chansons les plus emblématiques. L’album de 2023 reprenait leurs classiques, donc il est très probable que la setlist s’articule autour de ces titres phares. Mais on peut espérer quelques surprises ! Media: Diario Córdoba – Manolo García y Quimi Portet, El Último de la Fila. / Olivares Navarro / Archivo ConcertMusique 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Eva Longoria, son message : plus qu’un prix Platino entrée suivante Carmen Morales actrice : un retour qui me parle A lire aussi Córdoba et le violon flamenco: le retour fiévreux... 1 septembre 2025 Pozoblanco, deux générations en une nuit: Alvama Ice... 1 septembre 2025 À Córdoba, mon détour par le hangar “Eiffel”... 1 septembre 2025 Inattendu à Córdoba: Manu Sánchez revient à Cabra,... 1 septembre 2025 À Córdoba, Benamejí en compás: ma nuit au... 31 août 2025 Córdoba flamenco: mes lieux vrais où sentir le... 31 août 2025 Córdoba, Filmoteca: mes secrets pour vivre la rentrée... 30 août 2025 Córdoba, et si une série galicienne réveillait nos... 29 août 2025 Córdoba en Lego: la rentrée comme un local…... 28 août 2025 Córdoba, chirigota del Canijo: la halte immanquable avant... 28 août 2025