Culture Eduardo Mendoza : Pulgarcito, plus influent que Tolstoï et Dostoïevski par María Fernanda González 5 novembre 2024 5 La magie de l’écriture : Eduardo Mendoza et son dernier roman Eduardo Mendoza, écrivain barcelonais, est en pleine promotion de son dernier ouvrage, Trois énigmes pour l’Organisation. Lors d’une récente interview à Alicante, il a partagé son humour caractéristique, malgré la pluie battante à Barcelone. Mendoza a avoué qu’il avait promis que son précédent roman serait le dernier, mais il a finalement cédé à l’appel de l’écriture. Il a commencé à explorer d’autres genres, mais s’est retrouvé à écrire une nouvelle fiction. Ce retournement de situation n’était pas une simple stratégie marketing, mais un véritable élan créatif. L’écrivain a également évoqué le plaisir qu’il ressent en imaginant ses histoires. Bien que l’écriture soit un travail sérieux, il trouve du bonheur à concevoir des situations comiques. Mendoza souligne que l’humour est un art délicat, nécessitant une attention particulière pour fonctionner. Il est conscient que le rire peut être perçu différemment selon les lecteurs, mais il croit fermement que le respect et la bonne volonté sont essentiels pour apprécier l’humour. L’humour comme miroir de la société Dans Trois énigmes pour l’Organisation, Mendoza aborde des thèmes quotidiens en les poussant à l’absurde. Il se demande si l’humanité n’est pas, par essence, absurde. En effet, nos contradictions sont souvent déroutantes. Mendoza utilise des exemples de la vie quotidienne pour illustrer ses propos, comme un personnage qui mélange des dépenses banales avec des objets inattendus. Ce contraste crée un effet comique, mais aussi une réflexion sur notre réalité. L’écrivain évoque également la nécessité de rire même dans des moments tragiques. Il se souvient d’une époque où, malgré les conflits, il était important de maintenir un certain niveau de joie. Mendoza pense que l’humour peut apporter un réconfort, même dans les pires situations. Il espère que ses livres offrent un moment d’évasion aux lecteurs, leur permettant de surmonter des périodes difficiles. La littérature : un espace pour toutes les voix Mendoza défend l’idée que la littérature humoristique a sa place aux côtés des œuvres plus sérieuses. Il rappelle que l’histoire de la littérature est riche en récits comiques, souvent négligés par certains critiques. Pour lui, la qualité d’une œuvre ne dépend pas de son ton, mais de son contenu. Il souligne que l’humour et la profondeur peuvent coexister, enrichissant ainsi l’expérience de lecture. En fin de compte, Mendoza ne se préoccupe pas de la classification de son travail. Il écrit pour le plaisir, sans se soucier des étiquettes. Son approche décontractée de l’écriture lui permet de toucher un large public. En partageant ses réflexions sur la vie, l’humour et la littérature, il nous rappelle que chaque voix mérite d’être entendue, peu importe le genre. Vous pourriez être interessé par Éloge de la fragilité : Mayte Martín 27 février 2024 Flora déplace sa performance ‘Raíces y cuerdas’ en raison du risque de pluie: Découvrez les nouveaux éléments de ce spectacle unique ! 22 octobre 2023 media: Diario Córdoba – Eduardo Mendoza. source: Diario Córdoba – Eduardo Mendoza: « La revista Pulgarcito me influyó más que Tolstói y Dostoyevski » Énigme 0 FacebookTwitterPinterestEmail María Fernanda González María, globe-trotteuse passionnée de Córdoba et de journalisme, a parcouru le monde entier, explorant Córdoba et dévoilant des histoires qui relient les gens à leur patrimoine. Des rues historiques de l'Andalousie aux villes dynamiques du monde entier, elle s'est immergée dans diverses cultures, développant une profonde compréhension de la région et de ses habitants. Maîtrisant le français, Megan allie ses compétences linguistiques et son expertise journalistique pour raconter des histoires captivantes et mettre en lumière l'essence unique de chaque lieu qu'elle visite. Son dévouement à la narration garantit que la riche culture et les traditions de Córdoba et au-delà sont partagées avec un public mondial. entrée prédédente Zee Zee, pianiste chino, joue Schubert et Liszt au festival Orozco entrée suivante Escena Contemporánea : ‘Lo invisible’ et ‘Trémolo’ à Orive A lire aussi Semaine du Cinéma à Córdoba : ‘Solos en... 30 novembre 2024 Découvrez votre véritable énéatype : motivation vs apparence 30 novembre 2024 Cine cordobés : festival, nouveautés en salles et... 30 novembre 2024 La magie de Tivoli revient à Córdoba :... 30 novembre 2024 Hommage aux écrivains Juan Valera et José Calvo... 29 novembre 2024 Mercedes Luján : la guitarriste flamenco qui brise... 29 novembre 2024 Macarena Gómez et Lucía Díez à la projection... 29 novembre 2024 Dani Martín : Nouvel album de pop avec... 29 novembre 2024 Fermín Aparicio : Noms des enfants victimes du... 29 novembre 2024 Marta Martínez, CEO d’Anaya : Tendance du développement... 29 novembre 2024