200 “Les États-Unis sont une énorme entreprise criminelle, et la démanteler est l’une des principales raisons d’être du cinéma de Martin Scorsese. Il serait idéal de projeter « Les Assassins de la lune » lors d’une séance unique – et marathonienne – aux côtés d’autres titres de sa filmographie tels que « Les Affranchis » (1990), « Gangs of New York » (2002), « Le Loup de Wall Street » (2013) et « The Irishman » (2019) car comme tous ceux-ci, c’est une étude extrêmement ambitieuse, aussi sinistre que fascinante, sur la façon dont les hommes puissants utilisent la violence pour réorganiser les structures économiques et sociales de leur pays à leur avantage, et restent ainsi aveugles aux terribles conséquences de leurs actes.” Concrètement, le nouveau film analyse la folie colonialiste, capitaliste et raciste qui a conduit à l’extermination des indigènes américains en étudiant les dizaines de meurtres commis au sein de la communauté Osage, il y a un siècle de cela. Cela se fait sans recourir aux conventions du cinéma policier – l’identité des coupables étant claire dès avant que les morts ne commencent – et en mettant plutôt en scène un drame conjugal qui fait aussi le lien avec des films comme « Soupçons » (1941) et « L’ombre d’un doute » (1944). Pour y parvenir, le film prend son temps, trois heures et demie de longueur qui, cependant, donnent des raisons évidentes de justifier son importance. Tout d’abord, « Les Assassins de la lune » est la condensation de tout un processus de déshumanisation systématique, rien de moi source : Diario Córdoba 0 FacebookTwitterPinterestThreadsBlueskyEmail María Fernanda González María est notre journaliste voyage basée à Cordoue. En tant que Cordouane et exploratrice du monde, elle possède un talent particulier pour connecter les voyageurs francophones à l'essence de sa ville. Sur Escapade à Cordoue, María partage ses découvertes, ses conseils d'experte locale et ses récits qui donnent vie au patrimoine et à la culture vibrante de Cordoue et de l'Andalousie. Elle explore aussi bien les ruelles historiques de la Judería que les métropoles lointaines, toujours en quête d'histoires qui relient les gens et les lieux. Ses contributions sont une invitation à voir Cordoue à travers les yeux d'une passionnée, offrant des clés pour un voyage enrichissant en Andalousie. entrée prédédente Préservation du patrimoine culturel : L’engagement de la mairie pour la protection des cinémas en plein air à Cordoue entrée suivante Découvrez le secret de longévité des octogénaires : une enquête sur les secrets de leur bien-être et de leur santé A lire aussi À Cordoue, Cariño bouscule la nuit: 25+ only,... 4 septembre 2025 Medina Azahara au couchant: ma visite théâtralisée la... 4 septembre 2025 Córdoba, vins Montilla‑Moriles et cheesecakes: ma soirée la... 3 septembre 2025 Los Califas, une rentrée électrique à Córdoba: Antoñito... 3 septembre 2025 Córdoba, cines de verano: ma soirée du 3... 3 septembre 2025 Córdoba gourmande, ma Judería secrète: deux adresses et... 2 septembre 2025 Dans Córdoba la nuit, une séance Warren réveille... 2 septembre 2025 Cines de verano de Córdoba: ma soirée idéale... 2 septembre 2025 Córdoba accueille Álvaro Casares: comment vivre son Check... 2 septembre 2025 Córdoba: le charco de Carcabuey, le cocktail rural... 31 août 2025