153 La maison des cigognes, la matière noire et le festival de musique du Taller Sonoro Le vendredi 10 novembre dernier, le public a pu assister à la XIIIème édition du Festival Encuentros Sonoros où, comme son nom l’indique, les sons étaient à l’honneur. L’un des moments forts de cette journée était sans aucun doute le monographique dédié à José Manuel López López, un compositeur espagnol reconnu comme étant l’un des grands représentants de la musique spectrale. Cet événement était organisé par le Taller Sonoro, un groupe de musiciens talentueux qui a su captiver l’audience avec leur interprétation des œuvres de López López. La rencontre entre poésie, nature et particules Le programme proposé par le directeur musical, Norio Sato, était un véritable hommage à José Manuel López López. Le Taller Sonoro, composé de Jésus Sánchez à la flûte, Camilo Irizo au clarinette, Alejandro Tuñón et Inés Montero aux violons, Aglaya González à l’alto, Mª del Carmen Coronado au violoncelle, Vicent Fuertes à la contrebasse, Ander Tellería à l’accordéon, Ignacio Torner au piano, Baldomero Llorens et Lester Rodríguez aux percussions, Javier Campaña à l’électronique et Jaime Tuñón à la sonorisation, a su mettre en valeur les différentes composantes des œuvres de López López telles que la texture, le timbre, l’harmonie et le rythme. La maison des cigognes: une immersion dans la nature La première œuvre au programme était « La casa de las cigüeñas ». Cette pièce incorporait de manière modeste des enregistrements de sons de la nature, donnant l’impression au public que l’air était en train de circuler autour de lui. Le chant des cigognes se mêlait aux textures de la musique de López López, créant ainsi une véritable immersion dans la nature. Au début et à la fin de la pièce, une projection vidéo renforçait cette ambiance de magie et de pureté. Vous pourriez être interessé par Córdoba : Secrets des Cines de l’Été 22 juillet 2025 Cocido Cordoue : mon coup de cœur (et vous ?) 22 février 2025 La matière noire: une exploration sonore Ensuite, le Taller Sonoro a interprété « Materia oscura ». Cette œuvre était initialement très pointilliste mais s’est progressivement transformée en une expérience sonore plus complexe. Les musiciens ont su jouer avec les registres, les contrastes et les superpositions, créant ainsi une exploration auditive intense. Un travail remarquable a été réalisé notamment avec les graves du clarinette basse et de la contrebasse en opposition avec les aigus du piano et des violons. L’art de la sieste: un grand classique Le troisième morceau joué par le Taller Sonoro était « El arte de la siesta », qui est devenu un véritable classique. L’électronique a été utilisée de manière très subtile, permettant aux sons de la scène d’être projetés dans la salle après avoir été soumis à un traitement informatique. Cette technique a permis aux musiciens d’explorer de nouvelles sonorités et d’enrichir l’expérience auditive du public. L’arbre de Takako: une pépite de douceur Enfin, la dernière pièce « El árbol de Takako » était une création plus récente inspirée de la culture japonaise. La conception du temps dans cette œuvre était dilatée, créant ainsi une atmosphère feutrée où les textures et les timbres s’entremêlaient. Les solistes du Taller Sonoro ont su mettre en valeur la complexité de la polyphonie et la transparence des textures, rendant hommage au talent de López López. Un succès sensoriel C’est avec brio que le Taller Sonoro a su interpréter les œuvres de José Manuel López López, offrant ainsi une expérience sensorielle intense au public. Les solistes ont su mettre en valeur la complexité et la richesse des partitions du compositeur espagnol, confirmant ainsi leur talent et leur maîtrise. L’événement a attiré un tiers du public dans l’Espacio Turina, démontrant l’intérêt pour ce genre de musique. Le festival Encuentros Sonoros a une fois de plus réussi à offrir une soirée musicale exceptionnelle, mêlant poésie, nature et particules dans un univers sonore à couper le souffle. 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente en su nuevo proyecto de arte Le touchant hommage artistique de Rocío Cuadrelli à son défunt père entrée suivante De la anarquía al genio: Picasso à travers les yeux de la France A lire aussi Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025 Córdoba, bebetecas: et si bébé découvrait la bibliothèque... 31 août 2025 Córdoba: le Cine Fuenseca s’embrase cet automne —... 30 août 2025