Critique du PSOE : 70% du budget social à Córdoba pour le tiers secteur

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Córdoba fait face à un budget social insuffisant de 940.000 euros pour 2025, soulevant des inquiétudes sur l'efficacité des services pour les populations vulnérables.

La gestion des services sociaux à Córdoba : un budget insuffisant

La situation des services sociaux à Córdoba suscite de vives inquiétudes. En effet, le budget municipal de 2025 alloue seulement 940.000 euros à neuf zones de services sociaux. Ce montant est jugé "absolument décevant" par la conseillère socialiste Alicia Moya. De plus, 70 % de ce budget sera géré par le secteur associatif, laissant peu de place aux techniciens municipaux.

Cette externalisation des services soulève des questions sur l’efficacité de l’aide apportée aux populations vulnérables. Les critiques se concentrent sur le fait que les fonds sont souvent attribués à des conventions nominatives. Ainsi, le poids budgétaire se déplace vers des subventions qui ne répondent pas toujours aux besoins réels des citoyens. Les socialistes, par la voix d’Antonio Hurtado, envisagent de proposer une enmienda à la totalité du budget.

Il est essentiel de rappeler que Córdoba abrite des quartiers parmi les plus pauvres d’Espagne. La population en situation d’exclusion sociale est en constante augmentation. Dans ce contexte, la gestion actuelle des services sociaux semble inadaptée et insuffisante pour répondre aux défis sociaux de la ville.

Les conséquences de l’externalisation des services

L’externalisation des services sociaux à Córdoba pose de nombreux problèmes. En effet, la gestion par le troisième secteur peut entraîner une dilution des responsabilités. Les techniciens municipaux, qui connaissent mieux les besoins locaux, sont souvent écartés des décisions. Cela peut nuire à la qualité des services offerts aux citoyens.

Alicia Moya souligne que le budget de 2025 ne prévoit pas de projets intégrés pour les quartiers défavorisés. Par exemple, il n’y a pas de logements sociaux ni de programmes de formation pour les jeunes. Cette absence de vision à long terme est préoccupante. Les aides devraient être orientées vers des solutions durables, plutôt que vers des mesures ponctuelles.

De plus, la situation des écoles, comme le collège Duque de Rivas, illustre les lacunes du système. La cession de certains établissements à des centres privés limite l’accès à l’éducation pour les familles à faibles revenus. Ainsi, l’absence de soutien adéquat pour les plus vulnérables est alarmante et nécessite une réévaluation des priorités budgétaires.

Vers une réforme nécessaire des services sociaux

Il est impératif d’envisager une réforme des services sociaux à Córdoba. Les critiques formulées par le PSOE mettent en lumière des lacunes dans la gestion actuelle. Un budget plus conséquent ne doit pas se traduire par une simple augmentation des subventions. Au contraire, il doit permettre de développer des projets concrets et adaptés aux besoins des citoyens.

Les services sociaux doivent être repensés pour garantir un accès équitable à l’aide. Cela implique de renforcer le rôle des techniciens municipaux et de favoriser une approche intégrée. Les initiatives doivent viser à améliorer la qualité de vie des populations vulnérables, en leur offrant des solutions durables.

Enfin, il est crucial d’impliquer les citoyens dans le processus décisionnel. Leur expérience et leurs besoins doivent être au cœur des politiques sociales. En somme, une transformation des services sociaux est non seulement souhaitable, mais également nécessaire pour répondre aux défis actuels de Córdoba.

media: Diario Córdoba – La concejala socialista Alicia Moya. / CÓRDOBA

source: Diario Córdoba – El PSOE critica que el 70% del presupuesto de Servicios Sociales esté en manos del tercer sector de Córdoba