Écrire une chanson à quatre mains avec Serrat : un rêve

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Tu ne devineras jamais comment une chanson est née d'une amitié ! L'histoire de Jordi Soler et Joan Manuel Serrat est fascinante. À lire !

La magie de l’écriture musicale

Quand on pense à la chanson, on imagine souvent des moments de créativité pure. Mais que se passe-t-il lorsque cette créativité se tisse à travers une amitié ? C’est exactement ce qu’a vécu Jordi Soler lorsqu’il a eu la chance de collaborer avec son idole, Joan Manuel Serrat. L’histoire débute avec un simple email le 12 février 2021, un moment où tout semblait se croiser comme dans un rêve.

Soler, écrivain mexicain d’origine catalane, a partagé son parcours émotionnel lié à la musique de Serrat, qui l’a accompagné depuis son enfance en exil. Son premier contact avec le célèbre chanteur a été bien plus qu’une formalité ; c’était l’aboutissement d’années d’admiration et de souvenirs partagés autour des chansons emblématiques qui ont marqué leur histoire commune.

Une collaboration inattendue

L’idée d’écrire ensemble une chanson a débuté par une conversation sur la faune exotique décrite dans le roman de Soler, Ese príncipe que fui. Serrat, avec sa curiosité artistique, a vu dans les mots de Soler un potentiel musical incroyable. Ensemble, ils ont commencé à échanger des idées par email et téléphone, mêlant humour et souvenirs. Imaginez le frisson de Soler lorsqu’il reçoit des ébauches de mélodies et des jeux de mots inattendus provenant directement de son idole !

Ce processus créatif a transformé leur relation ; ce n’était plus seulement une admiration à sens unique mais une véritable amitié artistique nourrie par des échanges constants.

La profondeur d’une connexion humaine

Soler décrit comment chaque chanson de Serrat résonne profondément en lui, influençant sa perception du monde et même sa manière d’écrire. Il évoque cette impression que chaque note chante des souvenirs enfouis. La chanson intitulée ‘La reina de la selva’ — bien qu’inachevée — symbolise parfaitement ce lien intime entre l’artiste et son œuvre.

En partageant leurs réflexions autour d’un dîner ou lors d’une promenade dans les rues barcelonaises, ils tissaient lentement un fil narratif riche en émotions et en créativité. Pour Soler, ces moments étaient aussi précieux que les paroles qu’ils cherchaient à écrire ensemble.

Un projet toujours en attente

Bien que le projet ait été mis sur pause pendant la tournée finale de Serrat, il ne représente pas une fin mais plutôt un nouvel chapitre potentiel dans leur collaboration. Chaque fois qu’ils échangent des messages, il y a toujours cette promesse sous-jacente : "Nous terminerons cette chanson un jour". Cette idée inachevée reflète les nuances du processus créatif lui-même : plein d’attentes et chargé d’émotions.

Pourquoi cela résonne-t-il tant ?

L’histoire entre Serrat et Soler n’est pas seulement celle d’une collaboration musicale ; elle illustre également la puissance des relations humaines au sein du monde artistique. Cela nous rappelle que derrière chaque grande œuvre se cachent souvent des histoires personnelles incroyables qui ajoutent profondeur et contexte aux créations artistiques.

Si vous voulez comprendre comment deux générations peuvent s’unir pour créer quelque chose d’aussi beau que touchant, plongez-vous dans Y uno se cree. Ce livre est bien plus qu’un récit ; c’est une célébration de l’amitié sous toutes ses formes.

FAQ sur la collaboration entre Jordi Soler et Joan Manuel Serrat

• Comment ces deux artistes se sont-ils rencontrés ?
  Ils se sont rencontrés grâce à des amis communs après plusieurs années d’admiration mutuelle.
• Qu’est-ce qui rend leur collaboration unique ?
  Leur échange constant autour de la musique et leur lien personnel profond enrichissent chaque étape du processus créatif.
• Où puis-je découvrir plus sur leurs travaux ?
  Vous pouvez explorer davantage sur le site officiel de Joan Manuel Serrat ou consulter les œuvres littéraires de Jordi Soler sur Alfaguara.

Media: Diario Córdoba – Joan Manuel Serrat y Jordi Soler.

Source: Diario Córdoba – ‘Y uno se cree’: así se escribe una canción a cuatro manos con Joan Manuel Serrat