Culture El llanto : la nouvelle peur espagnole qui hante nos nuits par María Fernanda González 25 octobre 2024 15 Pedro Martín-Calero, sorprendido con el Premio a la Mejor Dirección en San Sebastián por su ópera prima "El llanto", aborda miedos reales en su película de terror.La Surprise de Pedro Martín-Calero C’est avec une joie inattendue que Pedro Martín-Calero a reçu le Prix de la Meilleure Réalisation ex aequo au Festival de San Sebastián. En effet, il admet que sa victoire le surprend au plus haut point. Pour lui, être membre de la compétition était déjà une belle récompense. Il faut reconnaître que « El llanto » n’est pas seulement son premier long métrage, mais aussi un film d’horreur, un genre souvent négligé dans les festivals prestigieux. En dépit de cela, son film a su captiver les audiences dans divers festivals. De San Sebastián à Sitges, puis à la SEMINCI de Valladolid, les réactions n’ont fait que s’intensifier. Cela démontre que les peurs explorées dans ce film résonnent avec le public. Pedro souligne que les terreurs suscitées ne viennent pas de créatures extraterrestres, mais d’angoisses très réelles. Un Film d’Horreur Engagé Avec « El llanto », Pedro Martín-Calero présente une vision du terrorisme qui va au-delà des clichés d’horreur. Le film s’articule autour de trois femmes, issues de deux époques différentes, harcelées par une entité maléfique. Au départ, cette menace se révèle sous forme de larmes désespérées. Cette approche, selon Pedro, met en lumière des peurs que chacun peut ressentir, renforçant ainsi l’effet émotionnel du film. L’inspiration pour ce projet vient de divers éléments, comme une simple image d’une jeune femme dansant en discothèque. Cela prouve que parfois, les idées les plus simples peuvent conduire à des récits profunds. Pedro, mentionnant l’écrivaine Mariana Enríquez, souligne l’impact d’autres œuvres sur sa création. La Collaboration Créative L’élément clé qui a permis de donner vie à « El llanto » est la collaboration avec Isabel Peña. En effet, Isabel, la co-scénariste, a contribué à transformer cette idée initiale en un récit convaincant. Ensemble, ils ont créé une allégorie puissante sur les horreurs que le patriarcat impose. Cela rajoute une dimension significative au film qui fait réfléchir le spectateur. Vous pourriez être interessé par Performance d’Ara Malikian depuis le balcon du Palais Royal pour cloturer les festivités royales 20 juin 2024 Noviembre est Flamenco : La Peña El Lucero à Montilla 4 novembre 2024 Ils ont utilisé une menace surnaturelle pour aborder des thèmes aussi sérieux que la violence contre les femmes. Pedro précise que cette violence peut avoir des conséquences durables, se transmettant souvent de génération en génération. Ainsi, l’horreur devient un moyen d’explorer des enjeux sociétaux tout en offrant une expérience de visionnage captivante. L’Art de Raconter Pedro Martín-Calero n’a pas prétention à être un expert du cinéma d’horreur, mais son travail le prouve. En effet, il a acquis une expérience précieuse grâce à ses clips musicaux et à la publicité. Travailler avec des artistes tels que The Weeknd a affûté ses compétences narratives. La nécessité de raconter des histoires rapidement et efficacement lui a permis de développer un sens aigu de la concision. Cette approche de la narration se retrouve dans « El llanto », où chaque scène est soigneusement construite. Le film parvient à créer une tension palpable, gardant le public en haleine à chaque instant. Pedro reconnaît que ces compétences lui ont été cruciales pour réaliser son premier long métrage. Un Soutien d’Ami Le projet a également bénéficié de l’aide de Rodrigo Sorogoyen, un ami de longue date de Pedro. En effet, Rodrigo a offert des conseils précieux tout au long du processus de création. Leur amitié, développée à l’École de cinéma de Madrid, a été bénéfique pour les deux cinéastes. Cela montre que le soutien d’amis dans le milieu artistique peut avoir un impact significatif sur le succès. Pedro souligne que le tournage de « El llanto » ne marque pas leur première collaboration. Ils avaient déjà travaillé ensemble en 2016 sur un projet qui reste encore dans les cartons. Ce parcours commun témoigne de leur sensibilité partagée et de leur humour, éléments fondamentaux dans leur collaboration. De l’Encre au Celluloïd La création d’un scénario peut être un processus complexe, surtout pour un film aussi chargé de significations. Pour Pedro, cela a réclamé des ajustements entre idées et écriture. Parfois, ces réécritures deviennent nécessaires pour s’assurer que le message résonne efficacement avec le public. Peu importe les défis, Pedro a réussi à donner vie à une histoire riche de sens. En fin de compte, « El llanto » est une œuvre qui fait réfléchir tout en divertissant. Cela montre le pouvoir du cinéma d’horreur comme un outil de critique sociale. La Réception du Public À l’heure où le film est projeté dans les salles, la réaction du public est cruciale. Les premières projections ont suscité des discussions animées autour des thèmes abordés. Les spectateurs semblent toucher par l’authenticité de l’histoire et son approche unique. Cette réception critique positive fait écho aux victoires précédentes dans divers festivals. Pedro espère souvent que le public continuera à approfondir les conversations autour des thèmes évoqués. Cette interaction entre le film et son audience est essentielle pour lui. Une Réflexion sur la Peur « El llanto » va au-delà des frissons habituels d’un film d’horreur. Au lieu de cela, il interpelle sur des peurs intimement humaines. En jetant un éclairage sur des sujets tels que la violence et le patriarcat, Pedro souhaite ouvrir un dialogue. Il aborde des questions qui touchent plusieurs générations. Ce faisant, il crée un espace où la peur, bien qu’intense, devient une occasion de réflexion. Cette approche invite les spectateurs à envisager des solutions aux problèmes soulevés dans le film. Vers l’Avenir Après le succès de « El llanto », qu’attend Pedro Martín-Calero pour ses futurs projets ? Il avoue, avec un sourire, qu’il a de nombreuses idées en tête. Travailler sur un autre scénario avec Isabel est une perspective qui l’excite. Le duo a prouvé qu’ils ont une chimie créative durable. De plus, il envisage d’explorer différents genres. Pedro souhaite continuer à s’exprimer autant à travers l’horreur que d’autres récits touchants. Chaque film devient alors une manière pour lui d’explorer l’âme humaine et ses complexités. Une Nouvelle Voix dans le Cinéma La carrière de Pedro Martín-Calero marque une nouvelle voix dans le paysage cinématographique espagnol. Avec son premier long métrage, il prouve que les histoires peuvent être à la fois divertissantes et significatives. Cela peut être la clé pour attirer un public plus large vers le cinéma d’horreur. Son engagement à discuter de sujets importants à travers le prisme de l’horreur ouvre la voie à d’autres cinéastes. Cela démontre que le genre est viable pour aborder des dialogues sociaux. De cette manière, il inspire d’autres artistes à faire de même. Conclusion En somme, « El llanto » est bien plus qu’un simple film d’horreur. C’est une exploration audacieuse de la peur, de la violence et des réalités humaines. Grâce à l’engagement de Pedro Martín-Calero et de son équipe, une histoire touchante prend forme. À l’approche de la fin de cet article, l’héritage de Pedro dans le cinéma est indéniable. Espérons que les spectateurs profiteront de ses futures œuvres tout autant. Le public attend davantage de récits captivants et engagés, promettant ainsi une carrière florissante pour ce jeune réalisateur talentueux. Verra-t-on, dans le futur, d’autres histoires aussi émouvantes et percutantes que celles de « El llanto » ? Seul le temps nous le dira. media : Diario Córdoba – La actriz Ester Expósito, en una escena de la película ‘El llanto’ source : Diario Córdoba – Así nació ‘El llanto’, la película española de terror del año: « Son miedos muy reales, que nos quitan el sueño a todos » 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Titiripalma : 7 spectacles pour enfants à Palma del Río entrée suivante Vega lance son nouvel album vinyle et CD : mode d’emploi A lire aussi Le succès : un plat de haricots savoureux 22 novembre 2024 Tous les chemins du savoir menant à Maimonides 22 novembre 2024 Trápala : 50 ans de théâtre avec comédie... 22 novembre 2024 Exposition de Pedro Bueno à l’école Mateo Inurria 21 novembre 2024 Alfonso Guerra : Machado et l’importance du peuple 21 novembre 2024 DANA : 28M€ en art, 25M€ en livres,... 21 novembre 2024 Ángel Martín : Je suis à fond sur... 21 novembre 2024 Hommage à Joaquín Ruiz Millán : musique sacrée... 21 novembre 2024 Rafa Nadal : Un hommage musical de l’Andalousie 21 novembre 2024 Bailar sur les racines : Oro Negro de... 21 novembre 2024